Selon une étude, dire des gros mots est bon pour la santé !

C'est tellement bon !
Des études sur les jurons
Faut-il jurer ?
Les différentes parties du cerveau
Laissez-vous aller
Un détonateur qui fait du bien
Jurer rendrait plus fort
Tout est dans la tête
Flûte !
Conventions sociales
Les mots sont importants
L'attrait du tabou
Surveille ton langage, jeune homme !
Être dans la m... jusqu'au cou
Bon sang de bonsoir
Infâme fils de chenilles !
C'est tellement bon !

Il existe de nombreuses choses banales que nous tenons pour acquises et que la science ne sait pas expliquer, comme le fait de profaner des gros mots. Savez-vous pourquoi jurons-nous ? Une chose est sûre : cela fait un bien fou, et c'est peut-être plus important que nous ne le pensions. Selon une étude, dire des gros mots est bon pour la santé !

Des études sur les jurons

Une étude réalisée par le site 'The Conversation' a passé en revue plus de 100 articles universitaires sur le thème des jurons et sur la question de savoir si les blasphèmes influencent notre manière de penser.

Photo : Toa Heftiba/ Unsplash

Faut-il jurer ?

Les résultats, publiés par 'Lingua', ont indiqué que le fait de jurer est très différent de notre langage quotidien, avec des effets physiologiques, cognitifs, émotionnels et performatifs.

Les différentes parties du cerveau

Selon 'The Conversation', le fait de jurer semble se situer dans une partie du cerveau différente de celle que nous utilisons pour traiter le langage.

Laissez-vous aller

Plus précisément, il semble que ce type de langage active des parties du système limbique faisant partie des zones de traitement de la mémoire et des émotions, qui sont plus difficiles à inhiber.

Un détonateur qui fait du bien

Certaines études ont révélé que les jurons semblaient produire un soulagement de la douleur, conduisant à une plus grande tolérance de celle-ci.

Jurer rendrait plus fort

Certaines études ont même indiqué une augmentation de la force physique après avoir juré !

Photo : Vicky Sim/Unsplash

Tout est dans la tête

Cela expliquerait pourquoi certaines personnes ayant subi une sorte de lésion cérébrale semblent n'avoir aucun problème à se souvenir des gros mots.

Flûte !

Après tout, nous savons que les blasphèmes attirent davantage l'attention et sont beaucoup plus mémorables. Cependant, ils peuvent entraver le traitement cognitif d'autres mots, gêner la réflexion, pour ainsi dire.

Conventions sociales

Toutefois, l'étude souligne que cette valeur n'est pas intrinsèque aux mots eux-mêmes, mais plutôt à la signification sociale que nous leur avons accordée.

Les mots sont importants

Jurer dans sa langue maternelle a plus de pouvoir, tandis que l'utilisation d'euphémismes ou de mots à consonance similaire semble n'avoir aucun poids. Les blasphèmes étrangers que nous ne connaissons pas ne sont pas importants.

L'attrait du tabou

Une théorie veut que cela soit lié à un conditionnement défavorable pendant la croissance. Par conséquent, en rendant ces mots interdits durant l'enfance, ils finissent par susciter une forte réaction émotionnelle.

Surveille ton langage, jeune homme !

D'autres émettent l'hypothèse que, comme la musique, ces mots nous touchent profondément pendant notre adolescence. En particulier lorsque nous essayons de gérer de nouvelles émotions et expériences.

Être dans la m... jusqu'au cou

Cependant, les preuves ne sont pas suffisantes pour établir un lien crédible entre ces théories du développement et l'utilisation d'un langage vulgaire à l'âge adulte.

Bon sang de bonsoir

Enfin, 'The Conversation' se demande si les jurons perdent leur pouvoir à mesure que les grossièretés se banalisent dans notre vie quotidienne.

Infâme fils de chenilles !

Ou peut-être seront-ils remplacés par d'autres mots tabous, comme cela s'est produit dans le passé. Après tout, les jurons de Shakespeare feraient probablement rougir votre grand-mère aujourd'hui !

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