Ahmed al-Charaa : portrait du nouveau leader du gouvernement de transition syrien

Un nouveau leader en Syrie après la chute d'Al-Assad
Une figure de l'opposition au régime syrien
La dissolution d'anciennes institutions étatiques
Restructuration militaire en Syrie : des incertitudes sur l'avenir du HTS
Al-Charaa dirigera la transition en Syrie
Qui est Al-Charaa ?
Ancien membre d'Al-Qaïda
De prisonnier à leader du Front al-Nosra
Un leader pragmatique dans une Syrie en crise
De leader rebelle à président de transition en Syrie
Les forces kurdes, en marge du nouveau gouvernement de transition
L'avenir incertain des forces kurdes
Les défis du nouveau gouvernement syrien
La Syrie exige des réparations de guerre de la part de la Russie
Pendant ce temps, Moscou réaffirme son
La Russie réduit sa présence militaire en Syrie
Al-Charaa défend l'alliance avec la Russie
Al-Charaa promet une transition politique avec un gouvernement inclusif
Un nouveau leader en Syrie après la chute d'Al-Assad

Ahmed Husein al-Charaa, aussi connu sous le nom d'Abou Mohammed al-Joulani, a été désigné président de transition de Syrie, selon les déclarations du porte-parole de la coalition armée, Hassan Abdel Ghani. Cette nomination intervient après que la coalition de jihadistes et de rebelles a pris le contrôle de Damas en décembre dernier, mettant ainsi un terme à plus de 50 ans de domination familiale.

Une figure de l'opposition au régime syrien

La révolution syrienne, entamée en 2011, a déclenché des années de conflit et transformé le paysage politique du pays. Ahmed al-Charaa, leader du groupe rebelle islamique Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a joué un rôle crucial dans la lutte contre le régime de Bachar al-Assad, s'imposant comme l'une des figures les plus influentes de l'opposition.

La dissolution d'anciennes institutions étatiques

Le porte-parole de la coalition armée, Hassan Abdel Ghani, a indiqué que le Parlement et les institutions étatiques de l'ancien régime ont été dissous, tout comme le parti Baas auquel appartenait al-Assad, rapporte l'agence EFE.

Restructuration militaire en Syrie : des incertitudes sur l'avenir du HTS

Le porte-parole militaire a également annoncé la dissolution de toutes les factions armées en Syrie, qui seront intégrées aux institutions étatiques. Cependant, il n'a pas précisé si cette mesure concernera Hayat Tahrir al-Sham (HTS), la milice dirigée par Ahmed al-Charaa, précise France 24.

Al-Charaa dirigera la transition en Syrie

Al-Charaa représentera le pays lors des forums internationaux et aura la possibilité de former un conseil législatif temporaire pour gouverner jusqu'à la rédaction d'une nouvelle Constitution. L'agence de presse SANA a confirmé l'information, indique France 24.

Qui est Al-Charaa ?

Ahmed al-Charaa est né le 29 octobre 1982 à Riyad (photo), en Arabie Saoudite, dans une famille syrienne originaire du Golan.

Ancien membre d'Al-Qaïda

Ahmed al-Charaa a rejoint Al-Qaïda peu avant l'invasion américaine en 2003 et a participé activement à l'insurrection en Irak, gagnant en notoriété durant le conflit.

De prisonnier à leader du Front al-Nosra

Capturé par les forces américaines, il a été emprisonné entre 2006 et 2011. Sa libération a coïncidé avec le début de la révolution syrienne, ce qui lui a permis de fonder le Front al-Nosra en 2012 avec le soutien d'Al-Qaïda. Depuis lors, il a joué un rôle clé dans la guerre civile contre le régime de Bachar al-Assad.

Un leader pragmatique dans une Syrie en crise

Avec le temps, Ahmed al-Charaa s'est éloigné de l'idéologie jihadiste et a renforcé son contrôle dans le nord-ouest de la Syrie, où il a fondé Hayat Tahrir al-Sham (HTS) en 2017. Sous sa direction, le groupe s'est consolidé comme la principale force à Idlib et a mis en place une administration civile. Dans une tentative de projeter une image plus pragmatique, Al-Charaa a promis un gouvernement inclusif et la protection des minorités, tout en cherchant à éviter les abus du passé, selon Europa Press.

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De leader rebelle à président de transition en Syrie

Le 29 janvier 2025, Ahmed al-Charaa a été nommé président de transition de Syrie. Cette nomination marque un tournant décisif dans sa trajectoire, passant de leader rebelle à figure politique centrale dans un pays dévasté par des années de guerre civile. Son leadership doit maintenant relever des défis cruciaux, tels que la reconstruction de l'État syrien et la réconciliation entre diverses factions et communautés.

Les forces kurdes, en marge du nouveau gouvernement de transition

Lors de la réunion du 29 janvier qui a désigné Ahmed al-Charaa comme président de transition, les Forces Démocratiques de Syrie, majoritairement kurdes, étaient absentes et n'ont pas fait de commentaires à ce sujet.

L'avenir incertain des forces kurdes

Bien que la plupart des groupes rebelles aient participé au renversement de Bachar al-Assad, les tensions entre les forces kurdes et les groupes soutenus par la Turquie, alliés du HTS, ont conduit à des affrontements dans le nord du pays, laissant l'avenir de la milice kurde en Syrie incertain.

Les défis du nouveau gouvernement syrien

Le gouvernement de transition fait face à des défis cruciaux, notamment l'unification des forces armées et la reconstruction d'un pays marqué par des années de guerre et d'instabilité.

La Syrie exige des réparations de guerre de la part de la Russie

Le 28 janvier 2025, lors de la première visite d'une délégation du Kremlin depuis la chute de Bachar al-Assad, le gouvernement syrien a demandé à la Russie de reconnaître ses "erreurs du passé" et de payer des réparations de guerre. Ahmed al-Charaa et le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhail Bogdanov (sur la photo), ont discuté des mesures pour regagner la confiance du peuple syrien, y compris des compensations et la reconstruction, selon l'agence SANA.

Pendant ce temps, Moscou réaffirme son "soutien inébranlable" à l'unité de la Syrie

La Russie, qui a soutenu al-Assad avec des milliers de frappes aériennes depuis 2015, a réaffirmé son "soutien inébranlable" à l'unité de la Syrie et sa volonté de contribuer à sa reconstruction. Selon BBC News, ces opérations ont causé plus de 21 000 morts, dont 8 700 civils.

La Russie réduit sa présence militaire en Syrie

La Russie a commencé à retirer des troupes et des armes de ses bases à Hmeimim et Tartous, bien qu'elle cherche à maintenir sa présence sur le territoire en raison de sa valeur stratégique.

Al-Charaa défend l'alliance avec la Russie

Dans une interview accordée à Al Arabiya, Ahmed al-Charaa a souligné l'importance des liens stratégiques entre les deux pays et a affirmé qu'il ne souhaitait pas que la Russie se retire d'une manière qui nuirait à ses relations avec la Syrie. Il a rappelé que l'équipement militaire syrien provient de Russie et que de nombreuses infrastructures clés du pays dépendent des experts russes, ce qui renforce la nécessité de coopération à l'avenir.

Al-Charaa promet une transition politique avec un gouvernement inclusif

Ahmed al-Charaa a annoncé une transition politique en Syrie, comprenant une conférence nationale, un gouvernement inclusif et des élections dans un délai pouvant aller jusqu'à quatre ans. Il a également proposé de créer une armée et des forces de sécurité unifiées, bien qu'il reste incertain de savoir comment il intégrera les différents groupes rebelles, chacun avec ses propres leaders et idéologies, indique Al Jazeera.

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