Ces dirigeants mondiaux se réjouissent du retour de Trump au pouvoir
Compte tenu de l'admiration déclarée de Donald Trump pour les dirigeants puissants et autoritaires, il n'est pas surprenant que ce dernier ait reçu le soutien d'un grand nombre de pays dirigés par ce type de leaders autocratiques, qui se réjouissent de son retour au pouvoir.
Si la plupart des pays de l'UE tremblent à l'idée de revoir Trump à la Maison-Blanche en raison, entre autres, des droits de douane qu'il souhaite instaurer, il existe donc plusieurs exceptions.
Le programme très à droite et anti-immigration du Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, est par exemple en phase avec la droite américaine.
Se réjouissant de cette relation spéciale, Orbán a déclaré avant les élections américaines que des « bouteilles de champagne » seraient débouchées si Trump accédait à la Maison-Blanche. On ne sait pas si c'est ce qu'il a fait, mais il doit clairement se frotter les mains à l'heure qu'il est.
Les deux hommes partagent également le même point de vue sur la guerre en Ukraine, Orbán qualifiant de « stupide » l'attitude de l'UE, rapporte le Washington Post.
L'Italienne Giorgia Meloni, amie proche du promoteur de Trump, Elon Musk, n'a pas caché par le passé son enthousiasme pour l'idéologie MAGA de Trump.
Elle risque donc bien de devenir son amie spéciale en Europe, dans le style Margaret Thatcher-Ronald Reagan, selon Politico.
« En Italie, elle est de loin la figure politique la plus proche de Trump », a déclaré Marco Damilano, un analyste politique italien, à Politico.
Damilano a ajouté qu'« au niveau européen, son gouvernement [celui de Giorgia Meloni] serait le mieux placé » pour jouer le rôle d'intermédiaire entre l'UE et Trump.
En dehors de l'UE, Benjamin Netanyahou a fait partie de ceux qui se sont réjoui de la victoire de Trump sur Kamala Harris, qui pour sa part s'était contentée d'une approche prudente sur les différents conflits en Israël.
Selon le Times of Israel, Trump se considère quant à lui comme le « protecteur » d'Israël et a déclaré que le gouvernement de Netanyahou devait « régler le problème » de sa lutte avec le Hamas. On dit ainsi que le récent cessez-le-feu dans la zone aurait été négocié sous son influence.
Un membre de l'opposition, souhaitant rester anonyme, avait déclaré au moment du vote américain, au site d'information Times of Israel, que Netanyahou avait "une nette préférence pour que Trump remporte l'élection".
« Mais attention à ce que vous souhaitez », a ajouté le parlementaire, en référence au souhait de Trump de mettre rapidement fin à la guerre.
La Russie est un autre pays qui souhaitait clairement voir Trump remporter les élections et reprendre le pouvoir en janvier 2025, car ce dernier a réitéré son désir de réduire ou de supprimer l'aide à l'Ukraine et de mettre fin à la guerre.
Narendra Modi, décrit par The Guardian comme le « leader fort de l'Inde », est un autre homme politique à la main forte qui souhaitait voir Donald Trump prendre les rênes aux États-Unis.
Les deux hommes entretiennent des relations étroites, Trump qualifiant Modi d'« être humain des plus sympathiques » ou encore de « tueur des adversaires de la nation », selon Newshour India.
Modi, quant à lui, a qualifié Trump de « véritable ami » lors du rassemblement Howdy Modi à Houston, au Texas, en 2019, rapporte The Times of India.
L'exubérant Javier Milei d'Argentine est l'un des plus grands admirateurs de Donald Trump. En février 2024, il a embrassé le candidat à la présidence avec effusion et a déclaré : « Vous avez été un grand président et j'espère que vous le serez à nouveau », rapporte El Mundo. Une prédiction qui s'est réalisée.
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman est moins enthousiaste, mais il était tout de même susceptible de pencher en faveur d'un second mandat de Trump.
« Il les soutiendra davantage et les critiquera moins », a déclaré Dina Esfandiary, de l'International Crisis Group, à la nouvelle chaîne indienne Mathrubhumi.