Contamination de l’eau au Japon : un poisson radioactif découvert !

Un projet critiqué
Un événement qui date de mai 2023
La centrale électrique de Tokyo
Accumulation d’eau
Éviter de nouvelles fuites
Le projet du gouvernement
Un projet approuvé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)
Une eau propre ?
La solution au problème de tritium
Conforme aux réglementations internationales
Les pays voisins inquiets et en colère
Sanctions chinoises
Des discussions importantes et scientifiques
Les poissons de Fukushima sous surveillance
Ce n'est pas le premier incident
Un projet critiqué

Le projet du Japon de rejeter des millions de litres d'eau contaminée dans l'océan suscite de vives inquiétudes, après qu'un poisson présentant des taux dangereusement élevés de césium radioactif a été capturé près des points de drainage de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.

Un événement qui date de mai 2023

Le niveau maximal légal de 100 becquerels de césium par kilogramme a été explosé le 18 mai 2023, selon The Guardian, lors de la pêche d'un sébaste noir. Ce poisson présentait un taux de césium 137 de 18 000 becquerels par kilo... soit 180 fois le maximum légal !

La centrale électrique de Tokyo

Selon le média canadien Global News, depuis que des tremblements de terre au large des côtes japonaises ont provoqué une fusion et détruit une partie du système de refroidissement de la centrale, causant les trois pannes du réacteur, la Tokyo Electric Power Plant Company (TEPCO) teste des poissons près de la centrale nucléaire en ruines.

Accumulation d’eau

Pour refroidir les cœurs des réacteurs, environ 1 000 réservoirs de stockage d'eau de la centrale ont été remplis... Mais ces réservoirs devraient atteindre leur capacité d'ici le début de l'année 2024, selon Global News.

Éviter de nouvelles fuites

Alors que les travaux de démantèlement de la centrale nucléaire se poursuivent, les autorités japonaises espèrent que la libération d'une partie de l'eau contaminée permettra d'éviter de nouvelles fuites en cas d'une nouvelle catastrophe.

Le projet du gouvernement

Ce qui suscite la colère non seulement des pays voisins, mais aussi des pêcheurs locaux de la région, c'est le projet du gouvernement japonais qui prévoit de libérer de l'eau sur plusieurs décennies via des souterrains. Le gouvernement japonais espère commencer cet été.

Un projet approuvé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)

Après un examen de deux ans des conséquences possibles de cette mesure, nous rapporte le site d'information américain The Hill, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a approuvé, le 4 juillet, le projet du Japon de rejeter 1,3 million de tonnes d'eau dans la mer.

Une eau propre ?

À l'exception du tritium qui subsistait, l'eau qui devait être rejetée a été traitée au moyen d'un "système avancé de traitement des liquides" (ALPS) permettant d'éliminer la quasi-totalité de sa radioactivité, selon un communiqué de presse de l'AIEA.

La solution au problème de tritium

L'eau devait être diluée avant son rejet afin de ramener les niveaux de l'élément dangereux en dessous des normes réglementaires. C'était la solution du Japon à son problème de tritium.

Conforme aux réglementations internationales

"L'approche et les activités relatives au rejet de l'eau traitée par ALPS adoptées par le Japon sont conformes aux normes de sécurité internationales", explique le directeur général de l'AIEA, Rafael Mariano Grossi, dans un communiqué de presse.

"Un impact radiologique négligeable”

Le directeur poursuit : "En outre, l'AIEA note que les rejets contrôlés et progressifs de l'eau traitée dans la mer, tels qu'ils sont actuellement planifiés et évalués par TEPCO, auraient un impact radiologique négligeable sur les individus et l'environnement."

Les pays voisins inquiets et en colère

The Guardian nous informe que Hong Kong a menacé d'interdire toute importation de denrées alimentaires en provenance de dix préfectures japonaises si le déversement se déroule comme prévu. La décision de rejeter une telle quantité d'eau contaminée inquiète et irrite les voisins du Japon.

Sanctions chinoises

En réponse à l'imminence du déversement d'eau, la Chine a institué des tests de radioactivité pour toutes les importations japonaises issues de la mer... Résultat ? De nombreux grossistes du pays ont complètement cessé d'acheter des produits japonais.

Des discussions importantes et scientifiques

Même s'il est probable que cet appel ne sera pas entendu par les Chinois, le Premier ministre japonais Fumio Kishida a réagi à la décision de la Chine de tester tous les produits maritimes japonais importés et a appelé à une "discussion basée sur des preuves scientifiques", lors d'un voyage au Moyen-Orient.

Les poissons de Fukushima sous surveillance

Des filets ont été installés pour empêcher les poissons de s'échapper de la zone suspecte, répond la Tokyo Electric Power Company (TEPCO), lorsque The Guardian les a interrogés au sujet du sébaste noir radioactif pêché en mai. Par ailleurs, la société teste les poissons depuis l'accident nucléaire.

Ce n'est pas le premier incident

Au total, 44 autres poissons, présentant eux aussi des niveaux de césium supérieurs à la limite légale, ont été capturés entre mai 2022 et mai 2023... Cet incident de mai n'est donc pas le premier, simplement le plus récent.

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