Des centaines de demandeurs d'asile expulsés des États-Unis ont été enfermés dans un hôtel au Panama

Des demandeurs d'asile venus de loin
Une solution
Les États-Unis ont fait pression sur le Panama
Ils sont bloqués dans un hôtel
Aucun moyen de communication
Ils ont très peur
Ils ont peur de retourner dans leur pays d'origine
Des situations dangereuses
La moitié de ces immigrés ont accepté de rentrer dans leur pays
Le Panama, l'ONU et les États-Unis
Les immigrés n'ont pas de casier judiciaire
Un confinement temporaire
Un camp de réfugiés
La jungle dans la région du Darién
Une zone très dangereuse
Des risques sanitaires dans le camp
Des demandeurs d'asile venus de loin

Des images de centaines de demandeurs d'asile se tenant aux fenêtres d'un hôtel de la ville de Panama ont récemment été publiées. Ces personnes avaient été expulsées des États-Unis et se trouvaient bloquées sur place.

Une solution "créative"

Le gouvernement américain récemment élu a trouvé une solution "créative" pour expulser les demandeurs d'asile de pays lointains : les envoyer dans un pays tiers.

Les États-Unis ont fait pression sur le Panama

La République du Panama fait face à des tensions avec les États-Unis concernant le canal de Panama, une situation qui a conduit à la détention d'environ 300 ressortissants étrangers, majoritairement originaires d'Asie et du Moyen-Orient, dans un établissement hôtelier au Panama.

Ils sont bloqués dans un hôtel

Les médias n'ont pas été autorisés à entrer. Des policiers ont été postés à chaque porte, et les immigrants demandant l'asile aux États-Unis ont été enfermés à l'intérieur de l'hôtel, selon le quotidien américain New York Times.

Aucun moyen de communication

Les immigrés clandestins n'ont pas été autorisés à consulter un avocat. Leurs passeports et téléphones portables ont été confisqués par les autorités, mais certains d'entre eux ont quand même réussi à parler au journal américain.

Ils ont très peur

De nombreux immigrés ont exprimé leur peur. Ils ont également déclaré au journal qu'une personne s'était cassé la jambe en tentant de s'échapper de l'hôtel et que deux autres avaient tenté de mettre fin à leurs jours.

Ils ont peur de retourner dans leur pays d'origine

Un immigré a déclaré au quotidien américain New York Times qu'il préférait sauter d'un avion plutôt que de retourner en Chine. En effet, ces personnes ont tout particulièrement peur de retourner dans leur pays d'origine.

Des situations dangereuses

Certains ont expliqué les risques qu'ils encourraient s'ils rentraient chez eux : des chrétiens iraniens convertis qui pourraient être condamnés à mort ou une femme afghane qui pourrait vivre une situation identique.

La moitié de ces immigrés ont accepté de rentrer dans leur pays

Frank Abrego, le ministre panaméen de la Sécurité, , a déclaré que 170 accepteraient d'être expulsés. En effet, malgré ces cas extrêmes, la moitié des immigrés ont accepté de retourner dans leur pays d'origine, selon l'agence de presse britannique Reuters.

Le Panama, l'ONU et les États-Unis

Cette opération est supervisée par les Nations Unies et financée par les États-Unis, mais ce sont les autorités panaméennes qui sont chargées de détenir les immigrants, selon l'agence de presse.

Les immigrés n'ont pas de casier judiciaire

Lors d'une conférence de presse, relayée par le New York Times, le ministre adjoint des Affaires étrangères du Panama, Carlos Ruiz-Hernández, a déclaré que les immigrés n'avaient pas de casier judiciaire.

Un confinement temporaire

Le ministre adjoint des Affaires étrangères du Panama a également affirmé que les autorités locales préparaient un camp pour accueillir les immigrés, que le confinement à l'hôtel était temporaire et que le déroulement des opérations "respectait les droits de l'homme".

Un camp de réfugiés

Avant que les autorités ne confisquent le dernier téléphone portable dont disposaient les déportés déjà installés dans le camp pour contacter les médias, ceux-ci ont décrit des conditions de vie épouvantables, selon le quotidien américain New York Times.

La jungle dans la région du Darién

Ces dernières années, des centaines de milliers de personnes ont tenté de traverser la jungle dans la région du Darién, une zone forestière marécageuse à la frontière entre la Colombie et le Panama, dans l'espoir d'atteindre l'Amérique centrale et de se rendre aux États-Unis. C'est cependant l'une des routes d'immigration les plus dangereuses.

Une zone très dangereuse

De nombreuses personnes meurent en essayant de traverser cette frontière et celles qui parviennent à la franchir sont accueillies dans le camp de l'ONU au Panama. L'arrivée des personnes expulsées des États-Unis marque un changement dans le flux d'immigrants.

Des risques sanitaires dans le camp

Comme l'a rapporté le New York Times, cette situation pourrait représenter un risque pour la santé des immigrés expulsés, étant donné la circulation de maladies comme la dengue dans la région.

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