Des taxis volants d'ici à 2026 : bientôt une réalité dans nos villes du futur ?

Des véhicules aériens quasi-silencieux
Projets d'eVTOL pour les villes américaines
Dubaï pourrait avoir des taxis aériens en 2026 !
Les Jeux olympiques d'été de 2024, Paris (France)
Un projet coûteux
Bien mieux que les hélicoptères (du moins en théorie)
Accidents
Autre défi : les limites de la batterie
Réglementer une autoroute du ciel
Quand est-ce que ces véhicules seront prêts ?
Des véhicules aériens quasi-silencieux

Imaginez des véhicules aériens quasi-silencieux qui survolent les embouteillages, naviguent entre les gratte-ciel et atterrissent sur des héliports de banlieue. Au lieu d'un Uber, vous commandez un taxi volant. Selon l'ingénieur Jamey Jacob de l'université d'État de l'Oklahoma, cela pourrait arriver plus tôt qu'on ne le pense.

Projets d'eVTOL pour les villes américaines

La compagnie United Airlines prévoit de mettre en place des taxis aériens électriques à Chicago et à New York, tandis que l'armée américaine teste déjà ces véhicules futuristes, selon l'article de Jamey Jacob paru dans The Conversation. Ces appareils sont appelés eVTOL, ce qui signifie "avion électrique à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL)" et pourraient très certainement remodeler la mobilité urbaine dans les années à venir. Mais, alors, qu'en est-il au juste ?

Dubaï pourrait avoir des taxis aériens en 2026 !

La ville de Dubaï pourrait lancer un service de taxis aériens de la start-up américaine Joby Aviation dès 2026, suite à l’obtention d’une autorisation exclusive de l’Autorité des routes et des transports de Dubaï (RTA).

Photo : Event Santa Cruz/Youtube

Les Jeux olympiques d'été de 2024, Paris (France)

Cependant, Joby Aviation n'est pas la seule entreprise sur ce marché en plein essor. La firme Volocopter avait pour objectif de faire voler les participants aux Jeux olympiques de Paris en 2024. Malheureusement, le manque d'approbation réglementaire et des problèmes de batterie ont rendu cet objectif improbable.

Photo : Volocopter/Youtube

Un projet coûteux

Des start-ups comme Joby, Archer, Wisk et Lilium, ainsi que les géants de l'aéronautique tels que Boeing et Airbus, sont à la tête de l'eVTOL ont investi plusieurs milliards de dollars, selon Jamey Jacobs.

Bien mieux que les hélicoptères (du moins en théorie)

Selon l'ingénieur, les eVTOL constituent la technologie la plus prometteuse qui soit à l'heure actuelle. Ils sont conçus pour des trajets plus courts, comme ceux que peuvent effectuer les hélicoptères, mais ont un coût considérablement réduit, avec moins d'impact sur l'environnement.

Accidents

Néanmoins, les essais de cette technologie ont déjà donné lieu à quelques accidents notables, comme le rapporte Bloomberg. Un prototype exploité par Vertical Aerospace Ltd. s'est écrasé au Royaume-Uni en août dernier, à la suite d'une défaillance de l'hélice. En 2022, le crash d'un appareil de Joby Aviation aurait été causé par la rupture d'une pale lors d'un test de résistance. À l'époque, les deux véhicules étaient pilotés à distance.

Photo : Joby Aviation/Youtube

Autre défi : les limites de la batterie

Comme l'explique Jamey Jacobs, l'un des principaux défis de ce mode de transport révolutionnaire réside dans les limites de la technologie actuelle des batteries, qui les cantonne à des vols de courte durée. Toutefois, l'hydrogène est envisagé pour contourner ce problème.

Réglementer une autoroute du ciel

L'établissement de règles globales pour la sécurité des véhicules et la gestion du trafic aérien est essentiel à la généralisation de ces voitures volantes. Pour l'instant, l'administration fédérale de l'aviation des États-Unis exige la présence de pilotes, même si la technologie vise à permettre la conduite autonome à terme. Aux États-Unis, on ne sait toujours pas quelles autorités définiraient ou géreraient les "autoroutes dans le ciel".

"Avancer lentement mais sûrement"

Selon le New Yorker, environ 400 start-ups se consacrent à cette technologie futuriste. La devise tacite de l'industrie semble être "Avancer lentement, mais sûrement", indique l'article, ce qui explique pourquoi le développement de cette technologie n'a pas été aussi rapide que la Silicon Valley.

Quand est-ce que ces véhicules seront prêts ?

Certes, il y a des essais et la technologie est en cours, mais il sera difficile de la mettre en œuvre à grande échelle. Comme le rapporte le New Yorker, les déplacements aériens sur l'Hudson à New York nécessiteraient "des dizaines de milliers de taxis aériens opérant selon des horaires réguliers et fiables, avec des dossiers de sécurité irréprochables".

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