Appel Trump-Poutine : vers un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine ?

Ligne directe Moscou-Washington
Un appel longue distance
Une simple conversation ?
Poutine, le pacifiste ?
Du bon sens
La version du Kremlin
Le deuxième coup de téléphone
Une paix durable
Trump l'optimiste
Donner une chance à la paix ?
Ce que veut vraiment Poutine
Le prix de la paix
L'aveu de Hegseth
L'Ukraine ne pourra pas adhérer à l'OTAN
D'autres priorités
Ligne directe Moscou-Washington

Selon le New York Times, le président américain Donald Trump a confirmé avoir eu un « appel téléphonique long et très productif » avec le dirigeant russe Vladimir Poutine.

Un appel longue distance

Cette annonce vient confirmer les révélations du New York Post faites quelques jours plus tôt, selon lesquelles Donald Trump avait reconnu avoir échangé avec Vladimir Poutine dans le but de trouver une solution pour négocier la fin du conflit en Ukraine.

Une simple conversation ?

« Nous avons discuté de l'Ukraine, du Moyen-Orient, de l'énergie, de l'intelligence artificielle, de la puissance du dollar et de divers autres sujets », a révélé Trump sur son réseau social Truth Social, soulignant la possibilité pour les États-Unis et la Russie de travailler ensemble à l'avenir.

Poutine, le pacifiste ?

« Il veut que les gens arrêtent de mourir », a déclaré Trump, cité par le New York Post. « Tous ces morts. Des gens jeunes, jeunes et beaux. Ils sont comme vos enfants, deux millions d'entre eux et morts sans raison ».

Du bon sens

« Le président Poutine a même utilisé la devise très forte de ma campagne, le "BON SENS". Nous y croyons tous les deux très fort », a souligné Trump sur Truth Social, suggérant un ton réconciliateur entre les deux superpuissances.

La version du Kremlin

The Kyiv Independent rapporte que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a révélé que les deux dirigeants mondiaux se sont entretenus pendant plus de 90 minutes, et que Poutine a invité Trump à Moscou.

Le deuxième coup de téléphone

Le président américain a ensuite appelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky. « Je viens de parler avec Donald Trump. Longue conversation. Sur les possibilités de parvenir à la paix », a-t-il indiqué par la suite, cité par The Kyiv Independent.

Une paix durable

« L'Ukraine veut la paix plus que quiconque. Nous définissons nos actions communes avec les États-Unis pour mettre fin à l'agression russe et garantir une paix fiable et durable », a souligné Zelensky, selon le Kyiv Independent.

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Trump l'optimiste

« Je viens de parler au président Volodymyr Zelensky. La conversation s'est très bien passée. Comme le président Poutine, il veut faire la paix », a déclaré Trump, cité par le Kyiv Independent.

Donner une chance à la paix ?

« Il est temps de mettre fin à cette guerre ridicule, qui a entraîné des morts et des destructions massives et totalement inutiles », a ajouté le président américain sur les réseaux sociaux.

Ce que veut vraiment Poutine

« Poutine se prépare non pas à des négociations, non pas à la paix, mais à la poursuite de la guerre, et pas seulement contre l'Ukraine », avait prévenu Zelensky sur les réseaux sociaux quelques jours auparavant, cité par Politico.

Le prix de la paix

Cependant, tandis que Trump évoquait la paix, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a dévoilé lors d'une réunion au siège de l'OTAN à Bruxelles certaines concessions que Washington était disposé à accorder.

L'aveu de Hegseth

Selon Politico, Hegseth a admis que Zelensky n'avait aucune chance d'expulser les troupes russes de Crimée et de l'est de l'Ukraine et que « la poursuite de cet objectif illusoire ne fera que prolonger la guerre et causer davantage de souffrances ».

L'Ukraine ne pourra pas adhérer à l'OTAN

Dans le même temps, le New York Times souligne que le secrétaire américain à la Défense a également affirmé que les États-Unis ne soutenaient pas l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Hegseth a insinué que l'Europe ne devrait pas dépendre aussi fortement des États-Unis en matière de défense.

D'autres priorités

Selon CNN, Hegseth a annoncé que les États-Unis ne feraient plus de la sécurité de l'Europe et de l'Ukraine une priorité, privilégiant désormais la protection de leurs propres frontières et la prévention d'un conflit avec la Chine.

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