Élections présidentielles en Équateur : qui est le président sortant, Daniel Noboa, contraint à un second tour ?

L’Équateur devrait retourner aux urnes pour un second tour de l’élection présidentielle, le 13 avril prochain, après le match serré entre le président sortant Daniel Noboa (45,21 %) et sa rivale de gauche Luisa Gonzalez (43,41 %), dimanche 9 février.

Daniel Noboa, 37 ans, est le fils d'Álvaro Noboa, un homme d'affaires milliardaire qui contrôle le commerce de la banane en Équateur. Álvaro Noboa est l'une des personnalités les plus influentes et l'homme le plus riche du pays.

Son fils, Daniel Noboa, accède au pouvoir en remportant les élections le 23 novembre 2023. À 35 ans, il devient le plus jeune président de l'histoire du pays avec un discours de centre droit (même s'il refuse cette étiquette, car il se dit être de "centre gauche") et bien qu'il n'ait aucune expérience en politique, selon un article du journal espagnol El País.

"Mon père a non seulement laissé son empreinte en tant qu'entrepreneur, mais c'est aussi un philanthrope et un homme politique remarquable", a déclaré Daniel Noboa, qu'il a décoré en octobre, rapporte Infobae.

Après sa victoire, Daniel Noboa, a remercié le peuple équatorien de l'avoir élu. "Demain, nous commencerons à travailler à la reconstruction d'un pays qui a été durement touché par la violence, la corruption et la haine".

Luisa González, l'héritière politique de l’ancien président Rafael Correa, sera la rivale de Daniel Noboa au prochain tour qui aura lieu le 13 avril prochain.

Photo : Unsplash/Arnaud Jaegers

L'élection de Daniel Noboa en 2023 indique que l'Équateur parie sur le changement, après la dérive violente du pays due à la présence accrue de groupes criminels internationaux et de gangs locaux.

L'Équateur est aujourd'hui en proie à la violence et au commerce mondial des substances illicites et les informations font régulièrement état d'assassinats, rapporte le New York Times.

L'Équateur a toujours été un pays pacifique, du moins si on le compare à d'autres nations comme la Colombie, mais depuis des décennies, les groupes armés et les cartels ont fait leur apparition et Daniel Noboa souhaite éradiquer ces organisations criminelles...

En 2016, la Colombie a signé un processus de paix historique avec le commandant en chef des FARC, mais les cartels se sont déplacés depuis vers l'Équateur, rapporte le New York Times. Le nouveau gouvernement parviendra-t-il à éradiquer la violence et le narcotrafic ?

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