La communauté internationale au chevet de la Syrie lors d’une conférence à Paris

Une conférence internationale sur la Syrie
La troisième rencontre
Un sommet organisé par la France
Les représentants de la communauté internationale
Les puissances absentes
Un nouveau pouvoir sous surveillance
Une région en plein bouleversement
Un nouveau gouvernement
Protéger la transition politique
La reprise du dialogue
Un processus fragile
Un pays dévasté
La levée des sanctions
Une démarche soutenue par la France
Des financements considérables à trouver
Une déclaration commune
Lutter contre l’extrémisme et le terrorisme
Pour une transition réussie
Une conférence internationale sur la Syrie

Une conférence internationale sur la Syrie a eu lieu à Paris ce jeudi 13 février afin d’évoquer les défis auxquels ce pays est confronté, quelques semaines seulement après la chute de Bachar El-Assad.

La troisième rencontre

La France compte jouer un rôle important dans la reconstruction de cet État du Proche-Orient à travers cette rencontre, la troisième depuis le changement de régime, après celles qui ont eu lieu en Jordanie et en Arabie saoudite.

Un sommet organisé par la France

Le sommet a eu lieu en présence du président français, Emmanuel Macron, et de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Assaad Hassan el-Chibani, le ministre des Affaires étrangères des autorités de transition syriennes, était aussi présent.

Les représentants de la communauté internationale

Outre le nouveau chef de la diplomatie syrienne, « des représentants de pays arabes, du G7 et de pays européens » ont participé à la conférence, indique France 24.

Les puissances absentes

Malgré leur rôle décisif pour la transition en Syrie, les États-Unis n’ont été présents qu’à titre d’observateur. Israël et les représentants des Kurdes syriens étaient, quant à eux, absents.

Un nouveau pouvoir sous surveillance

Moins médiatisée que les pourparlers entre les États-Unis et la Russie sur la guerre en Ukraine, cette rencontre « illustre l'attention de la communauté internationale, qui surveille le nouveau pouvoir comme le lait sur le feu et veut encourager la transition syrienne », précise France 24.

Une région en plein bouleversement

Changement de régime en Syrie, recul de l’influence iranienne, conflit israélo-palestinien, montée en puissance de la Turquie… cette région du monde est en plein bouleversement et elle fait partie des points chauds de l’échiquier géopolitique mondial !

Un nouveau gouvernement

Damas a annoncé la nomination dès le 1er mars d’un gouvernement reflétant la diversité du peuple syrien, composé d’une mosaïque de confessions. Mais le passé djihadiste du nouvel homme fort, Ahmed al-Chaara, suscite la méfiance des Occidentaux.

Protéger la transition politique

Pour la France et l’Europe, l’une des finalités de ce dialogue est de protéger la transition politique syrienne et d’éviter l’ingérence étrangère, notamment d’États autoritaires, dans les affaires de ce pays.

La reprise du dialogue

Fermée sous le régime de terreur d’Assad, l’ambassade de France à Damas devrait rouvrir prochainement. Par ailleurs, le nouveau président syrien sera reçu « dans les prochaines semaines » par Emmanuel Macron, rappelle la présidence française, citée par France 24.

Un processus fragile

« Pour le moment, Ahmed al-Charaa n'a pas commis d'erreur, mais ça reste fragile et il y a des interrogations pour la suite », estime Michel Duclos, l'ancien ambassadeur de France en Syrie, interrogé par l'AFP.

Un pays dévasté

Outre les enjeux strictement politiques, l’un des principaux défis de la Syrie est la reconstruction d’un pays ruiné et ravagé par 14 ans de guerre civile, durant lesquelles plus de 500 000 personnes ont perdu la vie et des millions d’autres ont dû fuir.

La levée des sanctions

En cours d’examen à Bruxelles, la levée des sanctions contre la Syrie est une étape dans ce sens. De premiers allègements pourraient être décidés rapidement, mais la fin des sanctions bancaires et financières nécessite l’aval de Washington.

Une démarche soutenue par la France

Cité par Euronews, Jean-Noël Barrot a appelé à une « levée rapide » de ces sanctions qui, selon lui, « ne peuvent plus constituer un obstacle au redressement et à la reconstruction de la Syrie. »

Des financements considérables à trouver

« Sans appui financier substantiel, la transition ne peut pas fonctionner », estime une source diplomatique européenne, citée par France 24. La reconstruction du pays a été chiffrée à 400 milliards de dollars par l’ONU.

Une déclaration commune

À l’issue du sommet, la Syrie, la Turquie, le Liban, le Canada, le Japon et plusieurs pays européens (France, Allemagne, Italie, Grèce) ont signé une déclaration commune, sans les États-Unis.

Lutter contre l’extrémisme et le terrorisme

Le texte engage les parties prenantes à soutenir les nouvelles autorités de Damas pour « lutter contre toutes les formes d'extrémisme et de terrorisme et empêcher la résurgence d'organisations terroristes sur le sol syrien. »

Pour une transition réussie

Par ailleurs, les États signataires appellent à une coopération internationale pour le « succès de la transition post-Assad dans le cadre d'un processus qui doit être mené par les Syriens ». Espérons que la Syrie prenne rapidement le chemin de la démocratie !

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