La proposition de Zelensky pour un accord de paix avec la Russie

L'Europe, garante de la paix
Un minimum de 200 000 casques bleus
Prendre des mesures collectives face à la menace russe
Les objectifs de la mission des Casques bleus
Les troupes internationales doivent répondre aux exigences de la Russie
Le retour de Trump remet en question la position de Zelensky sur la guerre
Pas de force de maintien de la paix sans les États-Unis
Inquiétude quant à un accord conclu dans le dos de l'Ukraine
« Une victoire pour Trump, pas pour Poutine »
Trump menace la Russie de sanctions
La stratégie économique mise en avant par Trump
La Russie serait favorable aux négociations
Moscou consolide son avance à Kharkiv
Des conditions de paix inacceptables pour l'Ukraine
Les garanties réclamées par Zelensky
Zelensky exhorte l'Europe à renforcer sa défense et son leadership mondial
L'Europe, garante de la paix

Zelensky a évoqué la nécessité de déployer 200 000 casques bleus européens pour garantir un accord de paix avec la Russie. Cette proposition intervient dans un contexte de changement politique aux États-Unis, marqué par le retour de Donald Trump à la présidence. Zelensky soutient qu'une telle force de maintien de la paix est essentielle pour prévenir de futures attaques russes et consolider tout cessez-le-feu.

Un minimum de 200 000 casques bleus

Lors d'une table ronde qui a suivi son discours au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le président ukrainien a souligné la nécessité d'un contingent de 200 000 casques bleus européens pour une mission de paix efficace. « De tous les Européens, 200 000 est un minimum. C'est un minimum, sinon ce n'est rien », a-t-il déclaré, soulignant l'ampleur de l'effort nécessaire pour assurer la stabilité dans la région, rapporte France24.

Prendre des mesures collectives face à la menace russe

Il a également exhorté les dirigeants européens à ne pas se focaliser sur les éventuelles actions de Donald Trump. Il a plutôt insisté sur la nécessité d'une action commune pour défendre le continent contre l'agression russe, selon The Guardian.

En photo : rencontre de cinq ministres européens de la Défense en janvier 2025

Les objectifs de la mission des Casques bleus

Les principaux objectifs de la mission proposée pour les casques bleus sont de protéger les civils et le personnel des Nations unies, de surveiller les frontières contestées dans des endroits comme le Donbass, d'agir en tant que force neutre dans les zones de conflit et de fournir une formation et un soutien à l'armée ukrainienne.

Les troupes internationales doivent répondre aux exigences de la Russie

Selon Jean de Gliniasty (photo), directeur de recherche à l'IRIS, l'Ukraine demande une force internationale importante en raison des conditions imposées par la Russie dans les accords d'Istanbul de 2022, qui prévoient de réduire l'armée ukrainienne à 50 000 hommes. Cela laisserait le pays sans défense face à une éventuelle violation du pacte. « C'est irréaliste, mais il est logique de faire monter les enchères », a déclaré M. De Gliniasty dans une interview accordée à TF1.

Le retour de Trump remet en question la position de Zelensky sur la guerre

La guerre en Ukraine, fortement soutenue par Joe Biden, connaît un rebondissement avec le retour de Donald Trump à la présidence américaine. Trump promet de mettre fin rapidement au conflit, ce qui incite Zelensky à revenir sur son précédent refus de négocier avec la Russie.

Pas de force de maintien de la paix sans les États-Unis

« Même si certains amis européens pensent que c'est possible, non, ce n'est pas possible. Personne ne prendra de risques sans les États-Unis », a déclaré Zelensky lors d'une interview accordée à Bloomberg au Forum économique mondial de Davos, en Suisse.

Inquiétude quant à un accord conclu dans le dos de l'Ukraine

Avec les récentes discussions sur une éventuelle réduction de l'aide militaire à Kyiv et un rapprochement apparent entre Donald Trump et le Kremlin, Zelensky a exprimé son inquiétude quant à l'exclusion de l'Ukraine des négociations visant à mettre fin au conflit. « Nous ne voulons pas que cela se passe dans le dos de l'Ukraine », a-t-il déclaré, soulignant l'importance de la participation active de Kyiv à tout accord, a rapporté infobae.com.

« Une victoire pour Trump, pas pour Poutine »

Selon la même source, Zelensky a assuré que « la fin de la guerre devrait être une victoire pour Trump, pas pour Poutine. Poutine n'est personne pour lui (...) S'il peut nous garantir cette sécurité forte et irréversible pour l'Ukraine, nous avancerons sur la voie diplomatique ».

Trump menace la Russie de sanctions

Donald Trump mise sur les pressions commerciales pour résoudre les conflits armés et a prévenu sur Truth Social : « sans accord, je n'ai pas d'autre choix que d'imposer des niveaux élevés de taxes, de droits de douane et de sanctions sur tout ce que la Russie vend aux États-Unis et à d'autres pays ».

La stratégie économique mise en avant par Trump

S'exprimant lors du Forum économique mondial de Davos, Donald Trump a proposé une stratégie économique pour accélérer la fin de la guerre en Ukraine. « Si les prix du pétrole étaient plus bas, la guerre en Ukraine prendrait fin immédiatement », a-t-il déclaré, selon France24.

La Russie serait favorable aux négociations

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov (photo), a indiqué qu'il y avait une petite chance de parvenir à des accords avec la nouvelle administration de Donald Trump. S'adressant à Interfax, Ryabkov a déclaré que, bien que les capacités de négociation de Trump soient encore incertaines, « comparé au désespoir pendant l'administration de Joe Biden, il y a maintenant une petite chance », précise France24.

Moscou consolide son avance à Kharkiv

Dans le même temps, le gouvernement russe a annoncé la prise d'une autre ville dans la province de Kharkiv, au nord-est de l'Ukraine.

Des conditions de paix inacceptables pour l'Ukraine

Le Kremlin a défini ses exigences pour un éventuel accord de paix avec l'Ukraine. Celles-ci comprennent le retrait de l'armée ukrainienne, la reconnaissance par Kyiv des territoires annexés par la Russie et la renonciation de l'Ukraine à adhérer à l'OTAN. Ces conditions ont été catégoriquement rejetées par le gouvernement ukrainien, qui les considère comme inacceptables, a rapporté France24.

Les garanties réclamées par Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que l'intégration de l'Ukraine à l'OTAN constituerait la meilleure protection contre une potentielle agression russe. Cependant, il a admis que plusieurs nations telles que les États-Unis, l'Allemagne, la Slovaquie et la Hongrie expriment des réticences concernant cette adhésion. Face à ces obstacles, il a suggéré comme mesure provisoire le déploiement de 200 000 casques bleus européens, afin de compenser l'absence de garanties sécuritaires que procurerait l'adhésion au traité de l'OTAN.

Zelensky exhorte l'Europe à renforcer sa défense et son leadership mondial

Zelensky affirme que l'Europe doit s'imposer comme un acteur mondial « indispensable » pour éviter d'être mise à l'écart par les États-Unis dans les négociations de paix avec la Russie.

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