La Russie et l'Iran signent un traité de partenariat, malgré un problème majeur

L'alliance entre l'Iran et la Russie
Le Traité de partenariat stratégique global
5 ans de préparation
Un rapprochement stratégique
Un traité similaire avec la Corée du Nord
Les amis doivent s'entraider
La Russie face au monde
Un fournisseur fiable de drones
La seule chose sur laquelle ils ne sont pas d'accord
Controverse sur la Crimée
L'ntégrité territoriale
Le différend territorial de l'Iran
Moscou se range du côté des Émirats arabes unis
Des menaces voilées ?
Des relations parfois houleuses
Plus qu'un ennemi commun
L'alliance entre l'Iran et la Russie

L'Iran et la Russie signent un traité de partenariat qui rapproche Téhéran et Moscou dans de nombreux domaines. Toutefois, un point de désaccord est à l'origine de frictions entre les deux nations.

Le Traité de partenariat stratégique global

Officiellement appelé Traité de partenariat stratégique global entre la Russie et l'Iran, des sources du Kremlin citées par le site d'information Politico affirment qu'il couvre « le commerce, l'investissement, le transport, la logistique, la sphère humanitaire et les questions d'actualité sur l'agenda régional et international ».

5 ans de préparation

Selon Newsweek, le traité comprend 47 articles et est en cours d'élaboration depuis cinq ans. Il couvrirait également les domaines de l'information et de la cybersécurité, de la lutte contre le terrorisme, de l'énergie nucléaire et du crime organisé.

Un rapprochement stratégique

Le traité devrait notamment rapprocher Téhéran et Moscou sur le plan politique et militaire.

Un traité similaire avec la Corée du Nord

Politico écrit que l'accord est similaire au traité signé entre le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à Pyongyang en juin 2024.

Les amis doivent s'entraider

Depuis lors, des rapports font état d'au moins 10 000 soldats nord-coréens envoyés dans la région russe de Koursk pour aider Moscou à combattre les troupes ukrainiennes.

La Russie face au monde

L'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2024 a pratiquement isolé Moscou des nations occidentales et de leurs alliés mondiaux, obligeant le Kremlin à renforcer les quelques alliés qui lui restent.

Un fournisseur fiable de drones

On sait par exemple que l'Iran a fourni à la Russie des drones Shahed, qu'elle a utilisés pour cibler des infrastructures civiles et des centrales électriques en Ukraine.

La seule chose sur laquelle ils ne sont pas d'accord

Toutefois, une question divise toujours les gouvernements russe et iranien et pourrait révéler les sentiments de Téhéran à l'égard de la guerre menée par Poutine en Ukraine.

Controverse sur la Crimée

Newsweek écrit que, selon le magazine Middle East Eye, l'Iran a rejeté l'annexion par la Russie de la péninsule de Crimée appartenant à l'Ukraine.

L'ntégrité territoriale

Selon Newsweek, si l'Iran ne reconnaît pas la Crimée comme faisant partie de la Russie, c'est en raison d'une clause du traité sur l'intégrité territoriale, un sujet brûlant tant pour Moscou que pour Téhéran.

Le différend territorial de l'Iran

L'Iran et les Émirats arabes unis se disputent actuellement trois îles dans le golfe Persique. Le pays, alors sous le règne du Shah, les aurait occupées au début des années 70.

Moscou se range du côté des Émirats arabes unis

Le média Iran International a écrit qu'en décembre 2023, le gouvernement de Téhéran a protesté contre la Russie qui soutenait la revendication des Émirats arabes unis sur les îles.

Des menaces voilées ?

À l'époque, un représentant du ministère iranien des Affaires étrangères avait déclaré que Téhéran ne montrerait pas « la moindre hésitation à maintenir son intégrité territoriale ».

Des relations parfois houleuses

Cette situation met les relations entre la Russie et l'Iran dans une position délicate. Newsweek rapporte qu'en 2022, l'Associated Press a révélé que des troupes iraniennes aidaient directement les soldats russes en Crimée.

Plus qu'un ennemi commun

La Russie et l'Iran se sont rapprochés ces dernières années, en partie parce qu'ils partagent le même antagonisme à l'égard des États-Unis et de l'Occident. Mais cela suffit-il à en faire des alliés ?

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