Le Canada a renforcé considérablement ses forces navales pour les moderniser
Le 28 juin dernier, le ministère de la Défense du Canada a officiellement confirmé le début de la construction de la nouvelle flotte de destroyers navals du pays, destinée à remplacer de nombreux navires vieillissants de la Marine royale canadienne.
Selon un communiqué du gouvernement, le ministre de la Défense, Bill Blair, a été rejoint par le président du constructeur Irving Shipbuilding, Dirk Lesko, et par le commandant de la marine royale canadienne, le vice-amiral Angus Topshee, pour célébrer le début de la construction de la nouvelle flotte.
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Ce projet de construction navale sera le plus important au Canada depuis la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit d'une étape historique pour la Marine royale canadienne, selon Bill Blair, qui a indiqué que les nouveaux navires seront connus sous le nom de destroyers de classe River.
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Blair a également déclaré que les nouveaux destroyers du pays fourniraient aux forces armées canadiennes "les outils dont elles ont besoin pour défendre nos intérêts nationaux pendant les décennies à venir" et permettraient au Canada de déployer une "flotte de navires de guerre à la pointe de la technologie et prête au combat".
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Le projet de nouvelle flotte canadienne a prévu un budget de 56 à 60 milliards de dollars pour la construction de 15 navires de guerre de classe River, qui seront construits à Halifax par Irving Shipbuilding et Lockheed Martin Canada-BAE Systems, selon le site ukrainien Militarnyi.
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Selon CBC News, ce projet d'une durée de 25 ans devrait créer jusqu'à 10 000 nouveaux emplois et générer plus de 40 milliards de dollars pour l'économie canadienne durant la période de construction.
Les nouveaux navires remplaceront les destroyers de classe Iroquois et les frégates de classe Halifax. Ils fonctionneront également comme des navires multifonctionnels de pointe, capables de remplir les mêmes fonctions que leurs prédécesseurs.
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Le communiqué du gouvernement canadien décrit ces navires comme rapides et maniables, mais aussi comme capables d'assumer les fonctions anti-aériennes et anti-sous-marins d'un navire de guerre. Et le destroyer de classe River possède également des atouts plus originaux.
Les nouveaux navires canadiens peuvent en effet réaliser des missions plus importantes d'escorte de flottes, combattre au sein d'un groupement tactique et se défendre contre un large éventail de menaces auxquelles la marine canadienne pourrait être confrontée lorsqu'elle navigue en haute mer.
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"La classe River sera la principale composante de la puissance de combat maritime du Canada, ce qui nous permettra de continuer à surveiller et à défendre nos eaux territoriales et de contribuer largement aux opérations navales internationales aux côtés de nos alliés", indique le communiqué de presse.
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"Nous devons construire ces navires pour garantir la protection et la défense de nos eaux, notre souveraineté et notre sécurité dans un monde de plus en plus dangereux", a déclaré le vice-amiral Topshee, selon CBC News.
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L'officier supérieur a aussi déclaré que les nouveaux navires de la Marine royale canadienne étaient semblables à ceux construits pour ses alliés britanniques et australiens, tout en précisant que leur utilisation serait différente.
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Le vice-amiral Topshee a déclaré ceci : "Pour eux, il s'agit d'escortes de combat anti-sous-marin. Pour nous, il s'agit d'une plate-forme de commandement et de contrôle, d'une plateforme de destroyer de guerre aérienne".
"Il s'agit donc d'un destroyer traditionnel capable de faire tout ce qu'un navire de guerre doit pouvoir faire, partout dans le monde", a ajouté le vice-amiral.
Selon le gouvernement canadien, la flotte est basée sur le modèle de navire de guerre de type 26 construit par BAE Systems pour le Royaume-Uni et l'Australie. Toutefois, les bateaux de guerre du Canada seront dotés de capteurs, de radars et d'armes de meilleure qualité.
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Le ministre Blair et le vice-amiral Topshee ont révélé les noms des trois premiers navires de la nouvelle flotte de quinze bateaux lors de l'événement annonçant le début de la construction. Ils seront connus sous le nom de navires canadiens de Sa Majesté Fraser, Saint-Laurent et Mackenzie.
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