Les centres d'accueil pour migrants construits en Albanie dans le cadre du plan de Giorgia Meloni sont vides

L'une des mesures majeures de Giorgia Meloni
Suspension des transferts à cause du froid et du mauvais temps
Des centres d'accueil vides
Le personnel est rentré chez lui
Les employés des centres séjournaient dans des hôtels cinq étoiles
Des problèmes juridiques en Italie
Que dit l'Union Européenne ?
Des hommes adultes en bonne santé
Quels sont les pays sûrs ?
Un coût exorbitant
Une comparaison avec les camps de concentration
Une solution pourtant envisagée par l'Union européenne
La principale route migratoire
L'une des mesures majeures de Giorgia Meloni

L'expulsion des migrants vers des centres d'accueil en Albanie est considérée comme l'une des mesures majeures de la Première ministre italienne, Giorgia Meloni. Elle est également l'une des plus controversées.

Suspension des transferts à cause du froid et du mauvais temps

Cependant, ce projet est loin de pouvoir se réaliser. En effet, les arrivées de migrants diminuent en raison du mauvais temps. De plus, les conditions météorologiques défavorables ralentissent l'arrivée des bateaux sur l'île de Lampedusa.

Des centres d'accueil vides

En l'absence de migrants à déplacer, le centre de Gjäder, conçu pour 1 000 détenus et situé dans le nord-ouest de l'Albanie, est actuellement vide. D'une superficie de 70 000 mètres carrés, il a été construit l'année dernière par l'Italie.

 

Le personnel est rentré chez lui

Il ne reste en effet plus que sept employés dans ce centre. Le journal espagnol El País a rapporté une déclaration du ministère italien de l'Intérieur qui confirme que tous les policiers, les agents pénitentiaires et le personnel administratif sont rentrés en Italie, bien que le centre soit toujours en activité et que « les effectifs varient en fonction des besoins ».

Les employés des centres séjournaient dans des hôtels cinq étoiles

Selon El País, les agents et employés des centres de Shëngjin, situé à une heure de Tirana, et de Gjäder séjournaient dans des hôtels cinq étoiles de cette zone touristique et étaient désœuvrés par manque de détenus.

Des problèmes juridiques en Italie

Deux tentatives de Giorgia Meloni de transférer un groupe de migrants vers des centres d'accueil en Albanie ont été annulées par la justice italienne, et ils ont dû être rapatriés en Italie.

Que dit l'Union Européenne ?

La Cour de justice de l'Union européenne doit se prononcer sur le conflit entre les règles italiennes et européennes. C'est en effet le tribunal de Rome chargé de l'affaire qui l'a saisie, et Giorgia Meloni devra se plier à sa décision.

Des hommes adultes en bonne santé

Des hommes adultes en bonne santé, sans vulnérabilité physique ou psychologique, secourus dans les eaux internationales par des navires battant pavillon italien. Tels sont les individus que l'Italie est en droit de transférer vers les Balkans si elle veut respecter le droit international.

Quels sont les pays sûrs ?

Le gouvernement italien considère que l'Égypte et le Bangladesh sont des pays sûrs et que les migrants de ces nationalités peuvent être envoyés en Albanie. Cependant, l'Union européenne n'est pas de cet avis et elle a exclu presque toutes les nationalités arrivant en Italie par la mer, tout en réduisant la liste des pays sûrs.

Un coût exorbitant

Actuellement, le coût par migrant s'élève à 85 600 euros. Selon une estimation de la presse italienne, le grand centre d'accueil de Gjadër a représenté un coût de 800 millions sur cinq ans, et seules 24 personnes ont été déplacées. Ces dernières ont également été renvoyées en Italie par décision de justice quelques jours plus tard. Le coût exorbitant du plan de Giorgia Meloni est donc vivement critiqué.

Une comparaison avec les camps de concentration

La chaîne de télévision espagnole La Sexta a rapporté les propos du député italien Riccardo Magi qui considère qu'il s'agit d'une "colonie pénitentiaire, honteuse et absurde, qui présente toutes les caractéristiques d'un camp de concentration". Cette déclaration fait suite à la visite d'un groupe de parlementaires aux centres d'accueil en Albanie.

Une solution pourtant envisagée par l'Union européenne

Aujourd'hui, l'Europe se demande si l'ouverture de centres d'accueil en dehors de l'UE permettrait de contrôler le flux sans cesse croissant de migrants. Si certains pays européens restent sceptiques, d'autres voient dans le modèle de Giorgia Meloni une solution.

La principale route migratoire

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et l'UNICEF avaient prévu un afflux de plus de 30 000 migrants par an en 2024, et Lampedusa, l'une des îles italiennes les plus proches de l'Afrique du Nord, est restée le principal point d'arrivée des réfugiés en Méditerranée centrale.

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