Quel sera l'impact des sanctions de Trump à l'encontre de la Cour pénale internationale ?

De lourdes conséquences
Le bastion de la justice mondiale
La réponse de la CPI
Quel sera l'impact du décret de Trump ?
Déjà Vu
Trump est venu en aide à son allié du Proche-Orient
Le Hamas est aussi en ligne de mire
Un impact indirect
Qui a été ciblé ?
Les alliés devront se rallier à la cause de Trump
Gel des biens et des avoirs
Une condamnation générale
Une majorité dénonce ces sanctions
Mandats et condamnations
De lourdes conséquences

Les récentes sanctions prises par Donald Trump à l'encontre de la Cour pénale internationale (CPI) pourraient avoir des conséquences désastreuses sur la capacité de l'institution à traduire en justice les pires criminels de guerre du monde.

 

Le bastion de la justice mondiale

Basée à La Haye, aux Pays-Bas, la CPI est la seule cour permanente au monde ayant une portée mondiale qui peut punir des crimes tels que les génocides et les crimes contre l'humanité.

"Des actions illégitimes et infondées"

Le décret signé par Trump l'accuse d'« actions illégitimes et infondées contre l'Amérique et son proche allié, Israël », rapporte l'agence Associated Press.

 

La réponse de la CPI

En réponse, la CPI a affirmé dans un communiqué son soutien indéfectible à son personnel et réaffirmé son engagement à rendre justice et à apporter de l'espoir à des millions de victimes innocentes d’atrocités à travers le monde.

Quel sera l'impact du décret de Trump ?

Mais à quoi correspondent exactement les sanctions de l'administration Trump et quel sera leur impact sur la capacité de la Cour à mener à bien sa mission de justice internationale ?

Déjà Vu

Au cours de son premier mandat, Trump a sanctionné une procureure de la CPI et son adjointe pour avoir enquêté sur des crimes de guerre commis en Afghanistan non seulement par les talibans, mais aussi par les troupes américaines et les agents des services de renseignement américains.

Trump est venu en aide à son allié du Proche-Orient

Cette fois, les sanctions imposées par Trump font suite à l’émission de mandats d’arrêt de la CPI contre le Premier ministre Benyamin Nétanyahou et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, en réponse à la mort de 48 000 Palestiniens à Gaza.

Le Hamas est aussi en ligne de mire

La CPI a également inculpé de crimes de guerre le commandant du Hamas, Mohammed Deif, bien qu'il ait été tué depuis lors dans le conflit.

Un impact indirect

Si les sanctions de Trump n'affecteront pas directement les activités de la CPI, elles pourraient bien entraver sa capacité à mener à bien ses enquêtes.

 

Qui a été ciblé ?

Cette fois, ce ne sont pas seulement les procureurs et les juges de la CPI qui ont été sanctionnés, mais aussi les employés et les agents de la CPI, ainsi que les membres de leur famille proche. Karim Khan, procureur britannique de la CPI, est considéré comme la première personne visée par les sanctions.

 

Les alliés devront se rallier à la cause de Trump

Les sanctions visent également toute autre personne susceptible de coopérer avec la CPI, tandis que les alliés des États-Unis devront s'opposer à toute action de la CPI dirigée contre les États-Unis ou Israël.

 

Gel des biens et des avoirs

Les sanctions elles-mêmes impliquent le gel éventuel des biens et des avoirs des personnes mentionnées précédemment, ainsi que l'interdiction d'entrer aux États-Unis, rapporte DW News.

Une condamnation générale

Selon Al Jazeera, l'action de Trump contre la CPI, dont le traité fondateur compte 125 pays signataires, a été largement condamnée.

 

Une majorité dénonce ces sanctions

En effet, 75 des 125 signataires se sont manifestés dans les 48 heures qui ont suivi l'annonce de Trump pour dénoncer les sanctions.

 

"Ce décret place les États-Unis du côté des criminels de guerre"

Reed Brody, procureur spécialisé dans les crimes de guerre, a déclaré à Al Jazeera : « Ce décret place les États-Unis du côté des criminels de guerre, au détriment des victimes de crimes graves qui cherchent à obtenir justice ».

 

Mandats et condamnations

La CPI a condamné 11 personnes depuis sa création officielle en 2002 et a délivré 33 mandats d'arrêt non scellés. Parmi les personnes visées figurent le dirigeant israélien Benyamin Nétanyahou, le Russe Vladimir Poutine et le chef de guerre ougandais Joseph Kony.

Chaque jour, nous vous proposons de nouveaux contenus captivants, cliquez sur "Suivre" pour ne rien manquer !

Et aussi