Ces catastrophes naturelles ont été les plus dévastatrices de l'année 2024

En matière de catastrophes naturelles, l'année 2024 a battu de nombreux records. Dans le monde entier, des milliers de personnes ont été victimes de glissements de terrain, d'inondations, de tempêtes et d'incendies de forêt.

En novembre, l'Organisation météorologique mondiale a déclaré que 2024 se profilait comme l'année la plus chaude jamais enregistrée, devançant ainsi 2023.

En 2024, la température des océans a également continué d'augmenter, entraînant des tempêtes et des cyclones plus meurtriers. Découvrez les pires catastrophes naturelles de cette année en lisant la suite.

À mesure que la température des océans augmente, les tempêtes tropicales deviennent chaque année plus violentes et plus fréquentes. Elles ont fait des centaines de victimes en 2024.

Le territoire français de Mayotte a été violemment balayé par le cyclone Chido à la mi-décembre, qui a tout détruit sur son passage. Selon TV5Monde, il y a eu près de 40 morts, des milliers de blessés et de nombreuses personnes sont encore disparues. La situation reste extrêmement difficile pour les habitants dont l'accès à l'eau potable, à l'électricité, à des logements décents, etc. reste une priorité.

Selon la chaîne de télévision américaine CNN, le cyclone Remal, qui a frappé l'Inde, a fait plus de 80 morts, causé des glissements de terrain, ainsi que des coupures d'eau et d'électricité.

Toutefois, le bilan du cyclone Remal est beaucoup moins lourd que celui du typhon Yagi. Les estimations font état de 800 morts. Selon l'organisation américaine à but non lucratif Center for Disaster Philanthropy, il s'agit du plus grand typhon tropical de 2024 dans la région asiatique.

Responsable de la plupart des 160 décès, la tempête tropicale Kristine/Trami a été la première à frapper. Selon le quotidien britannique The Guardian, il s'agit de l'une des plus meurtrières de l'année. Au total, six tempêtes majeures ont frappé les Philippines d'affilée, après le passage du typhon Yagi.

Selon le site web d'information américain Axios, la saison des ouragans dans l'Atlantique a été supérieure de 40 points à la moyenne 1991-2020. Une saison particulièrement intense.

Également selon Axios, l'ouragan Beryl est le plus précoce des ouragans de catégorie 5 de l'histoire. Il est apparu à la fin du mois de juin. Avec plus de 70 victimes, il fait partie des dix catastrophes naturelles les plus meurtrières de 2024.

La fin de la saison des ouragans s'est intensifiée dans la région de l'Atlantique. L'ouragan Hélène, décrit comme l'ouragan le plus meurtrier à frapper les États-Unis depuis Katrina en 2005, a fait plus de 200 victimes et a frappé les côtes de Floride et de Caroline du Nord du 24 au 27 septembre, suivi par l'ouragan Milton du 5 au 10 octobre.

Cependant, les inondations et les glissements de terrain occupent la première place dans la liste des catastrophes meurtrières, un phénomène en progression depuis une dizaine d'années. En effet, les tempêtes tropicales ne constituent pas les catastrophes naturelles les plus meurtrières pour 2024.

Selon la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), les inondations les plus graves, survenues en mai et en avril, ont fait plus de 500 morts en Afghanistan. Ce chiffre s'élève à plus de 1 000 morts au total cette année, si l'on y ajoute les pertes du Pakistan.

En Inde, plus de 300 personnes ont trouvé la mort lors des glissements de terrain survenus le 30 juillet, qui ont également emporté plus de 200 bâtiments de plusieurs localités et villes, selon l'agence de presse britannique Reuters.

Plus de 200 personnes ont trouvé la mort lors des glissements de terrain et des inondations qui ont suivi des pluies intenses dans la région de Valence, en Espagne. Cette dépression à la force inégalée a dévasté plus de 70 villes, selon le journal espagnol El País.

À la suite de la catastrophe, de nombreuses villes sont restées sous l'eau pendant des semaines. D'après le quotidien britannique The Guardian, les inondations ont fait 155 morts et ont contraint 540 000 personnes à quitter leur domicile dans l'État du Rio Grande do Sul. Ce sont les pires inondations que le Brésil ait jamais connues.

Au moins 1 250 personnes se sont retrouvées sans abri à la suite de la catastrophe survenue en Papouasie-Nouvelle-Guinée, selon l'agence de presse mondiale AP News. En mai, plus de 600 personnes ont trouvé la mort dans un gigantesque glissement de terrain, considéré comme le plus meurtrier de l'année 2024.

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