Potentiels successeurs de Macron : qui pourrait prendre la relève à l'Élysée s'il démissionne ?

Un contexte politique très incertain
Emmanuel Macron peut-il tenir ?
Des prétendants potentiels
Édouard Philippe (Horizons)
Gabriel Attal (Renaissance)
Bruno Le Maire (Renaissance)
Gérald Darmanin (Renaissance)
Michel Barnier (Les Républicains)
Laurent Wauquiez (Les Républicains)
Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise)
François Ruffin (ex-La France insoumise)
François Hollande (Parti socialiste)
Raphaël Glucksmann (Place publique)
Bernard Cazeneuve (La Convention)
Marine Tondelier (Les Verts)
Marine Le Pen (Rassemblement national)
Jordan Bardella (Rassemblement national)
Un contexte politique très incertain

Plus aucune certitude n’existe dans la vie politique française depuis la dissolution de l’Assemblée nationale de juin dernier. Michel Barnier, le troisième Premier ministre depuis le début de l’année, est menacé par une motion de censure imminente.

Emmanuel Macron peut-il tenir ?

Dans ce contexte, les appels à la démission d’Emmanuel Macron commencent à se multiplier. Le président de la République est largement dépossédé de ses pouvoirs depuis qu’il a perdu sa majorité au Parlement et certains le voient comme le principal responsable du chaos actuel.

Des prétendants potentiels

Dès lors, une élection présidentielle anticipée n’est plus totalement exclue et certains prétendants commencent déjà à fourbir leurs armes. Un tour d’horizon en images des candidats potentiels.

Édouard Philippe (Horizons)

Maire du Havre et Premier ministre d’Emmanuel Macron de 2017 à 2020, Édouard Philippe se prépare depuis longtemps à succéder à son ancien mentor. Parviendra-t-il à imposer son parti Horizons parmi les forces de la droite et du centre ?

Gabriel Attal (Renaissance)

Gabriel Attal a coupé les ponts avec le chef de l’État depuis la dissolution qui a écourté son passage à Matignon. Mais cet ambitieux prépare déjà le coup d’après et il s’en donne les moyens en ayant pris la tête du parti Renaissance et de son groupe à l’Assemblée nationale.

Bruno Le Maire (Renaissance)

Ministre de l’Économie pendant sept ans, Bruno Le Maire est provisoirement en retrait de l’arène politique, mais ses ambitions élyséennes sont connues. Cependant, son nom est associé à la crise budgétaire actuelle, ce qui représente une difficulté sérieuse pour la suite.

Gérald Darmanin (Renaissance)

Un autre ancien ministre à la longévité importante sous les mandats d’Emmanuel Macron : Gérald Darmanin. Redevenu député, l’élu du Nord est très visible médiatiquement et il compte, lui aussi, se positionner pour la prochaine présidentielle.

Michel Barnier (Les Républicains)

Actuellement en grande difficulté, Michel Barnier pourrait néanmoins s’imposer à la tête de la droite et du centre et viser plus haut si jamais il parvient à surmonter la censure.

Laurent Wauquiez (Les Républicains)

Enfin, Laurent Wauquiez pense depuis longtemps à la présidentielle malgré sa relative discrétion. L’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a pris dans ce but la tête du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale à l’issue des élections législatives.

Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise)

Figure très controversée, Jean-Luc Mélenchon n’en reste pas moins le leader incontesté de l’une des principales forces de gauche, La France insoumise (LFI). Candidat à trois reprises à la présidentielle, l’ancien socialiste brigue une quatrième candidature à l’Élysée.

François Ruffin (ex-La France insoumise)

Ancien membre de LFI, le député de la Somme François Ruffin a rompu avec le parti cette année, tant sur le plan personnel que politique. Considéré parfois comme un point de ralliement des partis de gauche, il pourrait s’imposer comme une figure plus consensuelle que Mélenchon.

François Hollande (Parti socialiste)

L’ancien président de la République socialiste est redevenu député à la faveur de la dissolution et il n’exclut pas de retenter sa chance à la prochaine élection présidentielle. D’abord jugé improbable, un tel scénario n’a plus rien de fantaisiste.

Raphaël Glucksmann (Place publique)

Allié avec le PS, le charismatique leader du parti Place publique a mené avec succès la liste commune aux élections européennes de cette année. Parviendra-t-il à s’imposer comme un recours pour une candidature de gauche modérée ?

Bernard Cazeneuve (La Convention)

L’ancien Premier ministre de François Hollande a de son côté quitté le PS pour lancer son propre mouvement. Envisagé pour diriger le gouvernement l’été dernier, il reste une option crédible pour l’électorat social-démocrate.

Marine Tondelier (Les Verts)

La dirigeante des Verts est devenue cette année l’une des représentantes en vue de l’union de la gauche. Elle pourrait porter les couleurs de son parti lors de la prochaine élection présidentielle.

Marine Le Pen (Rassemblement national)

Longtemps jugée favorite par certains commentateurs, Marine Le Pen est menacée par une potentielle inéligibilité à cause de son implication dans l’affaire des assistants parlementaires de son parti, le Rassemblement national (RN). Le verdict est prévu pour le 31 mars 2025.

Jordan Bardella (Rassemblement national)

Si Marine Le Pen était empêchée de concourir, le jeune président du RN, Jordan Bardella, s’imposerait naturellement comme candidat de substitution, même si son inexpérience est un vrai handicap pour briguer la magistrature suprême.

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