Ce couple de Canadiens a déménagé en Russie pour échapper au "wokisme" et s'est fait expulser... découvrez pourquoi

Le Canada : faut-il l'aimer ou le quitter ?
Réfugiés du
Un espace sans LGBTQI+
Quitter le pays à tout prix
Vladimir Poutine, héros du peuple ?
Le Grand Nord, plus blanc
Les colons venus du Canada
Le
Il n'y a pas beaucoup de Canadiens en Russie ces jours-ci
Regardez, nous passons à la télé !
Et ils se disent Canadiens ?
Ils ne parlent pas la langue
Pas assez d'argent
La Russie, une dictature ?
La vie en Russie n'est pas facile
Loin de l'exploitation agricole rêvée
Le Canada n'est pas si mal après tout...
Au pays de Poutine, tout n'est pas rose
Un mot qui a fait toute la différence
Comment
Les Feenstra quittent la Russie
De retour au Canada ?
Le Canada : faut-il l'aimer ou le quitter ?

À chaque cycle électoral, certaines personnes affirment que si tel ou tel candidat ou parti gagne, elles quitteront définitivement le pays. C'est exactement ce qu'a fait un couple de Canadiens qui a obtenu bien plus que ce à quoi il s'attendait. Mais, l'herbe est-elle réellement plus verte ailleurs ?

Réfugiés du "wokisme"

Arend et Anneessa Feenstra, des chrétiens de droite d'origine néerlandaise de la province de la Saskatchewan, au Canada, ont décidé de s'installer en Russie, avec leurs huit enfants, afin d'échapper au "wokisme". Pour rappel, ce mouvement vise à mettre en œuvre des changements progressistes dans la société, tels que l'écriture inclusive ou les droits de la communauté LGBTQI+.

Photo : Countryside Acres / YouTube

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Un espace sans LGBTQI+

"Nous ne nous sentions plus en sécurité pour nos enfants à l'avenir", a déclaré Arend Feenstra à la télévision publique russe, cité par 'Pink News'.

Quitter le pays à tout prix

"Au Canada, il y a beaucoup d'idéologie de gauche, des lois en faveur de la communauté LGBTQI+, des valeurs avec lesquelles nous ne sommes pas d'accord et que l'on enseigne aujourd'hui dans les écoles, et nous voulions nous en éloigner pour nos enfants", a déclaré Arend Feenstra.

Photo : denin lawley / Unsplash

Vladimir Poutine, héros du peuple ?

Vladimir Poutine, malgré ses défauts tels que l'arrestation de prisonniers politiques et le déclenchement de quelques guerres, a de nombreux admirateurs qui voient en lui un protecteur du patriotisme, du conservatisme et des valeurs traditionnelles face à la démocratie libérale occidentale mondialisée.

Lire aussi : Combien la guerre en Ukraine coûte-t-elle à Vladimir Poutine ?

Le Grand Nord, plus blanc

C'est dans cet esprit que la famille originaire de la province de la Saskatchewan a quitté le Grand Nord pour se rendre dans des contrées encore plus reculées ! Mais, ont-ils eu raison ?

Photo : ivan lapyrin / Unsplash

Les colons venus du Canada

Le couple, qui gère une chaîne YouTube consacrée à la vie à la campagne, a déclaré que son objectif était d'acheter une ferme, d'en vivre, de s'agrandir et de faire en sorte que leurs enfants puissent, eux aussi, avoir un jour leur propre lopin de terre.

Photo : igor sporynin / Unsplash

Le "rêve russe"

Selon le 'Daily Kos', les représentants du gouvernement de Vladimir Poutine étaient ravis d'accueillir la famille Feenstra et l'ont même installée dans une ferme pour qu'elle puisse vivre le "rêve russe".

Il n'y a pas beaucoup de Canadiens en Russie ces jours-ci

Il faut dire que ce n'est pas tous les jours que des Canadiens s'installent à Nijni Novgorod !

Photo : Countryside Acres / YouTube

Regardez, nous passons à la télé !

La famille canadienne est d'ailleurs apparue dans quelques médias pro-russes, dont 'Russia Today', vantant son désir de vivre selon les valeurs chrétiennes orthodoxes.

Photo : Eureka News / X

Et ils se disent Canadiens ?

Oui, mais voilà. Ce n'était pas aussi simple que ça. Le premier problème rencontré par ces pionniers des temps modernes est qu'ils n'ont pas apporté de vêtements suffisamment résistants au froid. Heureusement, la famille a reçu des donations.

Photo : genpol / Unsplash

"Comme au Canada"

Une autre chose qui a été un peu un choc culturel pour la famille Feenstra, c'est qu'en Russie, personne ne nettoie les rues après la neige. À part cela, la famille a affirmé dans une vidéo YouTube que c'était "comme au Canada".

Photo : Countryside Acres / YouTube

Ils ne parlent pas la langue

De plus, la famille s'est heurté à un autre obstacle, celui de la langue. En effet, ils n'ont pas pris la peine d'apprendre un seul mot de russe avant de s'installer dans le pays. Ils peuvent certainement trouver des gens sympathiques qui parlent anglais !

Photo : Elena Mozhvilo / Unsplash

Pas assez d'argent

La langue s'est avérée être un véritable problème pour la famille Feenstra, car leur banque russe a gelé leurs avoirs après avoir reçu l'argent de la vente de leur propriété et de leurs biens au Canada.

La Russie, une dictature ?

La Russie, comme beaucoup de pays dans le monde, a apparemment de petites lois (ennuyeuses) sur le fait de recevoir de grosses sommes d'argent sur son compte bancaire et de ne pas déclarer où on les a eues. Le fait de ne pas disposer d'un traducteur a compliqué les choses, allez savoir pourquoi !

La vie en Russie n'est pas facile

La vie en Russie est apparemment très dure si l'on n'a pas d'argent, et la famille Feenstra a réalisé une vidéo pour parler de leurs griefs.

Loin de l'exploitation agricole rêvée

Les conditions de vie n'ont pas été faciles non plus. À un moment donné, la famille vivait à dix dans un appartement d'une seule chambre, deux des enfants étant malades.

Le Canada n'est pas si mal après tout...

"Je suis très déçue par ce pays à ce stade", a déclaré Anneessa Feenstra dans la vidéo YouTube aujourd'hui supprimée. "Je suis prête à prendre le premier avion et à partir sur le champ".

Photo : Guillaume Jaillet / Unsplash

Au pays de Poutine, tout n'est pas rose

Selon 'Pink News', la vidéo du clan Feenstra n'a pas plu aux autorités locales, et la famille a présenté ses excuses.

Un mot qui a fait toute la différence

Arend Feenstra a publié une nouvelle vidéo, intitulée "We're sorry and we'll do better" (Nous sommes désolés et nous ferons mieux), en majuscules. Il a affirmé qu'ils étaient frustrés "en" Russie, et non pas "par" la Russie. Cela a suffi à faire toute la différence.

Comment "s'excuser" en russe ?

"Nous sommes simplement venus ici pour vivre. Je veux une ferme ici, entouré de ma famille", a déclaré Arend Feenstra sur YouTube. "C'est notre maison, et nous n'avons pas l'intention de partir".

Photo : Countryside Acres / YouTube

Les Feenstra quittent la Russie

Enfin, 'TYT' rapporte que les époux Feenstra ne savaient pas qu'ils devaient passer un test de langue et de culture russes pour pouvoir rester, ce qui signifie qu'ils doivent partir à l'expiration de leur visa de touriste.

Photo : Countryside Acres / YouTube

De retour au Canada ?

En théorie, la famille pourrait quitter la Russie, revenir et se présenter à nouveau à l'examen. Toutefois, comme l'explique le chef de famille sur sa chaîne YouTube, chaque billet coûte environ 1 000 dollars américains (environ 921 euros), ce qui n'est pas facile pour une famille de dix personnes.

Photo : Countryside Acres /YouTube

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