Chine : une nouvelle génération d'astronautes envoyée dans la station spatiale Tiangong

Les plus jeunes astronautes à ce jour
Première ingénieure de l'espace
La nouvelle génération d'explorateurs de l'espace
L'énergie de la jeunesse
Relève de l'équipage permanent dans la station spatiale
Des briques imitant le sol lunaire
L'ambition lunaire
86 expériences
Six mois dans l'espace
Conclusion d'Elon Musk
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Programme civil ou militaire ?
Armes anti-satellites
Les plus jeunes astronautes à ce jour

La Chine a envoyé dans l'espace ses plus jeunes astronautes à ce jour. Deux des trois membres de l'équipage, nés dans les années 1990, effectuent leur tout premier vol spatial.

Première ingénieure de l'espace

En 2023, Wang Haoze, 34 ans, a intégré l’équipage de la mission Shenzhou 19, devenant la première ingénieure de vol spatial de Chine et la troisième femme de nationalité chinoise. Elle est aussi la deuxième astronaute issue d’une minorité ethnique mandchoue après Zhuang Xiaoguang.

"Une immense satisfaction"

"Mobiliser toutes mes cellules cérébrales et me concentrer entièrement sur l'exploration l'espace, c'est un peu comme lorsqu'on franchit un niveau de difficulté dans un jeu vidéo", a déclaré Wang Haoze auprès du site d'information Our China Story. "Après avoir surmonté tous les obstacles un par un, on éprouve une immense satisfaction".

La nouvelle génération d'explorateurs de l'espace

C'est ainsi que Wang Haoze et Song Lindong, ex-pilote de l'armée de l'air de 34 ans, ont rejoint une nouvelle génération d'explorateurs de l'espace dans le cadre de l'ambitieux programme spatial chinois.

L'énergie de la jeunesse

L'équipage est dirigé par Cai Xuzhe, 48 ans, qui avait participé à Shenzhou-14 en 2022, a déclaré aux médias chinois avant le décollage : "Leur énergie juvénile me fait me sentir plus jeune et encore plus confiant".

Relève de l'équipage permanent dans la station spatiale

Dans la nuit du 29 au 30 octobre 2024, les trois astronautes de Shenzhou 19 sont venus relever l’équipage de Shenzhou 18 à bord de Tiangong, la Station spatiale chinoise qui se trouve entre 340 et 450 km au-delà de la surface de la Terre. Le but de la mission ? Préparer l'envoi d'une équipe sur la lune.

Des briques imitant le sol lunaire

Les astronautes y mèneront un certain nombre d'expériences, notamment en exposant des briques fabriquées à partir de composants imitant le sol lunaire.

L'ambition lunaire

On espère que ces briques résisteront aux conditions de l'espace et qu'elles serviront à construire une station de recherche permanente sur la Lune, que la Chine espère achever d'ici à 2035.

86 expériences

Au total, 86 expériences ont été confiées à l'équipage "dans les domaines des sciences de la vie dans l'espace, de la physique de la microgravité, des matériaux, de la médecine et des nouvelles technologies", a déclaré fin octobre Lin Xiqiang, directeur adjoint de l'Agence spatiale chinoise (CMSA), rapporte Reuters.

Six mois dans l'espace

L'équipage restera à bord de la station spatiale jusqu'à fin avril ou début mai.

Conclusion d'Elon Musk

La Chine avance à grands pas dans la conquête spatiale et a de quoi inquiéter les États-Unis et notamment Elon Musk, le PDG de SpaceX, qui a indiqué sur X que le programme en question était bien plus avancé qu'on ne le pensait.

Photo : Compte X / Elon Musk.

Une "vitesse stupéfiante"

Le chef du commandement spatial américain, le général Stephen Whiting, a déclaré lors d'une conférence en avril que la Chine et la Russie avançaient à une "vitesse stupéfiante" en ce qui concerne les investissements dans l'espace, rapporte la BBC.

Un "réseau meurtrier"

Stephen Whiting a par ailleurs expliqué que "la Chine a triplé son réseau de surveillance et de collecte de renseignements depuis 2018 et il est devenu comme un réseau meurtrier au-dessus de l’océan Pacifique pour rechercher, suivre et cibler les capacités militaires de l’Amérique et de ses alliés".

Une "véritable course" à la Lune

Entre-temps, l'administrateur de la NASA, Bill Nelson, s'est dit préoccupé par le fait que les États-Unis et la Chine se livrent à une "véritable course" à la Lune.

Programme civil ou militaire ?

Bill Nelson est convaincu que la Chine veut être la première à revendiquer des territoires. "Nous pensons qu'une grande partie de leur soi-disant programme spatial civil est en réalité un programme militaire", a-t-il déclaré aux législateurs américains, rapporte The Guardian.

Armes anti-satellites

D'autres préoccupations concernent le développement d'armes anti-satellites qui pourraient détruire tous les engins spatiaux en orbite.

"Mission collective pour l'humanité"

Mais la Chine est catégorique : ce n'est pas du tout le cas. Il s'agit plutôt d'une "mission collective pour l'humanité", selon Li Yingliang, directeur du bureau général de technologie de l'Agence spatiale chinoise, rapporte la BBC.

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