Comment réduire l'empreinte carbone de son alimentation ?
Saviez-vous que votre alimentation peut avoir un impact significatif sur votre empreinte carbone ? Bien que le choix de changer de régime puisse sembler être un fardeau (surtout au début), il existe des substitutions simples que nous pouvons mettre en place au quotidien. Vous souhaitez en savoir un peu plus ? Continuez de lire cet article !
Et si nous jetions un coup d'œil à nos sources de protéines ? Le tofu, les haricots et les noix restent la meilleure option !
Pourtant, il n'est pas nécessaire de devenir végan. Si ce régime peut contribuer à réduire nos émissions liées à l'alimentation de près de 50 %, nous pouvons faire d'autres choix importants.
Remplacer une partie de la viande que nous mangeons par des protéines végétales peut réduire de 20 % notre empreinte carbone liée à l'alimentation, selon une étude de 'PLoS One' et citée par le 'New York Times'.
Un rapport publié en 2019 dans la revue médicale 'The Lancet' indique que certaines personnes mangent beaucoup plus de viande que nécessaire, en particulier aux États-Unis, en Europe et en Australie.
Les choix végans sont beaucoup plus simples qu'on ne le croit : certains plats font déjà partie de l'alimentation des Américains, comme les toasts à l'avocat. Mais il existe d'autres options.
Si vous aimez la viande, il est possible d'utiliser d'autres sources de protéine animale dont l'impact est bien moindre que celui du bœuf.
Il a un impact climatique beaucoup plus faible qu'un autre animal. Selon un article de 'Science', alors que le bœuf émet environ 17,7 kg de CO2 pour 50 grammes de protéines, le poisson d'élevage n'en émet que 3. Alors, pourquoi ne pas s'y mettre ?
Mais attention tout de même ! En effet, les poissons d'élevage ont une empreinte carbone plus élevée, tandis que les poissons sauvages peuvent contribuer à la surpêche et exercer une pression sur les écosystèmes océaniques. Lisez donc bien les étiquettes avant d'en acheter !
La volaille a une empreinte carbone plus faible que le poisson d'élevage, atteignant 2,9 kg de CO2 pour 50 grammes de protéines.
La source animale de protéines la plus respectueuse de l'environnement est l'œuf. Selon l'article de 'Science', cité par le 'New York Times', ils émettent 2,1 kg de CO2 pour 50 grammes de protéines.
Il vaut mieux consommer des poulets élevés en liberté. Ceux en cage posent de nombreux problèmes sanitaires et polluent davantage l'eau et l'environnement.
Les fruits et légumes ont une empreinte carbone nettement inférieure à celle des viandes et des produits d'origine animale, et constituent donc toujours un meilleur choix. Mais certains sont meilleurs pour l'environnement que d'autres.
Photo : Jonas Kakaroto / Unsplash
L'une des principales préoccupations liées aux fruits et légumes est le transport. Pourtant, il ne représente que 6 % des émissions mondiales liées à l'alimentation.
Certaines cultures périssables doivent être transportées par avion, une option hautement contaminante. En revanche, certains fruits comme les bananes, les pommes et les oranges durent plus longtemps et sont acheminés par bateau, avec moins d'émissions.
Photo : Gemma Supermarket fruit /Unsplash
Consommer des produits d'origine locale peut résoudre ce problème, mais il faut combiner cela avec un choix saisonnier pour éviter les fruits et les légumes cultivés dans des serres chauffées.
Quoi qu'il en soit, l'alimentation ne représente qu'une partie infime de notre empreinte carbone. Si beaucoup de gens adoptent un mode de vie plus sain, l'impact de nos choix n'est pas encore assez fort pour résoudre la crise climatique.
Et pourquoi ne pas adopter des politiques différentes ? Selon les Nations unies et le 'New York Times', elles auraient un impact bien plus significatif que des choix individuels.
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