Conflit armé entre l’Ukraine et la Russie : les enfants sont les plus touchés
De nombreuses images dévastatrices ont été diffusées sur les moments difficiles traversés par la population ukrainienne. Beaucoup d'Ukrainiens sont obligés de se battre, d’autres tentent de fuir ou de se cacher. Lorsqu'un pays est en guerre, certains enfants sont livrés à eux-mêmes. D’autres enfants ont "un peu plus de chance" et sont pris en charge par leur mère, après que le centre de pédiatrie ait été déplacé au sous-sol de l’hôpital. Dorénavant, comme on peut le voir sur cette photo, il s’agit d’un abri anti-bombes.
Depuis le début de l’invasion russe le 24 février 2022, des dizaines de milliers d’Ukrainiens ont quitté leur pays. Sur la photo, une mère et ses enfants attendent patiemment dans une gare. Ils ont quitté leur maison à Kiev et comptent bien aller se mettre à l’abri en Pologne.
Un jour après les attaques, on commençait à apercevoir les femmes et leurs enfants à la frontière slovaquo-ukrainienne. Beaucoup ont ramassé à la hâte ce qu'elles pouvaient et ont fui vers les pays voisins de l’Ukraine.
Accorder un peu de répit aux enfants est essentiel. Sur cette photo, on voit un centre d’accueil de réfugiés temporaire qui a été créé dans une école primaire locale, à l’est de la Hongrie. L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a déclaré qu’elle prévoyait quatre millions de réfugiés si la situation s’aggravait.
De nombreuses familles ont été séparées depuis le début de ce conflit. Sur la photo, un policier hongrois aide une petite fille à monter dans un train. Des milliers de réfugiés ukrainiens ont rejoint la gare de Záhony, située à la frontière ukraino-hongroise.
Le nombre de personnes qui se rassemblent encore aujourd’hui pour fuir a eu un énorme impact émotionnel sur les enfants. Sur la photo, prise le 1ermars, un homme réconforte un enfant au milieu de la foule rassemblée à la gare de Kiev, alors que des centaines de personnes tentent de quitter la ville. En effet, un immense convoi militaire russe se trouvait alors aux portes de Kiev et il n’était désormais plus sûr de rester dans la ville. Depuis, les attaques se sont intensifiées.
Photo : Getty Images (colorisation : The Daily Digest)
Chez les femmes comme les enfants, les larmes coulent à flot, des larmes de douleur mais aussi de tristesse. À cela s’ajoute la peur de l’inconnu. Parfois, ce sont des larmes de soulagement. C’est le cas de ces mères qui réussissent à rejoindre la Pologne avec d’autres réfugiés en provenance d’Ukraine.
Selon les Nations Unies, cette catastrophe est en passe de devenir la plus grande crise de réfugiés du siècle en Europe. Sur cette photo, une femme et son enfant ont fui vers la Moldavie. Les jours et les nuits sont extrêmement froids pour les enfants qui n’ont qu’une maigre protection.
Le 27 février, nous avons également pu apercevoir d’autres familles qui essayaient de traverser la frontière polonaise car les files d’attente pour pénétrer en Hongrie sont de plus en plus longues. Sur la photo, une femme et son enfant traversent la Pologne. Tous leurs biens tiennent désormais dans une poussette. Ils ont franchi la frontière à pied (pour fuir le conflit armé et se mettre en lieu sûr).
Sur la photo, une mère porte son enfant qui est enroulé dans une couverture. Elle a aussi sur elle tous ses effets personnels qu’elle a pu rassembler à la va-vite. Le 2 mars, ils ont franchi la frontière à Siret, en Roumanie. En une semaine, environ 660 000 personnes ont fui l’Ukraine pour rejoindre les pays limitrophes.
Et les enfants ont désespérément besoin de s’accrocher à quelque chose, ne serait-ce qu’un petit bout de leur maison. Cet enfant ukrainien a marché aux côtés de milliers de femmes et d’enfants qui ont traversé la frontière roumaine après le début des attaques russes. Les volontaires roumains les accueillent chaleureusement avec des boissons chaudes et de la nourriture. Ils leur fournissent aussi gratuitement des moyens de transport et d'hébergement.
Certaines personnes attendent depuis plusieurs jours pour traverser la frontière ukraino-polonaise. Quiconque veut traverser la frontière à pied est obligé de marcher pendant près de 20 kilomètres. Sur la photo, un homme avec un enfant dans ses bras est prêt à aller jusqu’au bout pour protéger et assurer un avenir à son enfant.
Sur la photo, un militaire ukrainien aide un enfant à traverser un pont dévasté par la guerre. Douze jours après le début de l’invasion, l’étau se resserre sur Kiev.
Selon les Nations Unies, la Pologne est le pays qui accueille pour le moment le plus grand nombre d’Ukrainiens. Jusqu’à ce jour, le pays en a accueilli 281 000, mais le chiffre ne cesse d’augmenter. Les enfants ont reçu des ours en peluche et d’autres articles provenant d’une boîte pour dons située dans la salle de sport d’une école primaire. L’école a été entièrement transformée en centre de réfugiés.
Se rendre de l’autre côté de la frontière. Sur la photo, un pompier roumain emmène un enfant ukrainien jusqu’à la frontière roumaine. La chaîne d’information Schengenvisainfo.com a indiqué l’arrivée de 26 000 réfugiés à la frontière entre la Moldavie et la Roumanie.
Pour beaucoup d’Ukrainiens, la survie reste le meilleur espoir. De nombreuses familles ont été séparées et elles ont dû laisser leurs biens derrière eux. Ceux qui peuvent retrouver leurs proches ont beaucoup de chance, et les enfants le savent. Désormais, ils «profitent» de ces instants simples comme le fait de revoir un membre de leur famille. Sur cette photo, un enfant court vers son père qui l’attend à la frontière polonaise.
Les frappes aériennes et les bombardements continuent de détruire le monde que ces enfants pensaient connaître. Sur la photo, on peut voir un enfant sur une balançoire. Il constate l’ampleur de la destruction causée par les bombardements russes. Selon Zelensky, 137 soldats sont morts le premier jour de l'invasion.
Le 28 février 2022, le président russe a déclaré que les civils pouvaient quitter «librement» la capitale. Pour beaucoup, c’est plus facile à dire qu’à faire. Comme cette mère (sur la photo), dont l’enfant a été traité dans un hôpital pédiatrique. Désormais, les enfants dorment au sous-sol de l’hôpital qui a été transformé en abri anti-bombes.
Les enfants qui doivent rester pour recevoir un traitement, comme les patients atteints d’un cancer, continuent à bénéficier d’un traitement au sous-sol de l’hôpital qui a été transformé en abri anti-bombes.
Sur la photo, deux enfants malades luttent pour leur vie dans un abri anti-bombes à Kiev. Le journal britannique The Guardian a rapporté les propos de Natalya Tyshchuk, une mère de famille : «Les conditions sont très minimes, mais au moins ici, nous nous sentons en sécurité. Je suis assise par terre, mais il n’y a pas de fenêtres. Les murs sont très épais et nous n’entendons pas le bruit des explosions, sauf si celles-ci sont très bruyantes.»
Dans le même hôpital, un enfant s’installe à une table pour dessiner. Pour l’instant, le monde entier attend de voir la suite des événements. The Guardian a confirmé que l’invasion avait couté la vie à de nombreux enfants depuis le début du conflit.
Sur la photo, des enfants de tous âges luttant contre le cancer sont déplacés dans le sous-sol du centre d’oncologie utilisé comme un abri anti-bombes. Ils ont déjà eu à se battre contre tant de choses dans leur vie. Ils n’ont pas de fenêtres, pas de lumière naturelle non plus. Ces enfants n'ont aucune échappatoire, du moins pour l’instant.