Covid-19 : Pirola, le nouveau sous-variant d’Omicron observé depuis la fin de l’été
La fin de l’été 2023 est marquée par le grand retour du Covid-19, avec l’irruption de nouveaux sous-variants et l’augmentation du nombre de cas et d’hospitalisations.
Tous les indicateurs sont actuellement en hausse : en France, le nombre d’actes médicaux pour suspicion de Covid a augmenté de 19% durant la semaine du 11 au 17 septembre par rapport à la semaine précédente, selon SOS Médecins.
Comment expliquer cette recrudescence ? Plusieurs sous-variants sont en circulation en ce moment : XBB.1.5 (ou « Kraken »), XBB.1.16 (« Arcturus ») et EG.5.1 (« Eris »).
Mais un nouveau venu a fait son apparition à la fin de l’été : BA.2.86, un sous-variant d’Omicron surnommé « Pirola » par les scientifiques.
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Contrairement à d’autres qui sont déjà classés comme préoccupants (« variants of concern ») ou d’intérêt (« variants of interest »), Pirola reste en cours d’investigation à ce stade (« variant under monitoring », ou VUM).
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Ce nouveau sous-variant a été détecté pour la première fois en juillet au Danemark, avant d’être classé comme VUM par l’Organisation mondiale de la santé le 17 août.
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Signe que les coronavirus continuent à se jouer des frontières, un premier cas de BA.2.86 a été détecté en France le 31 août dernier.
Au 31 août, Pirola avait déjà été répertorié dans une dizaine de pays différents au total : États-Unis, Canada, Suède, Afrique du Sud, Royaume-Uni, Portugal et Israël.
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Concrètement, BA.2.86 est issu du sous-variant BA.2 d’Omicron, qui s’était fortement propagé à l’hiver 2022 avant de disparaître.
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En tout, plus de 1 000 sous-variants d’Omicron, un variant apparu lui-même fin 2021, ont déjà été enregistrés depuis le début de la pandémie, selon des données citées par ‘Slate’.
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Comment ce descendant d’un ancien sous-variant a-t-il pu apparaître ? Il pourrait s’agir d’une mutation chez un individu ayant porté BA.2 de manière chronique.
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Mais ce sous-variant pourrait également être issu d’une rétro-zoonose, une mutation chez un animal contaminé par un humain, et qui contaminerait à son tour les humains.
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Les principales inquiétudes sur Pirola viennent du fait qu’il présente plus de 30 mutations sur la protéine Spike par rapport au virus originel de Wuhan, ce qui suscite des craintes sur l’immunité acquise par la population grâce aux vaccins.
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Dans un article publié dans le ‘Journal of Medical Virology’, l’épidémiologiste italien Massimo Ciccozzi a indiqué que les nombreuses mutations « pourraient permettre au virus d'échapper à la réponse immunitaire ».
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Cependant, le nouveau sous-variant semble doté d’un pouvoir infectieux assez limité, et l’échappement immunitaire semble faible, d’après les premières évaluations.
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Par ailleurs, les personnes contaminées présentent des symptômes faibles et non atypiques pour le moment. Mais la faiblesse des échantillons ne permet pas de tirer de conclusions définitives à ce stade.
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Selon une analyse de Santé publique France, les symptômes de Pirola « ressemblent à ceux d'une grippe avec une fièvre de 38° C pendant quelques jours, un rhume sévère et des maux de tête ». Et les cas relevés sont majoritairement asymptomatiques.
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Comme toujours face au Covid, n’oubliez pas de vous protéger en portant un masque si vous présentez des symptômes, et en faisant un rappel de vaccin si vous êtes concerné.
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