Des chercheurs ont établi un lien entre la pollution et le risque de troubles du spectre autistique

La pollution et le trouble du spectre autistique
Les polluants associés aux troubles du spectre autistique
Une méta-analyse publiée en 2021
Des chercheurs de Harvard
Un risque surtout pendant le troisième trimestre de la grossesse
De fines particules que l'on peut inhaler
Des particules minuscules
Une étude réalisée en Suède en 2023
Une étude portant sur plus de 40 000 naissances
Un manque de données spécifiques
L'étude la plus récente
Des prédispositions génétiques
Cette étude ouvre de nouvelles voies d'investigation
Les polluants ne sont qu'un élément des troubles du spectre de l'autisme
Un puzzle très complexe
La neurodiversité est largement répandue
La pollution et le trouble du spectre autistique

Les conditions environnementales influent sur de nombreuses maladies. Récemment, des scientifiques ont établi un lien entre l'exposition précoce aux polluants et le risque de développer un trouble du spectre autistique (TSA).

Les polluants associés aux troubles du spectre autistique

Le professeur Haitham Amal, auteur principal d'une étude, a déclaré lors de l'émission "Science Focus" du radiodiffuseur britannique BBC : "différents types de troubles neurologiques, y compris les troubles du spectre autistique (TSA), peuvent être associés aux polluants".

Une méta-analyse publiée en 2021

En 2021, des chercheurs ont publié une méta-analyse de toutes les études établissant un lien entre les polluants et le risque de TSA, et le professeur Amal est l'auteur de l'une d'entre elles.

Des chercheurs de Harvard

Les auteurs de l'étude, qui ont analysé plus de 700 articles dans sept bases de données de recherche importantes, travaillent à la T.H. Chan School of Public Health de Harvard.

Un risque surtout pendant le troisième trimestre de la grossesse

L'exposition à des polluants au cours du troisième trimestre de la grossesse ou de la petite enfance a été considérée comme présentant un risque exceptionnellement élevé par les chercheurs, selon un communiqué de presse de Harvard.

De fines particules que l'on peut inhaler

L'Agence de protection de l’environnement des États-Unis indique que les PM 2,5 sont de fines particules dont le diamètre est généralement inférieur ou égal à 2,5 microns et que l'on peut inhaler. Ce sont les effets de ces particules qui ont été étudiées dans cette méta-analyse.

Des particules minuscules

Ces recherches montrent que ces particules, trente fois plus petites que le diamètre d'un cheveu humain, peuvent pénétrer dans le placenta, mais aussi dans l'organisme en passant par les poumons.

Une étude réalisée en Suède en 2023

Les sources spécifiques auxquelles les femmes enceintes et les jeunes enfants sont exposés ont été examinées, ainsi que les liens entre les PM 2,5 et le risque de trouble du spectre de l'autisme, dans le cadre d'une étude réalisée en Suède en 2023.

Une étude portant sur plus de 40 000 naissances

Des particules provenant de la "combustion du bois, des gaz d'échappement et de l'usure des véhicules" ont été analysées dans le cadre de cette étude, qui a porté sur 40 245 naissances en Scanie, en Suède, entre 2000 et 2009. L'étude a été publiée dans la revue Nature.

Un manque de données spécifiques

Très peu d'études se sont intéressées à des paramètres spécifiques. Cependant, selon cette étude, il existe effectivement un lien entre le risque de troubles du spectre autistique et les polluants domestiques typiques PM 2,5 pendant la grossesse.

L'étude la plus récente

Le professeur Amal a présenté les résultats de son étude, publiée dans la revue Brain Medicine, en novembre 2024. Il y examine l'exposition au dioxyde de soufre, à l'oxyde nitrique, au dioxyde d'azote, à l'ozone, aux particules fines et au monoxyde de carbone.

Des prédispositions génétiques

Selon l'étude, les enfants ayant des gènes qui les prédisposent à des troubles neurologiques sont davantage susceptibles de subir ces risques environnementaux.

Cette étude ouvre de nouvelles voies d'investigation

Le professeur Amal a déclaré à la revue Science Focus que "cette interaction entre les facteurs génétiques et environnementaux ouvre de nouvelles voies pour comprendre les causes complexes des TSA".

Les polluants ne sont qu'un élément des troubles du spectre de l'autisme

Les chercheurs comparent les troubles du spectre de l'autisme à un puzzle composé de nombreuses pièces qui restent à découvrir. Ils précisent que les causes environnementales, comme les polluants, ne sont que l'un des éléments de ce puzzle.

Un puzzle très complexe

En effet, les scientifiques ont à ce jour identifié certains gènes, mais selon Science Focus, les causes des troubles du spectre de l'autisme ne sont toujours pas établies avec certitude. Une chose est sûre, cependant : les influences environnementales contribuent également à ces troubles.

La neurodiversité est largement répandue

La neurodiversité, qui inclut le TSA, mais aussi les troubles de l'apprentissage et le TDAH, est très répandue, et nombreuses sont les personnes qui mènent une vie tout à fait normale. D'après la revue Science Focus, environ 1 à 1,5 % de la population mondiale souffre de troubles du spectre autistique.

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