Des images de la journée la plus chaude jamais enregistrée à New Delhi : 52,3 ºC
Pour ceux qui doutent encore de la réalité du changement climatique (notamment au vu des températures très basses enregistrées dans certains coins d'Europe comme en France), un récent relevé de température à New Delhi, en Inde, devrait mettre fin à leurs doutes.
Selon le New York Times, le 29 mai, une température de 52,3 ºC a été enregistrée, battant sans doute des records nationaux de température.
Selon CBS, les relevés de température proviennent d'une sous-station située à Mungeshput, un quartier de New Delhi. Toutefois, il est essentiel de noter que les autorités ne sont pas encore sûres à 100 % de l'exactitude des relevés.
Dans un communiqué de presse du département météorologique indien, il est indiqué qu'il pourrait s'agir d'une erreur potentielle due à un problème de capteur et qu'il est prévu d'examiner méticuleusement les données pour en confirmer la validité.
Quoi qu'il en soit, plusieurs régions de l'Inde ont connu des températures élevées sans précédent ce printemps, avec des températures atteignant 49,1 ºC ou dépassant les 45 ºC pendant des semaines.
L'envolée des températures inquiète à juste titre les autorités de la ville de New Delhi. Des pannes de courant sont à craindre, car le réseau électrique de la ville fonctionne en surrégime. Le New York Times a souligné que les autorités craignaient de devoir rationner l'approvisionnement en eau de la ville.
Malgré les températures extrêmement élevées qui règnent à New Delhi, la vie continue dans la ville, les habitants essayant de trouver des moyens de rester au frais, ce qui est essentiel lorsqu'on est confronté à une chaleur aussi extrême.
Le New York Times a rapporté que des tempêtes de poussière et une bruine à New Delhi la veille du 29 mai ont donné aux habitants l'espoir que la vague de chaleur pourrait passer.
Selon CBC News, une étude de l'organisation World Weather Attribution, publiée au début du mois de mai, a révélé que le changement climatique ne fait qu'augmenter les températures pendant ce qui aurait été une vague de chaleur « normale », la rendant encore plus extrême.
Le climatologue Raghu Murtugudde, de l'Institut indien de technologie de Mumbai, a déclaré à CBS News qu'il pensait qu'El Niño était également en partie responsable. Il a déclaré : « Je pense que c'est un mélange d'El Niño, du réchauffement climatique et d'un effet de saisonnalité. »
Murtugudde poursuit : « El Niño est en train de basculer vers La Niña. C'est à ce moment-là que le réchauffement maximal se produit dans l'océan Indien. Tous ces éléments ajoutent donc des stéroïdes aux conditions météorologiques. »