Des virus dangereux trouvés en Chine : une prochaine pandémie est-elle possible ?

Une alerte sanitaire dans des élevages d'animaux à fourrure chinois suscite de nouvelles craintes
L'industrie de la fourrure pourrait déclencher une nouvelle pandémie
Une étude révèle les risques liés aux fermes d'élevage d'animaux à fourrure en Chine
39 virus « à haut risque » découverts dans les élevages d'animaux à fourrure, dont le coronavirus et la grippe A
Les virus dotés d'un large répertoire d'hôtes pourraient menacer la santé animale et humaine
Les chiens viverrins se révèlent être les principaux porteurs d'un virus « à haut risque »
Risques de transmission entre espèces
La surpopulation et les mauvaises pratiques, un facteur aggravant de risque
Un lien entre les pandémies passées et les contacts avec les animaux sur les marchés chinois
11 maladies zoonotiques virales et 15 virus transmissibles identifiés
Le rôle de l'industrie de la mode dans le risque de pandémies futures
La vulnérabilité des élevages d'animaux à fourrure
Prévention urgente : surveiller les animaux dans les fermes pour prévenir les épidémies virales
Une menace mondiale pour la santé publique
Les recommandations des experts
Un défi économique et culturel
Une réponse internationale est nécessaire
L'étude de la virologie dans les fermes d'élevage, une exigence primordiale
L'industrie de la fourrure passée au crible
Ne pas oublier les leçons apprises lors du Covid-19
Des normes plus strictes à l'avenir ?
Appel urgent à une action mondiale
Une alerte sanitaire dans des élevages d'animaux à fourrure chinois suscite de nouvelles craintes

Une étude récente a révélé la présence de dizaines de virus potentiellement dangereux dans les élevages d'animaux à fourrure chinois, ce qui suscite l'inquiétude quant au risque d'une nouvelle pandémie. Selon Newsweek, les chercheurs ont analysé des échantillons prélevés sur 461 animaux, dont 412 provenaient de fermes à fourrure chinoises. Au total, 125 espèces de virus ont été identifiées, dont 39 ont été classées comme « à haut risque ».

L'industrie de la fourrure pourrait déclencher une nouvelle pandémie

Edward Holmes, virologue spécialiste du Covid-19, a averti que l'industrie mondiale de l'élevage de mammifères à fourrure pourrait être l'une des voies les plus probables pour l'émergence d'une nouvelle pandémie. À la suite de la crise du Covid-19, les scientifiques ont mis en garde contre le risque que ces animaux facilitent la transmission de virus à partir de la nature, augmentant ainsi la probabilité de nouvelles épidémies, selon le Daily Mail.

Une étude révèle les risques liés aux fermes d'élevage d'animaux à fourrure en Chine

La recherche, publiée dans Nature, a porté sur des fermes situées dans les principales provinces chinoises productrices de fourrure, à savoir Hebei, Shandong, Heilongjiang et Liaoning. Des tissus d'animaux tels que des visons, des renards roux et des chiens viverrins, provenant d'élevages et d'environnements sauvages, ont été analysés.

39 virus « à haut risque » découverts dans les élevages d'animaux à fourrure, dont le coronavirus et la grippe A

Sur les 125 virus identifiés, 36 étaient inconnus auparavant. Les 39 virus classés « à haut risque » sont susceptibles de se transmettre d'une espèce à l'autre, y compris à l'homme. Les virus découverts comprennent des coronavirus et des virus de la grippe A, indique Newsweek.

Les virus dotés d'un large répertoire d'hôtes pourraient menacer la santé animale et humaine

John Pettersson, de l'université d'Uppsala en Suède, coauteur de l'étude, a déclaré à Newsweek que « l'un des aspects essentiels de l'identification des virus est la détection de ceux qui ont le répertoire d'hôtes le plus large », c'est-à-dire la capacité de certains virus à infecter plusieurs espèces animales. « Dans notre cas, nous suggérons que les virus présents dans deux ordres taxonomiques ou plus pourraient présenter un risque pour la santé animale et humaine », a-t-il ajouté.

Les chiens viverrins se révèlent être les principaux porteurs d'un virus « à haut risque »

Les chiens viverrins (photo) ont été identifiés comme porteurs du plus grand nombre de virus à haut risque, avec 10 espèces trouvées. En outre, les cochons d'Inde, les lapins et les renards arctiques ont également été identifiés comme des hôtes potentiellement dangereux.

Risques de transmission entre espèces

L'une des découvertes les plus inquiétantes est celle du coronavirus HKU5, transmis par les chauves-souris, qui a été trouvé chez des visons morts de pneumonie. Cette découverte met en évidence le risque de transmission entre espèces et la menace potentielle pour l'homme.

La surpopulation et les mauvaises pratiques, un facteur aggravant de risque

Les fermes d'élevage d'animaux à fourrure maintiennent souvent les animaux dans des conditions de surpopulation et avec des contrôles sanitaires insuffisants, ce qui favorise la propagation des maladies et le risque de mutations virales et de transmission entre espèces.

Un lien entre les pandémies passées et les contacts avec les animaux sur les marchés chinois

L'étude note que la pandémie de COVID-19, dont l'origine exacte n'a pas encore été déterminée, est probablement née d'un contact entre des animaux sauvages et des espèces intermédiaires sur les marchés chinois. Par ailleurs, en 2002, un coronavirus transmis par des chiens viverrins a causé près de 800 décès.

11 maladies zoonotiques virales et 15 virus transmissibles identifiés

Parmi les virus identifiés, 11 sont zoonotiques (déjà observés chez l'homme) et 15 sont inter-organismes (observés dans au moins deux ordres de mammifères, mais pas chez l'homme). Cela souligne le potentiel de ces virus à provoquer des maladies chez l'homme, explique Heraldo dans un article.

Le rôle de l'industrie de la mode dans le risque de pandémies futures

Des travaux de recherche mettent en évidence les risques liés à l'élevage d'animaux pour l'industrie de la mode. Les fermes à fourrure, qui élèvent des animaux tels que les visons et les renards pour leur fourrure, pourraient être des foyers de pandémies futures.

La vulnérabilité des élevages d'animaux à fourrure

L'étude mentionne l'apparition récente du virus H5N1 de la grippe A chez les visons d'élevage européens. Ces incidents ont conduit à des abattages massifs dans des pays tels que le Danemark et l'Espagne, soulignant la vulnérabilité de ces élevages aux maladies infectieuses.

 

Prévention urgente : surveiller les animaux dans les fermes pour prévenir les épidémies virales

Les chercheurs recommandent d'intensifier la surveillance de ces animaux afin de détecter les voies possibles de transmission virale entre les espèces, y compris la surveillance des virus susceptibles d'infecter le bétail et l'homme.

Une menace mondiale pour la santé publique

La présence de virus à haut risque dans les élevages d'animaux à fourrure constitue une grave menace pour la santé publique mondiale. Les épidémiologistes mettent en garde contre la mutation de ces virus qui pourraient infecter l'homme.

Les recommandations des experts

Certains experts, comme le virologue Edward Holmes, préconisent la fermeture de tous les élevages d'animaux à fourrure en raison du risque viral élevé qu'ils représentent.

Un défi économique et culturel

Pour prévenir les pandémies futures, il faut réformer les conditions dans les élevages d'animaux à fourrure et les marchés d'animaux vivants. Toutefois, les obstacles économiques et culturels compliquent la tâche, en particulier dans les pays où ces pratiques sont profondément enracinées.

Une réponse internationale est nécessaire

La découverte de ces virus à haut risque exige une réponse internationale coordonnée. Il est essentiel que les pays collaborent pour mettre en œuvre des mesures efficaces de surveillance et de contrôle dans l'industrie de la fourrure.

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L'étude de la virologie dans les fermes d'élevage, une exigence primordiale

Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives dans l'étude de l'écologie virale dans les environnements d'élevage. Cependant, d'autres études restent nécessaires pour élucider de toute urgence les mécanismes de transmission et de mutation de ces virus.

L'industrie de la fourrure passée au crible

Les médias soulignent que les résultats de l'étude pourraient conduire à une surveillance et à une réglementation accrues des pratiques de l'industrie de la mode, en particulier dans le secteur de la fourrure.

Ne pas oublier les leçons apprises lors du Covid-19

La recherche souligne l'importance des enseignements tirés de la pandémie de COVID-19. Elle met en évidence la nécessité d'une préparation et d'une vigilance accrues face aux menaces zoonotiques potentielles.

Des normes plus strictes à l'avenir ?

Ces résultats pourraient catalyser des réformes politiques et réglementaires dans le domaine de l'élevage des animaux à fourrure, avec la mise en œuvre éventuelle de normes de biosécurité plus strictes et de contrôles sanitaires plus rigoureux.

Appel urgent à une action mondiale

La découverte de ces virus à haut risque dans les élevages d'animaux à fourrure chinois est un appel urgent à l'action. Des efforts coordonnés au niveau mondial sont nécessaires pour prévenir de futures pandémies, ce qui pourrait impliquer des changements importants dans l'industrie de la fourrure et dans notre approche de la santé publique.

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