Disparition de WeWork : découvrez les plus grosses faillites d’entreprises de l’histoire

La faillite de WeWork
Quand la success story s’effondre
Une longue série de défaillances
Penn Central Transportation Company (États-Unis, 1970)
Manufrance (France, 1981)
Pan Am (États-Unis, 1991)
Eastern Air Lines (États-Unis, 1991)
Barings Bank (Royaume-Uni, 1995)
Daewoo (Corée du Sud, 1999)
Swissair (Suisse, 2001)
Moulinex (France, 2001)
Enron (États-Unis, 2001)
Arthur Andersen (États-Unis, 2002)
WorldCom (États-Unis, 2002)
Parmalat (Italie, 2003)
Lehman Brothers (États-Unis, 2008)
Washington Mutual (États-Unis, 2008)
MF Global (États-Unis, 2011)
Thomas Cook (Royaume-Uni, 2019)
Camaïeu (France, 2022)
FTX (États-Unis, 2022)
La faillite de WeWork

WeWork a annoncé sa faillite début novembre 2023. Le numéro 2 mondial du coworking s’appuyait pourtant sur un business en vogue et surfait sur une réputation flatteuse. Que s’est-il passé ?

Quand la success story s’effondre

Lancé en 2010, le géant américain des bureaux partagés était valorisé à 47 milliards de dollars cette année. Mais des investissements colossaux pour une rentabilité faible ont eu raison de son business model.

Une longue série de défaillances

Avant WeWork, d’autres faillites retentissantes ont marqué l’histoire économique aux quatre coins du monde. Retour en images sur les plus emblématiques d’entre elles.

@ Tingey Injury Law Firm / Unsplash

Penn Central Transportation Company (États-Unis, 1970)

Issue de la fusion en 1968 de plusieurs compagnies ferroviaires, la Penn Central Transportation Company s’est déclarée en banqueroute seulement deux ans plus tard. Il s’agit à l’époque de la plus grande faillite de l’histoire des États-Unis.

Manufrance (France, 1981)

Installée dans le bastion industriel de Saint-Étienne, la Manufacture Française d'Armes et Cycles (abrégée en Manufrance) fabriquait toutes sortes d’articles de sport, de cyclisme et de chasse. Elle a disparu du paysage en 1981.

Pan Am (États-Unis, 1991)

Couramment appelée Pan Am, la Pan American World Airways a été l’une des plus prestigieuses compagnies aériennes au monde. Marquée par le choc pétrolier de 1973 et par des problèmes financiers en série, elle a cessé son activité en 1991.

Eastern Air Lines (États-Unis, 1991)

Une autre compagnie aérienne américaine qui a fait faillite en 1991 : Eastern Air Lines. Rachetée deux ans auparavant par Donald Trump, elle était minée par une dette élevée et par une concurrence trop intense.

Barings Bank (Royaume-Uni, 1995)

C’est un trader, Nick Leeson (sur la photo), qui fut à l’origine par ses malversations de la faillite d’une des plus anciennes banques d’investissement britanniques, Barings Bank, en 1995.

Daewoo (Corée du Sud, 1999)

En 1999, la Corée du Sud a perdu l’un de ses fleurons industriels, Daewoo. Présent dans des secteurs aussi variés que l’automobile, l’électroménager, l’électronique ou l’armement, le groupe a été démantelé par les autorités de Séoul à la suite d’une faillite frauduleuse.

Swissair (Suisse, 2001)

En 2001, Swissair, la compagnie aérienne nationale suisse, a fait faillite. Des acquisitions ruineuses avaient fait exploser l’endettement de l’entreprise et la mauvaise conjoncture économique a donné le coup de grâce.

Moulinex (France, 2001)

Spécialisé dans le petit électroménager, le groupe français Moulinex a déposé le bilan la même année, lui aussi étranglé par des acquisitions hasardeuses. Une partie de ses activités a été rachetée par son compatriote SEB.

Enron (États-Unis, 2001)

L’une des faillites les plus mémorables des dernières décennies ! Producteur et courtier en énergie, Enron faisait partie du gratin des sociétés américaines. Mais la révélation de graves manipulations comptables a sonné le glas de l’entreprise en 2001.

Arthur Andersen (États-Unis, 2002)

Enron a entraîné dans son sillage son expert-comptable Arthur Andersen, complice de la manipulation des comptes. Le cabinet a mis la clé sous la porte l’année suivante après avoir perdu la confiance de ses clients.

WorldCom (États-Unis, 2002)

Géant américain des télécommunications, WorldCom a fait faillite en 2002, lui aussi à la suite d’un grave scandale comptable.

Parmalat (Italie, 2003)

Producteur italien de produits laitiers, Parmalat a été l’origine d’un scandale retentissant en 2003 avec la révélation d’un « trou » de 14 milliards d’euros dans ses comptes, entraînant la ruine de plus de 100 000 épargnants. Après la banqueroute et de longues années de procès, l’activité a été reprise par le Français Lactalis en 2011.

Lehman Brothers (États-Unis, 2008)

Sans aucun doute, la faillite aux plus lourdes conséquences des 50 dernières années : la disparition de la banque américaine Lehman Brothers, le 15 septembre 2008, a déclenché un tsunami financier et économique global d’une ampleur inégalée.

Washington Mutual (États-Unis, 2008)

La faillite de Lehman a entraîné une onde de choc immédiate dans le secteur financier. Plus grosse caisse d’épargne des États-Unis, Washington Mutual a été fermé le 25 septembre 2008 par les autorités américaines et revendue à JP Morgan Chase.

MF Global (États-Unis, 2011)

Encore une répercussion de la crise financière : le courtier américain MF Global a disparu en 2011 après avoir pris des paris trop risqués sur la dette souveraine européenne, fragilisée par la récession mondiale.

Thomas Cook (Royaume-Uni, 2019)

Véritable institution fondée au XIXe siècle, l’opérateur de voyages britannique Thomas Cook a fait faillite en 2019, après une décennie marquée par une crise de son business model historique.

Camaïeu (France, 2022)

Créé en 1984 dans le bassin textile du nord de la France, le distributeur de prêt-à-porter Camaïeu a fermé ses portes en 2022, dans un contexte économique difficile pour les entreprises du secteur.

FTX (États-Unis, 2022)

En seulement trois ans, FTX s’était imposé comme la troisième plus grosse plateforme de trading de cryptomonnaies au monde. Après avoir commis des détournements de fonds et des montages hasardeux, la société s’est déclarée en faillite fin 2022.

Et aussi