En images : un tiers du Pakistan est désormais sous l'eau

Des inondations historiques
Les maisons, les cultures et les routes ont disparu
1 personne sur 7 touchée
1 136 personnes ont perdu la vie depuis juin
75 morts au cours des dernières 24 heures
1/3 des victimes des inondations sont des enfants
La plus forte pluie en 10 ans
La vallée de Swat est détruite
Des habitations isolées
De nombreux habitants sont pris au piège
Même les hélicoptères ne peuvent pas atteindre tout le monde
Des millions de maisons détruites
Des centaines de milliers de personnes évacuées
Camps improvisés
Les provinces du Sind et du Balouchistan sont en difficulté
Les agriculteurs sont en difficulté
Plus de riz
Le sauvetage dans le Sindh est presque impossible
Nulle part où atterrir
Retour en 2010
La reconstruction sera chère
Au moins 10 milliards de dollars
Le coton, les fruits, le riz et les légumes sont pour la plupart perdus
Un espoir du côté du FMI
Le Pakistan a été suspendu par le FMI plus tôt cette année
L'urgence nationale a été déclarée : l'aide commence à arriver
L'ONU lance un appel à l'aide pour le Pakistan
Des inondations historiques

Le Pakistan tel qu'on le connaît ne sera peut-être plus jamais le même. Selon la ministre du Climat du Pakistan, Sherry Rehman, un tiers du pays est complètement sous l'eau en raison d'inondations historiques.

"Il n'y a plus de terre sèche"

Sherry Rehman a déclaré à l'agence de presse AFP : "C'est un grand océan, il n'y a plus de terre sèche pour pomper l'eau". Rehman dit qu'il s'agit d'une "crise aux proportions inimaginables".

Les maisons, les cultures et les routes ont disparu

Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'une crise terrible. Des crues soudaines et catastrophiques ont littéralement "effacé" les maisons, les récoltes des agriculteurs et les routes, laissant sur leur passage une vague de destruction dans tout le Pakistan.

1 personne sur 7 touchée

Selon une estimation des responsables pakistanais, une personne sur sept a été touchée par les inondations, soit plus de 33 millions de Pakistanais.

1 136 personnes ont perdu la vie depuis juin

Selon des responsables pakistanais, au moins 1 136 personnes sont mortes depuis le début de la saison de la mousson en juin.

75 morts au cours des dernières 24 heures

Au cours des seules dernières 24 heures, les responsables ont déclaré qu'au moins 75 personnes ont été tuées à cause des inondations.

1/3 des victimes des inondations sont des enfants

La BBC s'est entretenue avec le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Bilawal Bhutto-Zardari, qui a déclaré qu'un tiers des victimes des inondations étaient des enfants.

La plus forte pluie en 10 ans

La pluie de cette saison est la plus forte que le pays ait connue en dix ans, et le gouvernement accuse le changement climatique.

"Nous n'avons jamais rien vu de tel"

Le ministre du Climat du Pakistan a déclaré : « Littéralement, un tiers du Pakistan est actuellement sous l'eau, ce qui a dépassé toutes les limites, toutes les normes que nous avons vues dans le passé. Nous n'avons jamais rien vu de tel. »

La vallée de Swat est détruite

La partie nord du Pakistan a été particulièrement touchée dans la vallée de Swat.

Des habitations isolées

Les inondations ont emporté routes et ponts, laissant de nombreux villages complètement coupés du reste du pays.

De nombreux habitants sont pris au piège

Bien que les habitants des villages de montagne aient reçu l'ordre d'évacuer, beaucoup restent pris au piège.

Même les hélicoptères ne peuvent pas atteindre tout le monde

Les autorités rapportent que même avec l'aide d'hélicoptères, ils ne peuvent pas atteindre tout le monde.

Des millions de maisons détruites

Selon la BBC, le Premier ministre Shehbaz Sharif a déclaré : « Village après village ont été anéantis. Des millions de maisons ont été détruites. »

Des centaines de milliers de personnes évacuées

Selon le porte-parole du gouvernement, au moins 180 000 personnes ont été évacuées de Charsadda et 150 000 du district de Nowshera dans le nord-ouest de la province de Khyber Pakhtunkhwa.

Camps improvisés

Des camps improvisés pour les évacués ont été construits ; cependant, les conditions de ces habitations de fortune sont loin d'être confortables.

"Notre dignité personnelle est en jeu"

Fazal Malik s'est entretenu avec l'AFP dans une école abritant 2 500 réfugiés dans la province de Kyber Pakhtunkhwa : "Vivre ici est misérable. Notre dignité personnelle est en jeu".

Les provinces du Sind et du Balouchistan sont en difficulté

Les provinces les plus touchées sont le Sind et le Balouchistan, ainsi que les régions montagneuses du Khyber Pakhtunkhwa.

Les agriculteurs sont en difficulté

Un riziculteur de la province du Sindh a raconté à l'AFP les ravages qui ont frappé ses champs.

Plus de riz

Khalil Ahmed, soixante-dix ans, a déclaré : « Notre récolte s'étendait sur plus de 5 000 acres sur lesquels le riz de la meilleure qualité a été semé pour être ensuite mangé par vous et nous. Tout cela est terminé. »

Le sauvetage dans le Sindh est presque impossible

De plus, les habitants du Sindh sont difficiles à secourir.

Nulle part où atterrir

Un responsable militaire pakistanais a déclaré à l'AFP : « Il n'y a pas de pistes d'atterrissage ou d'approches disponibles (...) nos pilotes ont du mal à atterrir. »

Retour en 2010

Ces inondations dévastatrices rappellent les inondations les plus meurtrières qui aient jamais frappé le Pakistan, qui se sont produites en 2010 et ont coûté la vie à plus de 2 000 personnes.

La reconstruction sera chère

Le gouvernement s'inquiète du coût de reconstruction lié à cette catastrophe plus récente. Le gouvernement pakistanais a lancé un appel à l'aide financière auprès des donateurs internationaux, des pays amis et des agences d'aide.

Au moins 10 milliards de dollars

Le ministre de la Planification, Ahsan Iqbal, a déclaré à Reuters : « Selon une estimation préliminaire très précoce, le montant [de cette aide attendue] est important, il est supérieur à 10 milliards de dollars. »

Le coton, les fruits, le riz et les légumes sont pour la plupart perdus

Iqbal a ajouté que près de la moitié de la récolte de coton du Pakistan est perdue. Il y a eu aussi des dommages importants dans les champs de fruits, de riz et de légumes du pays.

Un espoir du côté du FMI

Le gouvernement espère que la reprise d'un prêt du Fonds monétaire international (FMI), d'une valeur d'environ 1,2 milliard de dollars l'année prochaine, puisse leur être accordé : il serait d'une aide majeure pour relancer l'économie.

Le Pakistan a été suspendu par le FMI plus tôt cette année

Cependant, le Pakistan a été suspendu du programme par le FMI plus tôt cette année car Islamabad n'a pas atteint les objectifs spécifiés par l'organisme prêteur.

L'urgence nationale a été déclarée : l'aide commence à arriver

Une urgence nationale a été déclarée et le 28 août : les vols de premiers secours sont arrivés avec des tentes, de la nourriture et des produits de première nécessité en provenance de Turquie et des Émirats arabes unis.

L'ONU lance un appel à l'aide pour le Pakistan

Pour leur part, les Nations Unies s'apprêtent à lancer un appel international à l'aide pour les victimes pakistanaises des inondations le 30 août à Islambad. Le Croissant-Rouge (équivalent de la Croix-Rouge dans les pays chrétiens) du Qatar a également promis une aide d'urgence.

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