États-Unis : Donald Trump raillé sur le thème des aimants !

Donald Trump s'emmêle les pinceaux...
S'adressant aux électeurs de Mason City, dans l'Iowa
Pas besoin de préambule
La question des porte-avions
Le problème avec Gerald R. Ford
Encore des critiques
L'accueil réservé à Donald Trump
Encore une chose que Trump ne sait pas
Analyse pertinente ou autre chose ?
Donald Trump était juste fidèle à lui-même
Les aimants fonctionnent dans l'eau
Il a aussi imité Emmanuel Macron
Donald Trump s'emmêle les pinceaux...

Donald Trump a tendance à s'attirer toutes sortes d'ennuis, mais certains commentaires récents qu'il a faits devant ses partisans réunis à Mason City le 5 janvier 2024, petite ville de l’Iowa, lors de sa campagne électorale, ont valu à l'ancien président des États-Unis une bonne dose de moqueries et vous allez voir pourquoi.

S'adressant aux électeurs de Mason City, dans l'Iowa

L'ex-président des États-Unis s'est lancé dans une diatribe insensée sur les aimants et les porte-avions de Gerald R-Ford. Bref, Donald Trump s'est ridiculisé une fois de plus et rares sont ceux qui ont compris le message qu'il a voulu faire passer. Les commentaires ne se sont pas fait attendre sur les réseaux sociaux et notamment sur X (ancien Twitter).

Pas besoin de préambule

Il n'y a pas vraiment besoin de préambule aux commentaires de Donald Trump puisqu'il n'y avait pas de contexte réel à ses remarques, si ce n'est qu'il a décidé de s'insurger contre les systèmes de catapultes électriques magnétiques utilisés sur les porte-avions américains.

La question des porte-avions

"Les porte-avions utilisent désormais des catapultes électriques magnétiques. Ils n'ont pas pu passer à la vapeur, qui fonctionne bien mieux pour environ 1/100ᵉ du prix, c'est incroyable, vous ne trouvez pas ?", a demandé Donald Trump de manière rhétorique. Ce débat semble apparemment crucial à ses yeux.

Le problème avec Gerald R. Ford

L'ancien président des États-Unis a ensuite expliqué que les ingénieurs du dernier porte-avion du pays ont utilisé des aimants dans la conception de la catapulte électrique pour aider les aéronefs à décoller du navire, au lieu des systèmes hydrauliques des tracteurs John Deere.

"Nous en avons besoin rapidement"

"Nous en avons besoin rapidement. Au lieu de ça, ils ont utilisé des aimants. Et vous savez quoi ? Il s'agit d'un navire de la marine américaine qui a coûté 19 milliards et qui n'est même pas encore au point", a déclaré Donald Trump.

Encore des critiques

L'ancien président des États-Unis a ensuite critiqué les concepteurs du navire, expliquant que les systèmes magnétiques qui permettent de lancer des avions à partir de la structure flottante ne fonctionnaient toujours pas. Une erreur qui a entraîné un dépassement de budget d'environ 920 millions de dollars (soit environ 820 millions d'euros) !

"Les aimants, comment ça marche ?”

Bref, l’ancien président a dénoncé la fragilité des aimants, dans un discours insensé, tout en se plaignant du porte-avions Gerald R. Ford. Son discours (bien étrange) ressemble même à une chanson du duo rock-rap Insane Clown Posse, qui avait déjà posé cette même question dans leur single "Miracles" en 2009 !

"Pourquoi n'ont-ils pas fait appel à la technologie de John Deere ?"

"Pourquoi n'ont-ils pas fait appel à la technologie de John Deere ? Moi, je suis fan de cette marque", a ajouté l'ancien président, montrant ainsi une incompréhension totale du fonctionnement de l'industrie de la défense du pays.

"Au fait, c'est mieux que de regarder un téléprompteur, n'est-ce pas ? "

Selon 'Mediaite', Donald Trump a poursuivi sa diatribe pendant plusieurs minutes, avant de terminer son discours par cette remarque étonnante : "Au fait, c'est mieux que de regarder un téléprompteur, n'est-ce pas ? Vous ne trouvez pas ? Parce que ça fait partie du business, vous savez". Bref, c'est à n'y rien comprendre !

L'accueil réservé à Donald Trump

Les votants de l'Iowa n'ont peut-être pas été captivés par les remarques (hors micro) de l'ancien président, mais c'est l'accueil réservé à ses commentaires sur Internet qui a fait la une des journaux dans tout le pays, principalement en raison de leur cruauté.

Encore une chose que Trump ne sait pas

Par exemple, le correspondant de la Maison-Blanche et analyste politique de CNN, Brian Karem, a déclaré :"Donald Trump ajoute les 'aimants' à la longue liste des choses que l'ancien président des États-Unis ne connaît pas."

"La démence de Trump se manifeste par les aimants"

Le rédacteur en chef de 'MediaTouch', Ron Filipkowski, s'y met aussi : "Trump serait-il fou ? Il nous fait tourner en bourrique avec ses histoires d'aimants, puis essaie de plaire aux potentiels électeurs de l'Iowa en parlant de John Deere', et c'est le serpent qui se mord la queue".

Analyse pertinente ou autre chose ?

L'analyse de Ron Filipkowski sur les raisons pour lesquelles l'ancien président a mêlé John Deere à la conversation pourrait être pertinente. Selon 'Newsweek', la saison des primaires de 2024 est sur le point de démarrer et Donald Trump pourrait tenter de se rapprocher de ses électeurs. Rappelons que l'Iowa est le grenier du pays et que les agriculteurs sont d'irréductibles supporters du politicien.

Donald Trump était juste fidèle à lui-même

Toutefois, il est plus probable que Donald Trump ait simplement fait part de ce qu'il pensait, car l'histoire a montré que l'ancien président n'avait aucun filtre lorsqu'il se tenait devant une foule et aime faire son show.

Les aimants fonctionnent dans l'eau

Le fabricant IPEL International a assuré que les aimants fonctionnent sous l'eau (car le liquide est presque totalement non magnétique) et ce, "de la même manière que dans l'air ou dans le vide". Donald Trump aurait-il donc tort ?

 

Il a aussi imité Emmanuel Macron

Lors de ce meeting, Donald Trump a également répliqué à son rival Joe Biden qui l'avait critiqué très récemment. L'ancien locataire de la Maison-Blanche a aussi adressé un message à la France en imitant et raillant Emmanuel Macron, mimant une conversation téléphonique que tous les deux auraient eue il y a quelques années. Une période où l'État français voulait taxer les entreprises américaines à hauteur de 25 %. Bref, on peut se demander quelle mouche l'a piquée ?

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