Cette découverte de la Russie dans l’Antarctique pourrait mener à un nouveau conflit
Si les tensions entre la Russie et l'Europe n'étaient déjà pas au beau fixe, notamment en raison de la guerre en Ukraine, une découverte majeure d'une expédition en Antarctique pourrait engendrer un nouveau conflit... cette fois avec le Royaume-Uni.
Comme le rapporte le 'Telegraph', la Russie a découvert l'une des plus grandes réserves de pétrole au monde dans l'Antarctique.
Le problème ? Il s'agit d'une région où l'exploitation et l'exploration des ressources sont interdites, sauf si elles présentent un intérêt scientifique.
Cette région est d'ailleurs protégée depuis 1959 par le traité de l'Antarctique, qui interdit spécifiquement toute prospection ou exploitation minière ou pétrolière dans sa zone d'influence.
Les tensions diplomatiques semblent inévitables. Le Royaume-Uni et l'Argentine se disputent déjà la région depuis fort longtemps.
Et pour ceux qui se demandent si cette conquête mérite un nouveau conflit international, il suffit de rappeler que la quantité potentielle de pétrole et de gaz découverte par la Russie est estimée à environ 511 milliards de barils.
Selon 'The Telegraph', c'est la société Russian Geological Exploration Holding (Rosgeo) qui a fait cette découverte historique à bord de l'Akademik Aleksandr Karpinskiy.
Entre-temps, le gouvernement britannique affirme que la Russie l'a informé que son incursion dans la zone était à des fins scientifiques, comme l'ont rapporté les médias susmentionnés.
À titre de comparaison, les 511 milliards de barils de pétrole dépassent de loin ceux détenus par le Venezuela. Ce pays, qui possède les plus grandes réserves au monde (303 milliards), est suivi de près par l'Arabie saoudite (262 milliards).
Selon 'The Telegraph', la Russie dispose actuellement d'une réserve de 80 milliards de pétrole brut récupérable, ce qui impliquerait une multiplication par six de ce montant.
Le gouvernement de Vladimir Poutine se laissera-t-il tenter par cette découverte ou s'en tiendra-t-il à l'accord du traité sur l'Antarctique ? Telle est la question à laquelle Moscou devra répondre dans les semaines à venir.