Justin Trudeau et les politiques canadiens s'unissent pour soutenir Israël et condamner les rassemblements
Les attentats terroristes sans précédent perpétrés en Israël ont suscité une vive réaction au Canada, où les dirigeants politiques ont mis de côté leurs divergences afin de s'unir pour soutenir l'État Hébreu.
Le Premier ministre Justin Trudeau n'a pas tardé à faire une déclaration officielle à la suite des attentats terroristes qui ont secoué Israël le 7 octobre. Il a condamné le Hamas et réaffirmé le soutien du Canada au droit d'Israël à se défendre.
"Les images que nous avons vues sont horribles et choquantes", a déclaré le Premier ministre. "Alors que nous prendrons pleinement conscience de l'ampleur et de la brutalité de cette violence dans les jours à venir, nous présentons nos plus sincères condoléances à toutes les personnes touchées."
Justin Trudeau a également demandé la libération immédiate des otages et a clairement indiqué que lui-même et le reste du pays se tenaient aux côtés d'Israël. "Le gouvernement du Canada est prêt à vous soutenir, notre soutien au peuple israélien est inébranlable."
Après le drame, de nombreuses manifestations pro-Palestine ont eu lieu au Canada. Certains manifestants soutenant les actions du Hamas, ces rassemblements ont été condamnés par Trudeau.
"La glorification de la violence n'est jamais acceptable au Canada", a écrit le Premier ministre dans un tweet, faisant référence aux manifestations qui se déroulent dans tout le pays. Trudeau a ajouté que la violence, d'où qu'elle vienne, n'était pas acceptable.
"Je condamne fermement les manifestations qui ont eu lieu et qui ont lieu dans tout le pays pour soutenir les attaques du Hamas contre Israël. Restons unis contre les actes de terreur", a ajouté le Premier ministre.
La condamnation de Justin Trudeau a été rejointe par celle de la maire de Toronto, Olvia Chow, qui a déclaré qu'elle dénonçait "sans équivoque" le rassemblement non autorisé dans le centre-ville de Toronto, ajoutant des mots qui font écho à ceux tweetés par le Premier ministre.
"Glorifier la violence aveugle de ce week-end, y compris le meurtre et l'enlèvement de femmes et d'enfants par le Hamas contre des civils israéliens, est déplorable", a écrit Chow dans un tweet de sa propre initiative, selon CBC News.
Le Premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, a également donné son avis sur les rassemblements et les manifestations qui ont lieu dans tout le pays et a tweeté : "Les rassemblements haineux qui célèbrent l'enlèvement et le massacre d'Israéliens innocents par des terroristes sont répréhensibles et dégoûtants."
Photo : Twitter / @fordnation
Doug Ford a assisté à un rassemblement pro-israélien le 9 octobre, tweetant des images de l'événement tout en notant :"L'heure est à la clarté morale. Il ne peut y avoir ni question ni confusion. Israël a le droit absolu de se défendre et de défendre ses citoyens contre la violence."
Photo : Twitter @fordnation
Le Premier ministre Justin Trudeau a également expliqué, avec les mots les plus fermes, que le Hamas n'était pas un groupe de résistance mais une organisation terroriste qui ne doit pas être soutenue.
"Permettez-moi d'être très clair : les terroristes du Hamas ne constituent pas une résistance. Ce ne sont pas des combattants de la liberté, ce sont des terroristes. Et personne au Canada ne devrait les soutenir, et encore moins les célébrer", a déclaré Justin Trudeau lors d'une manifestation pro-israélienne.
Le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a tenu à peu près le même discours, illustrant ainsi l'unité de la classe politique du pays face aux événements qui se déroulent en Israël.
"L'incroyable carnage que cette secte terroriste de la mort a déclenché au cours des dernières 72 heures serait déjà assez grave s'il n'y avait pas le plaisir apparent et la fierté sadique avec lesquels il a été perpétré", a déclaré Poilievre.
"Le Hamas ne parle pas au nom du peuple palestinien, il ne parle pas au nom des musulmans et il ne parle certainement pas au nom des Canadiens. C'est pourquoi je condamne sans réserve tous ceux qui ont pris part aux célébrations dégoûtantes auxquelles nous avons assisté dans nos rues", a-t-il ajouté.
Bien qu'il soit peu probable que les manifestations soutenant les deux parties du conflit s'arrêtent de sitôt, il est important de comprendre comment les dirigeants canadiens réagissent à la crise et comment cela pourrait affecter la politique du pays à l'avenir.