Kyiv (Kiev) : la vie quotidienne sous les bombes
La capitale ukrainienne a résisté à l'offensive des troupes russes et les attentats majeurs (les plus meurtriers) ont surtout eu lieu dans la vaste périphérie de Kyiv/Kiev. Mais les bombes sont tombées dans divers quartiers et de nombreuses familles ont dû dormir dans le métro, un abri improvisé.
Les sous-sols comme lieux pour fuir la mort qui rôde à l'extérieur. C'est une scène de Kiev mais elle s'est répétée dans d'autres guerres précédentes.
Une image de Vyshneve, une banlieue-dortoir de Kiev, à seulement 2 kilomètres du centre.
Des enfants se balancent devant des immeubles bombardés. C'est leur nouveau quotidien.
Un couple promène son chien à Moshum, une petite ville de la périphérie de Kiev qui a été durement touchée par les bombes russes.
Et malgré ces images tragiques, certains veulent retourner à Kiev. C'est le cas de la femme sur la photographie, Lyudmila, revenue de la Pologne voisine chez elle en pleine guerre.
À Borodyanka, où cette image a été prise, les autorités ukrainiennes ont signalé la mort de 41 personnes le 17 avril lors d'une attaque des forces russes.
Les gens essaient de maintenir une certaine normalité. Il faut prendre des risques pour aller faire ses courses. Le confinement permanent n'est de toute façon pas vivable.
La tendresse a aussi sa place dans le quotidien d'une ville dévastée par la guerre. Cette image, avec un père et son fils à bicyclette, le prouve.
Voici une école à Kukhari, en périphérie de Kiev, complètement dévastée par les bombes.
Aussi, dans la mesure du possible, les rites religieux sont maintenus. C'est ainsi que la communauté catholique de Kiev a célébré la Semaine Sainte.
Autour de Kiev, tout est en ruines. Mais comment se fait-il que les troupes russes aient dû se retirer ? Les raisons sont multiples (et la farouche résistance ukrainienne a beaucoup de poids) mais dans le New York Times, les journalistes ont souligné un détail qui fait de Kiev une ville difficile à prendre militairement : son immense extension, avec de nombreuses villes et banlieues qui composent un immense tissu urbain. C'est une ville plus grande que New York.
Et après les bombardements, il y a forcément des milliers d'histoires de pertes : des pertes humaines (les plus importantes) et des pertes matérielles.
Ces images resteront comme marques de la bataille de Kiev pour sa défense et sa survie.
Le retrait des troupes russes a laissé des images comme celle-ci au nord de Kiev.
Et la question est : combien de temps cette guerre se poursuivra-t-elle ?