Beauté fatale : découvrez l'espèce de pieuvre la plus mortelle... et la plus fascinante !
Jacob Eggington, un adolescent de Perth, a récemment échappé à la mort en ramassant des coquillages sur une plage australienne. Que s’est-il passé ?
Eggington a été mordu par une pieuvre à anneaux bleus, une espèce animale d’une beauté certaine, mais dont la toxicité la rend très dangereuse pour les autres animaux et les humains.
Ce n’est qu’en sortant de sa poche un coquillage qu’il avait ramassé que le jeune homme a découvert la pieuvre qui s’y était cachée. Il a reçu une morsure à la jambe après l’avoir jetée au sol, comme le rapporte ‘Science et Vie’.
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« Il a commencé à se sentir mal, un signe que le venin du poulpe commençait à agir. Conscient du danger, il a été rapidement pris en charge par les secours. Sur un brancard, il a été évacué de la plage et transporté d’urgence à l’hôpital. », détaille la revue scientifique.
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S’il a échappé au pire, un enfant en bas âge aurait également pu être touché, comme toutes les autres personnes qui parcourent les plages australiennes sans être conscientes de leurs dangers.
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La pieuvre à anneaux bleus, ou Hapalochlaena maculosa, fait justement partie des rares céphalopodes (une catégorie de mollusques marins) capables de tuer un être humain.
Présente dans les eaux tropicales des Océans Indien et Pacifique, on la trouve notamment en Australie, au sud de la Grande Barrière de corail. Elle peut également être rencontrée en Nouvelle-Calédonie ou sur d’autres îles.
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Avec une envergure totale de 10 à 15 centimètres (dont 5 pour le « manteau » et jusqu’à 10 pour les tentacules), et un poids d’environ 50 grammes, la pieuvre à anneaux bleus a des dimensions particulièrement légères.
Ses anneaux bleus, qui la rendent si remarquable, ne s’éclairent qu’en cas de stress ou de menace, afin de signaler sa toxicité à des prédateurs éventuels.
Son venin, la tétrodotoxine, fait partie des plus toxiques que compte le règne animal. Et l’habitude que cette pieuvre a de se cacher dans des crevasses ou des coquillages la rend encore plus dangereuse.
Elle a en réalité deux poisons différents : un venin « défensif », et un autre « de chasse » pour tuer ses proies, essentiellement des crustacés comme les crevettes, les crabes, ou bien de petits poissons.
Le venin n’est pas produit par l’animal lui-même, mais par des bactéries situées dans ses glandes salivaires qui synthétisent la tétrodotoxine.
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La présence de cet animal près de la surface de l’eau le rend d’autant plus dangereux qu’aucun antidote n’est connu à ce stade, ce qui rend toute morsure mortelle.
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Concrètement, le poison bloque les cellules nerveuses de la victime, empêchant la transmission des signaux nerveux aux muscles et provoquant une paralysie progressive. Celle des muscles respiratoires crée un risque d’asphyxie.
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‘Science et Vie’ rappelle que ce venin est insidieux car la rapidité et l’intensité des symptômes et des douleurs sont variables, ce qui peut retarder la nécessaire prise en charge médicale.
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Quoi qu’il en soit, la personne empoisonnée a besoin de soins intensifs (ventilation assistée, surveillance des fonctions vitales), faute de contre-poison efficace.
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Même si les plages australiennes et de la région Pacifique peuvent faire rêver, il est donc nécessaire de se montrer très vigilant face à cette pieuvre aussi discrète que redoutable.
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