La Russie achète-t-elle des armes à la Corée du Nord ?

L’accord Pyongyang-Moscou
Des drones iraniens
Une information rare
La Russie veut des munitions
Un conflit insoutenable ?
Comment dit-on “fausse information” en russe ?
Les sanctions
Les pénuries
L’Ukraine, en froid avec la Corée du Nord
Plus si secret
La Russie a besoin d’hommes
Aucun accord n’a encore été signé
Les problèmes de Poutine
Est-il isolé ?
Une main secourable
Mettre les gaz
Des amis, mais…
L’accord Pyongyang-Moscou

Selon plusieurs médias, un rapport des services de renseignement américains suggère que la Russie cherche à se procurer des millions d'obus d'artillerie et de roquettes nord-coréens.

Des drones iraniens

De plus, la Russie a acquis, il y a quelque temps, toute une cargaison de drones iraniens, nous rapporte le New York Times.

Une information rare

Nous disposons de peu d'informations sur le type d'armes acquises, sur la quantité ou sur le moment où ces livraisons ont lieu : Al Jazeera (chaîne de télévision satellitaire d’information en continu qatarienne) signale que ces rapports offrent bien peu d'informations sur ces points cruciaux.

La Russie veut des munitions

L’agence de presse mondiale Associated Press nous rapporte la déclaration suivante du brigadier général Pat Ryder, attaché de presse du Pentagone : "l'information que nous avons indique que la Russie a spécifiquement demandé des munitions".

Un conflit insoutenable ?

Pat Ryder ajoute : "Cela révèle et illustre la situation dans laquelle se trouve la Russie, en termes de logistique et de capacités de soutien en ce qui concerne l'Ukraine".

Comment dit-on “fausse information” en russe ?

Vassily Nebenzia, l'ambassadeur de Russie auprès des Nations unies, a qualifié les informations communiquées par les services de renseignement américains d'une "autre fausse information qui a circulé", rapporte l'Associated Press.

Les sanctions

La volonté de la Russie de se procurer des équipements militaires iraniens et nord-coréens est, selon les services de renseignement américains, la preuve que les sanctions occidentales (de l'OTAN principalement) nuisent à l'armée russe.

Les pénuries

Un responsable américain resté anonyme a déclaré à l'Associated Press que : "L'armée russe continue de souffrir de graves pénuries d'approvisionnement en Ukraine, dues en partie aux contrôles et aux sanctions sur les exportations".

L’Ukraine, en froid avec la Corée du Nord

En juillet 2022, l'Ukraine a coupé tout lien diplomatique avec la Corée du Nord, qui reconnaissait la souveraineté des deux régions séparatistes ukrainiennes, dont la violente répression est devenue le "casus belli" russe.

Plus si secret

Certains rapports des services de renseignement américains concernant la Russie ont été déclassifiés par le gouvernement des États-Unis à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine, selon le "New York Times".

La Russie a besoin d’hommes

Ces documents ont notamment révélé la difficulté du Kremlin à recruter de nouvelles troupes.

Aucun accord n’a encore été signé

John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité national américain, assure que certaines informations démontrent que l'achat d'armes n'a pas encore eu lieu, comme le cite Associated Press.

Les problèmes de Poutine

"Cela montre à quel point son secteur de la défense souffre de cette guerre et le degré de désespoir qui l'amène à demander de l'aide à des pays comme l'Iran et la Corée du Nord", a déclaré John Kirby à la presse.

Est-il isolé ?

Alors que certains pays occidentaux ont décidé de tourner le dos à la Russie, celle-ci a resserré ses relations avec les pays de l'Est, dont la Corée du Nord.

Une main secourable

Plus tôt cette année 2022, le régime de Pyongyang a proposé d'aider à la reconstruction de l'Ukraine orientale, en cas d'une victoire russe.

Mettre les gaz

Mais loin de nuire à la Russie, les sanctions occidentales ont, au contraire, largement profité au pays, qui a su exploiter la flambée des prix du gaz et du pétrole provoquée par ces mêmes mesures pour s'enrichir, comme le souligne le New York Times.

Des amis, mais…

Il semble que malgré le rapprochement des deux pays, la Chine n'a pas vendu de fournitures militaires à la Russie, tandis que les Russes poursuivent leur vente de pétrole à prix réduit aux chinois... de ce qu'en savent les services de renseignement américains, du moins.

Et aussi