Le nouveau concours détonnant lancé par la Suisse, auquel tout le monde peut participer !

Un concours détonnant
Le montant du prix : 53 000 euros environ
La durée du concours : 6 mois
Les idées ne seront pas utilitées immédiatement
Des obus dans les lacs de Suisse
Une pratique assez courante en Europe
La Suisse, un pays neutre
Des munitions défaillantes
Ces obus ne représentent pas de danger immédiat
Une évaluation a eu lieu en 2005
Le gouvernement a choisi le moindre risque
La Suisse aimerait être préparée
Une idée respectueuse de l'environnement
La solution la plus simple : maintenir les obus sous l’eau
Les obus pourraient libérer des toxines
La détérioration du métal
Un concours détonnant

Savez-vous en quoi consiste le nouveau concours organisé par la Suisse ? L'objectif du concours est de trouver deux idées pour récupérer de vieilles armes au fond des lacs, notamment des obus. Un concours qui s'annonce aussi détonnant que lucratif.

Le montant du prix : 53 000 euros environ

Les meilleures idées pourraient se voir attribuer la somme de 50 000 francs suisses, soit environ 53 000 euros, selon un communiqué de l'Office fédéral du matériel d'armée suisse relayé par la chaîne de télévision américaine CNN.

La durée du concours : 6 mois

CNN a par ailleurs rapporté que le concours est ouvert jusqu’en février 2025 et que les gagnants seront annoncés en avril 2025.

Les idées ne seront pas utilitées immédiatement

Les idées présentées dans le cadre de ce concours pourraient ouvrir la voie à de futures analyses sur la manière de retirer ces armes des lacs, étant donné que les autorités suisses ne les mettront pas en pratique dans l'immédiat.

Photo : Alexander Kovacs / Unsplash

Des obus dans les lacs de Suisse

Entre 1918 et 1964, le gouvernement suisse a jeté de vieux obus au fond de ses lacs, selon la chaîne de télévision américaine CNN. Certains d’entre eux, enterrés à une profondeur comprise entre 152 et 213 mètres, pèseraient environ 50 kg.

Une pratique assez courante en Europe

La récupération de vieilles munitions, assez courante en Europe, a parfois perturbé la vie quotidienne des Allemands et des Britanniques, selon le quotidien américain New York Times, qui précise que ces armes datent souvent de la Première ou de la Seconde Guerre mondiale.

La Suisse, un pays neutre

Bien qu'elle ait remis en question ce principe après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la Suisse est une nation neutre depuis plus de 200 ans. Les obus enfouis dans les lacs ne sont donc pas directement liés à des conflits.

Des munitions défaillantes

La déclaration de l'Office fédéral du matériel d'armée suisse a indiqué que les obus étaient des "munitions posant problèmes, excédentaires ou périmées". Ils reposent au fond des lacs de Thoune, de Brienz et de Lucerne, entre autres.

Ces obus ne représentent pas de danger immédiat

Si l'un de ces obus explosait, l'eau en contiendrait les retombées. Les autorités suisses estiment donc qu'il n'y a pas de danger immédiat.

Une évaluation a eu lieu en 2005

De plus, une évaluation réalisée en 2005 a démontré que le retrait des obus pouvait entraîner un risque élevé de contamination de l'écosystème fragile, selon le communiqué de presse de l'Office suisse de la défense et de la chaîne de télévision américaine CNN.

Le gouvernement a choisi le moindre risque

Avant les années 1960, les atteintes à l'environnement n'étaient pas un sujet d'actualité. C'est pourquoi, à l’époque, les autorités suisses ont choisi les lacs parce qu'elles craignaient une explosion, et non des dommages écologiques.

La Suisse aimerait être préparée

Les analyses des eaux n'ont jusqu'à présent révélé aucune contamination due aux munitions sous-marines. Mais si la situation devait changer, le gouvernement souhaiterait disposer de plusieurs solutions viables.

Une idée respectueuse de l'environnement

La Suisse souhaite récupérer les obus de manière sûre et respectueuse de l'environnement, selon la chaîne de télévision américaine CNN, qui souligne que la déclaration du gouvernement helvète indique qu'il souhaite impliquer à la fois le monde universitaire et le secteur industriel.

La solution la plus simple : maintenir les obus sous l’eau

À court terme, la solution la plus simple consiste à maintenir les obus sous l'eau, selon des experts cités par le quotidien américain New York Times. Les matériaux nocifs qu'ils contiennent pourraient être libérés s'ils étaient déplacés.

Les obus pourraient libérer des toxines

Le New York Times a interviewé un expert qui a expliqué que lorsqu'un rocher est retiré de l'eau, il remue de la boue et trouble l'eau. La même chose se produirait avec un obus, à ceci près qu'il libérerait également des toxines.

La détérioration du métal

La chaîne de télévision américaine CNN a évoqué une autre complication. Comment soulever ces munitions composées de métaux non magnétiques tels que le cuivre, le laiton ou l'aluminium ? À vous d'y réfléchir et vous toucherez peut-être le gros lot !

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