Les 'Darwin Awards' ou la récompense des morts les plus absurdes : à éviter à tout prix !
Avez-vous déjà entendu parler des 'Darwin Awards' ? Ces récompenses créées sur Internet en 1993, nommées en référence à Charles Darwin, auteur du texte fondateur de la théorie de l'évolution, sont décernées à des personnes étant mortes (ou ayant été stérilisées) à la suite d'un comportement particulièrement stupide de leur part. Elles reçoivent un prix (le plus souvent à titre posthume) pour avoir, de cette façon, ''contribué à l'amélioration globale du patrimoine génétique humain.''
Ces récompenses posthumes sarcastiques mettent en lumière les décès souvent bizarres et inexplicables résultant de mauvaises décisions et d'un manque de bon sens.
Les 'Darwin Awards' nous rappellent l'importance de la sécurité personnelle et de l'esprit critique.
La liste des lauréats est longue ! Continuez de lire pour découvrir cinq des décès les plus incroyables (et qui auraient pu être évités), qui ont valu à ces individus de figurer dans les annales des 'Darwin Awards'. Bien entendu, nous devons aborder ces récits avec sensibilité et par respect pour les ''victimes'', nous ne publierons pas leurs noms. Vous êtes prêt ? C'est parti !
Face à ce premier cas, nous restons sans voix, c'est le moins que l'on puisse dire. En 2022, le site DarwinAwards.com raconte l'histoire d'un soldat russe en Ukraine... Ce dernier décide de voler un Macbook laissé à l'abandon et bien entendu, cela lui a coûté très cher ! Il en est mort ! Mais, alors que s'est-il passé ?
Photo : Macbook /Pixabay
Après avoir repéré l'ordinateur portable et ne voulant pas s'attirer les foudres de son commandant, le soldat a décidé de remplacer une plaque balistique de son gilet pare-balles par un Macbook. Il pensait très certainement que cela allait lui servir d'armure !
Bien entendu, remplacer une plaque balistique (qui est censée lui sauver la vie au milieu d'une guerre) s'est avéré être un très mauvais choix.
Malheureusement pour cet homme, il en est mort. Lorsque le soldat a été tué à Irpin, les soldats ukrainiens qui ont trouvé son corps ont découvert ce qu'il avait fait.
En novembre 2018, un missionnaire chrétien sino-américain de 27 ans, a connu une mort insolite, dans les îles Andaman, en Inde. Selon son propre compte Instagram, John Chau espérait entrer en contact avec les Sentinelles, qui est considérée comme l'une des dernières tribus sur la planète totalement coupée de la civilisation. L'homme affirmait également qu'il s'agissait du ''dernier bastion de Satan'' et souhaitait ''partager l’amour de Jésus avec l’un des derniers peuples non atteints au monde.''
La tribu des Sentinelles vit sur l’île de North Sentinel dans le golfe du Bengale (océan Indien). Elle est bien entendu interdite aux étrangers, mais certains décident malgré tout de s'y aventurer...
Selon la 'BBC' à Delhi, le jeune homme, originaire de Vancouver, au Canada, aurait soudoyé des pêcheurs pour qu'ils l'amènent suffisamment près de l'île pour qu'il puisse y accéder en kayak.
Selon le média, le nouveau venu sur l'île avait l'intention d'offrir des cadeaux : un ballon de football et des ciseaux. Il prêchait par ailleurs la parole de Jésus. Avant son voyage, le jeune homme avait écrit à sa famille. Dans sa lettre, il racontait sa volonté de rendre visite aux Sentinelles parce qu'il était convaincu que ''la vie éternelle de cette tribu était à portée de main.''
Une fois sur l'île, la tribu l'a reçu avec des flèches, mais le missionnaire ne s'est pas arrêté pour autant. Selon l'AFP, les pêcheurs qui l'ont déposé ont alors vu la façon dont les Sentinelles ''lui ont attaché une corde autour du cou et traîné son corps'' le long du rivage.
Photo : Auteur inconnu - www.oldindianphotos.in/2011_10_10_archive.html, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=39717651
Le corps du jeune homme n'a jamais été retrouvé, les Sentinelles ayant une politique stricte d'interdiction de visite depuis que l'occupation britannique des années 1880 a failli provoquer l'extinction de la tribu.
Selon le site web Mpora.com, en 1997, un homme de 22 ans, désireux de faire un saut à l'élastique, a reçu le 'Darwin Award'. Au lieu de se tourner vers des professionnels du saut à l'élastique, il a souhaité le fabriquer lui-même... Mais, qu'est-ce qui lui a pris ?
Selon un communiqué des forces de l'ordre de Reston, en Virginie, le jeune homme a décidé d'essayer de sauter à l'élastique (tout seul) d'un pont de 20 mètres de haut.
L'homme a attaché plusieurs élastiques et a soigneusement mesuré la longueur de la corde pour s'assurer qu'elle était juste en dessous de 20 mètres... mais, on dirait qu'il a mal calculé son coup ! Mais, alors que s'est-il passé ?
Il y a une raison pour laquelle ces activités à haut risque doivent être confiées à des professionnels, car le jeune homme de 22 ans n'a pas tenu compte du fait que les élastiques s'étiraient. L'homme a sauté en toute confiance du pont et s'est écrasé la tête la première sur le sol.
D'autres ne savent pas quoi inventer et aiment prendre davantage de risques. En 1995, un Californien, qui était célèbre pour ses cascades, a décidé de passer à la vitesse supérieure en tentant de réaliser une figure inédite... aux chutes du Niagara.
L'homme de 39 ans voulait descendre des chutes du Niagara à bord de son jetski, puis sauter en parachute. Le casse-cou a ajouté un booster de fusée à son engin juste avant de franchir le bord de l'énorme cascade...
Malheureusement, comme le rapporte l'Associated Press, bien qu'il ait planifié sa cascade pendant sept ans, cet homme a oublié de tenir compte d'un facteur important : les boosters de fusée imbibés d'eau ne s'enflamment généralement pas.
Le jeune homme de 39 ans a survolé les chutes du Niagara avec son jetski. Malheureusement pour lui, les boosters n'ont pas fonctionné, et son parachute ne s'est pas ouvert. Le ''cascadeur'' a fait une chute de 54 m de hauteur !
Selon la page web des 'Darwin Awards', en 1997, un homme désireux de prouver sa virilité a malheureusement perdu la vie... Un serpent, et plus précisément un cobra, en serait la cause.
Tout a commencé lorsqu'un homme de Pittston, en Pennsylvanie, a décidé de prendre le cobra de compagnie de son ami, bien qu'il s'agisse d'un serpent très venimeux.
Naturellement, le cobra l'a mordu et lorsque ses amis l'ont emmené à l'hôpital, il leur aurait dit : ''Je n'ai pas besoin qu'on me soigne. Je suis un homme. Je peux le faire.''
Cet ''homme viril'' s'est alors rendu au pub local avec ses copains et a bu quelques bières et s'est mis à raconter l'anecdote du serpent. Il était tellement fier de lui !
Malheureusement, son ignorance lui a causé sa perte. Comme l'indique Wikipédia, le venin de cobra agit lentement et met quelques heures à atteindre et attaquer le système nerveux central. Une heure seulement après la morsure, l'homme est finalement décédé.