Les nombres premiers décryptés : explorez l'un des plus grands mystères mathématiques

Un mystère à part entière
Des questions restées sans réponse
Une définition simple
Une série infinie
Les briques des mathématiques
À la base de toute décomposition
Une règle insaisissable
La conjecture de Goldbach
Une hypothèse qui continue d’intriguer
Une fréquence déclinante
Plus rares mais infinis
Les nombres premiers jumeaux
Des variantes
La percée de Yitang Zhang
Des écarts aléatoires
L’hypothèse de Riemann
Une ressemblance avec des phénomènes naturels
Une énigme encore loin d’être résolue
Un mystère à part entière

Les nombres premiers sont connus depuis la nuit des temps et leur principe est simple à comprendre. Et pourtant, leur mystère continue de passionner les mathématiciens depuis des siècles.

Des questions restées sans réponse

Comme le magazine Québec Science s’en amuse, « même les ordinateurs les plus puissants se cassent les dents − ou plutôt les circuits − sur les questions qu’on se posait déjà dans l’Antiquité ».

Photo : Markus Spiske / Unsplash

Une définition simple

Qu’est-ce qu’un nombre premier ? Il s’agit des nombres entiers qui ne sont divisibles que par un et par eux-mêmes. C’est par exemple le cas de 7, mais non de 9, décomposable en 3 x 3.

Photo : Nadine E / Unsplash

Une série infinie

La série des nombres premiers commence avec des nombres très familiers (2, 3, 5, 7, 11…), mais elle se poursuit à l’infini. Nul ne peut donc en estimer un nombre total ni connaître les plus élevés d’entre eux.

Photo : Nick Hillier / Unsplash

Les briques des mathématiques

Pour Andrew Granville, spécialiste de la théorie des nombres à l’Université de Montréal, cité par Québec Science, les nombres premiers sont « les briques fondamentales des mathématiques, l’ADN des nombres entiers ».

À la base de toute décomposition

En effet, chaque nombre entier peut être décomposé en une combinaison unique de nombres premiers. Par exemple, 27 correspond à 3 x 3 x 3 et 210 à 2 x 3 x 5 x 7.

Photo : Scott Rodgerson / Unsplash

Une règle insaisissable

Bien que célèbres et familiers, les nombres premiers continuent d’échapper à toute tentative de formaliser leur succession dans l’ordre des nombres. Aucune formule simple ne permet ainsi de les révéler tous.

Photo : Paul Bergmeir / Unsplash

La conjecture de Goldbach

Au XVIIIe siècle, le mathématicien allemand Christian Goldbach avait fait la conjecture que tout nombre entier pair supérieur à deux est la somme (et non le produit) de deux nombres premiers.

Photo : Adrian Curiel / Unsplash

Une hypothèse qui continue d’intriguer

Cette hypothèse est toujours jugée très probable par les mathématiciens, mais elle n’a jamais pu être prouvée. Elle est en tout cas vérifiée de 4 à 4 000 000 000 000 000 000 (4 milliards de milliards).

Une fréquence déclinante

La chaîne YouTube Science étonnante relève une baisse de la fréquence de ces nombres lorsqu’on s’éloigne de 0 : il en existe par exemple 25 entre 0 et 100 (25 % du total), 168 entre 0 et 1000 (16,8 %) et 1229 entre 0 et 10 000 (12,3 %).

Photo : CHUTTERSNAP / Unsplash

Plus rares mais infinis

Si la raréfaction des nombres premiers est continue et avérée, il a en revanche été prouvé dès l’Antiquité, avec Euclide, qu’il en existe une infinité. Vertigineux !

Photo : Compare Fibre / Unsplash

Les nombres premiers jumeaux

Connaissez-vous les nombres premiers jumeaux ? Il s’agit de ceux qui n’ont qu’une différence de deux, comme 5 et 7, 11 et 13 ou 17 et 19. Ils seraient également infinis et de plus en plus rares à mesure que l’on s’éloigne de zéro.

Photo : Anne Nygård / Unsplash

 

Des variantes

Il existe des variantes à ces jumeaux, comme les nombres premiers cousins, dont l’écart est de quatre (comme 7 et 11, ou 13 et 17), et les nombres premiers s e x y s, qui ont un écart de six (comme et 23 et 29). Mais existe-t-il aussi une infinité de paires correspondant à ces écarts ?

Photo : Ryoji Iwata / Unsplash

La percée de Yitang Zhang

En 2013, le mathématicien Yitang Zhang a réalisé une percée en démontrant que, parmi ces écarts (2, 4, 6…), il en existait au moins un, inférieur à 70 millions, pour lequel la quantité de paires de nombres premiers est infinie. D’autres mathématiciens ont ensuite montré que c’était le cas au moins une fois pour un écart compris entre 2 et 246.

Des écarts aléatoires

Quoi qu’il en soit, les écarts entre nombres premiers restent aléatoires, et leur répartition n’obéit à aucune règle connue ni à aucune logique apparente.

L’hypothèse de Riemann

Au XIXe siècle, le mathématicien allemand Bernhard Riemann a émis l’hypothèse (non démontrée) selon laquelle la nature aurait au contraire réparti ces nombres le plus équitablement possible.

Une ressemblance avec des phénomènes naturels

Les Échos rappellent que leur répartition présenterait une ressemblance avec celles des « niveaux d'énergie des gros noyaux atomiques », les deux dessinant des motifs semblables. De quoi intéresser aux nombres premiers d’autres disciplines que les mathématiques !

Photo : Hal Gatewood / Unsplash

Une énigme encore loin d’être résolue

La démonstration de l’hypothèse de Riemann est en tout cas l’un des sept « problèmes du millénaire » désignés par l’Institut de mathématiques Clay, qui a promis un million de dollars à quiconque la prouverait. L’énigme des nombres premiers est encore loin d’être résolue !

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