Les pays les plus performants en termes de lutte contre le changement climatique
Les organisations environnementales Germanwatch, New Climate Institute et Climate Action Network ont publié leurs rapports annuels, y compris leur indice annuel de performance en matière de changement climatique. L'indice compare les efforts des pays avec les plus grandes émissions de CO2 pour atteindre les objectifs climatiques de Paris 2015. Voyez par vous-même si votre pays est parmi les meilleurs ou les moins performants contre le changement climatique !
Pour le classement, les trois ONG ont comparé les émissions de gaz à effet de serre, les énergies renouvelables, la consommation d'énergie et les décisions politiques pour les politiques futures des pays respectifs. Leurs conclusions donnent à réfléchir et certaines d'entre elles sont surprenantes.
Les trois premières places de la liste restent vides ! Les auteurs du classement donnent cette effrayante raison pour les trois places vides : "aucun pays n'est encore réellement sur une trajectoire de 1,5 degré".
Le petit royaume s'est hissé à la 4e place victorieuse.
Selon les experts, les pays scandinaves obtiennent de bons résultats dans le classement car ils ont commencé tôt les mesures de protection climatique. La Suède, par exemple, a une consommation d'énergie relativement élevée, mais elle est décarbonée. Sur la photo, vous pouvez voir un train suédois à Vastervik qui fonctionne au biogaz.
Cela peut paraître surprenant pour un pays historiquement industriel, mais un niveau élevé d'« énergie verte » est également confirmé au Royaume-Uni.
Le pays africain marque des points avec sa construction de grandes centrales solaires.
Le Chili occupe la même position élevée que l'année dernière, mais les auteurs de l'Indice affirment que sa consommation d'énergie par habitant laisse à désirer.
Le pays bénéficie de ses émissions par habitant relativement faibles. Cependant, celles-ci augmentent régulièrement et mettent en danger la bonne position de l'Inde dans le classement.
Sur la photo : un cycliste dans le smog de New Delhi.
L'Allemagne occupe la 13e place et est « dans le vert », indique le rapport. Pourtant, le niveau d'émissions en Allemagne reste élevé et le développement des énergies alternatives marque le pas. Au-dessus de l'Allemagne se trouvent la Lituanie et Malte, et les numéros 14 à 20 sont la Finlande, la Suisse, le Portugal, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et l'Ukraine.
« Le gouvernement encourage les propriétaires à investir dans l'énergie solaire par le biais de petits prêts à faible taux d'intérêt », indique l'indice. « Il y a également eu des projets gouvernementaux visant à remplacer les véhicules plus anciens par des véhicules plus récents fonctionnant au gaz naturel. »
La Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la République tchèque s'en sortent particulièrement mal. Mais il y a de l'espoir, car les pays d'Europe de l'Est, fortement dépendants du charbon, ont annoncé lors de la COP 26 qu'ils supprimeraient progressivement cette source d'énergie d'ici 15 ans.
Le gouvernement philippin n'a pas l'impression que les journalistes de l'indice de performance du changement climatique sont trop ambitieux dans ses objectifs. Bien sûr, cela ne se répercute pas sur tous ses citoyens - comme cet homme à Manille, par exemple.
Ici, les décisions politiques sont considérées comme « très mauvaises ».
Dans l'image : protestations pour la préservation de l'Amazonie.
La Nouvelle-Zélande perd sept places par rapport à l'année précédente. Elle est désormais considérée comme l'un des « pays les moins performants ».
L'an dernier, le géant asiatique était 33e. Il a baissé de quelques places car ses émissions de gaz à effet de serre et sa consommation d'énergie sont critiquées.
Les experts critiquent la dépendance continue du pays à l'égard du charbon en raison d'un « faible engagement des politiques ».
L'Irlande est considérée comme un pays « très peu performant » en matière d'émissions, et elle se classe mal en ce qui concerne les plans gouvernementaux pour l'avenir.
De la 61e place l'année précédente, le deuxième émetteur mondial (après la Chine) est passé à la 55e place, juste devant la Russie. L'une des raisons en est sans aucun doute la première année sous un président démocrate, Joe Biden.
La Malaisie obtient un score très bas sur tous les aspects de l'indice, et les critiques citent sa dépendance aux combustibles fossiles, "la principale source d'énergie du pays", comme son principal problème.
(Sur l'image : la ville de Putrajaya, Malaisie)
L'Australie, 58ème, et le Canada 61ème, sont loin derrière dans l'indice. Dans le cas de l'Australie, l'extraction massive de charbon (photo) pour la production d'énergie est un facteur négatif important. Le Canada obtient également de très mauvais scores dans la catégorie des énergies renouvelables.