Nouvelle hausse du chômage en France, sur fond de ralentissement de l’activité économique

17 700 emplois supprimés
Deux trimestres de stabilité
L’activité au ralenti
Une première depuis la pandémie
Un niveau de l’emploi supérieur à l’an dernier
Et à l’avant-Covid
L’intérim en berne
Des disparités entre secteurs
Un taux de chômage de 7,3 %
Des données confirmées par Pôle emploi
Plus de 3 millions de chômeurs
Une légère augmentation
De nombreuses offres d’emploi
Quelles perspectives pour 2024 ?
Un climat incertain
Une remontée rapide du chômage ?
L’objectif de plein-emploi
Et à l’étranger ?
17 700 emplois supprimés

La France a connu une légère hausse du chômage au troisième trimestre : 17 700 emplois salariés privés ont été supprimés entre juillet et septembre 2023, selon les données de l’Insee.

Deux trimestres de stabilité

Comme l’indique l’institut de statistique dans son communiqué, « il s'agit du deuxième trimestre de quasi-stabilité » après la légère hausse du nombre d’emplois au trimestre précédent.

@ Hugo Delauney / Unsplash

L’activité au ralenti

Cette augmentation du chômage est la conséquence du ralentissement de l’activité, avec une croissance économique de 0,1 % au troisième trimestre, contre 0,6 % au deuxième.

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Une première depuis la pandémie

Il s’agit de la première contraction de l’emploi en France depuis 2020. Hors crise du Covid-19, aucune baisse n’avait été enregistrée depuis le troisième trimestre 2018.

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Un niveau de l’emploi supérieur à l’an dernier

Selon les résultats de l’Insee, l’emploi privé reste supérieur de 138 000 postes à son niveau d’il y a un an, soit une hausse de + 0,7 %.

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Et à l’avant-Covid

Il reste également très supérieur au niveau d’avant la crise sanitaire, avec 1,2 million de postes supplémentaires par rapport à la fin de l’année 2019, soit une hausse de 6 %.

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L’intérim en berne

Considéré par les experts comme la boussole du marché de l’emploi, l’intérim se replie pour le troisième trimestre consécutif, avec une baisse de 1,9 % entre juillet et septembre.

Des disparités entre secteurs

Hors intérim, les variations sont marquées par des disparités entre secteurs : 6 400 postes ont été créés dans l’industrie, 4 800 détruits dans la construction, tandis que le niveau est stable dans les services marchands.

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Un taux de chômage de 7,3 %

Après avoir connu un point bas autour de 7 %, le taux de chômage tel que mesuré par l’Insee s’élève donc aujourd’hui à 7,3 %, comme l’indiquent ‘Les Échos’.

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Des données confirmées par Pôle emploi

Les données de l’Insee sont confirmées par celles de Pôle emploi : après une année de baisse, le nombre d’inscrits en catégorie A a augmenté de 17 400 au troisième trimestre.

Plus de 3 millions de chômeurs

Hors Mayotte, la France compte désormais 3 028 000 chômeurs dans cette catégorie qui regroupe uniquement les personnes sans aucune activité.

Une légère augmentation

« On constate une stabilisation, voire une légère augmentation du nombre de demandeurs d'emploi inscrits. », a indiqué le directeur général de Pôle emploi, Jean Bassères, cité par ‘Les Échos’.

De nombreuses offres d’emploi

« En revanche, le volume d'offres d'emploi reste significatif », a-t-il ajouté. L’opérateur public déclare en avoir collecté 4 millions en un an, directement ou via des sites partenaires.

Quelles perspectives pour 2024 ?

Est-ce le signe d’une embellie prochaine après un troisième trimestre morose ? Tout dépendra de l’évolution de l’activité en 2024.

Un climat incertain

Le ralentissement de l’inflation est une donnée encourageante. Mais 2024 devrait être une année difficile du fait de taux d’intérêt toujours élevés et d’incertitudes géopolitiques persistantes.

Une remontée rapide du chômage ?

Les experts de l’Observatoire français des conjectures économiques (OFCE) anticipent une remontée du chômage à 8 % de la population active l’année prochaine, comme l’indique ‘France Info’. Les perspectives pourraient donc s’assombrir durablement.

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L’objectif de plein-emploi

Tel n’est pas l’avis du gouvernement qui maintient son objectif de plein-emploi (taux de chômage à 5 %) d’ici à 2027, notamment grâce à la réorganisation de Pôle emploi et aux effets de la réforme des retraites sur l’emploi des seniors.

Et à l’étranger ?

Dans la zone euro, le taux de chômage s’élevait à 6,5 % de la population active fin septembre, soit une légère remontée après un plus bas historique, comme l’indique ‘La Tribune’. De fortes variations existent entre pays (2,7 % en République tchèque contre 12 % en Espagne).

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