La fin du monde est désormais une réalité, selon des scientifiques

Le monde tel que nous le connaissons est condamné si rien n'est fait pour atténuer la crise climatique qui a été largement causée par les actions humaines.

Les inondations dans l'État brésilien du Rio Grande do Sul, datant du mois de mai et qui ont touché près de 2 millions de personnes, en sont un parfait exemple. Une fois de plus, nous sommes confrontés à l'urgence d'agir, car ces précipitations excessives sont en grande partie la conséquence du réchauffement climatique. Mais, alors, que faire ?

Les dégâts dans l'État brésilien ont été sans précédent. La protection civile de l'État a enregistré 169 décès et plus de 127 personnes disparues.

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Sur les 497 municipalités que compte l'État brésilien du Rio Grande do Sul, 401 ont été touchées, provoquant alors le déplacement de milliers de personnes, retrouvées sans domicile praticable.

La quantité de pluie tombée dans la région à ce moment-là équivaut à la moitié de l'ensemble des précipitations prévues pour 2024. Cela a été largement attribué à la persistance d'une séquence de fronts froids bloqués par la concentration de chaleur dans le centre du pays, elle-même causée par l'humidité de l'Amazone.

Photo : Unsplash / Alejandro

Ces fronts auraient dû passer brièvement sur Rio Grande do Sul, mais ont fini par stationner au-dessus de l'État. Ce phénomène est dû à l'augmentation de la température moyenne mondiale, qui modifie les conditions météorologiques dans une ou plusieurs régions.

Un rapport des Nations unies avait révélé l'augmentation de catastrophes naturelles dans le monde, notamment des incendies, des tempêtes, des sécheresses et des inondations, selon le magazine Veja.

Cela représente une augmentation de 75 % de ces catastrophes naturelles par rapport à la période précédente de 20 ans.

Selon un rapport de la Croix-Rouge, 1 298 inondations ont été enregistrées entre 2010 et 2019, contre seulement 151 pour l'ensemble des années 1960. La science désigne le réchauffement climatique comme le principal facteur à l'origine de cette hausse.

La Croix-Rouge a également constaté que 108 millions d'individus ont eu besoin d'une aide humanitaire internationale en 2018 en raison de tels incidents. Ce chiffre n'inclut pas les personnes qui ont compté sur leurs propres ressources, celles de leur communauté ou du gouvernement pour survivre.

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Selon une étude de l'ONG britannique Christian Aid, les phénomènes météorologiques extrêmes, dus au changement climatique, ont touché tous les continents en 2019, tuant et déplaçant des millions de personnes, et causant des milliards de dollars de dégâts, a rapporté Globo.

En janvier 2019, des inondations en Argentine et en Uruguay ont causé 2,5 milliards de dollars de dégâts, et les zones touchées ont connu des précipitations cinq fois supérieures à la moyenne, un an seulement après une grave sécheresse.

En 2020, une vague de chaleur s'est abattue sur l'une des régions les plus froides de la planète, provoquant des incendies de forêt à grande échelle. Selon CNN, la petite ville sibérienne de Verkhoyansk a atteint 38 °C ! Il s'agit, bien évidemment, de la température la plus élevée jamais enregistrée dans l'Arctique.

Photo : Unsplash / Hans Jurgen Mager

La dévastation de l'Australie en 2019 a été l'une des pires de l'histoire. Selon les estimations de l'Université de Sydney, 8,4 millions d'hectares, plus de 1 300 maisons, 27 vies humaines et environ un milliard d'animaux ont été perdus à cause des incendies.

De vastes régions de l'hémisphère nord ont connu une sécheresse extrême au cours de l'été 2022, affectant les États-Unis, la Chine et l'Europe. Cette situation a épuisé les ressources en eau, dévasté les cultures et créé des conditions propices à de dangereux incendies de forêt, comme le souligne CNN.

Selon les experts, le réchauffement de la planète a multiplié par 20 la probabilité de telles conditions de sécheresse. Des températures aussi élevées seraient une étape considérée comme "impossible" sans le changement climatique.

Les événements extrêmes se sont produits dans le contexte de la crise climatique. Aujourd'hui, la planète compte 1,2 °C de plus par rapport à l'ère préindustrielle, et les cinq prochaines années seront les plus chaudes jamais enregistrées.

Les scientifiques s'accordent à dire que notre planète ne sera plus en mesure d'accueillir la moindre forme de vie... La fin du monde est-elle proche ? Seul l'avenir nous le dira.

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