Pour ne pas disparaître sous les eaux, ce petit pays veut se cloner dans le métavers

Les îles Tuvalu
Un pays qui s'enfonce
Les revendications relatives à Tuvalu
Un clone numérique
L'avenir, c'est maintenant
Fuite dans le métavers
Ce n'est plus le paradis d'autrefois
Le pays s'effondre face au changement climatique
Difficile de cultiver ou d'élever des animaux à Tuvalu
La fin d'une nation
216 millions de réfugiés climatiques ?
Peur sur les îles Tuvalu
D'autres territoires menacés
Le changement climatique s'accélère
La situation a commencé à se dégrader en 2000
Ne pas sombrer dans le désespoir
Les îles Tuvalu

Tuvalu est une petite nation située entre l'Australie et Hawaï, dans le Pacifique Sud. Il s'agit d'un ensemble d'îles et d'atolls qui s'élèvent à peine à 4 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Un pays qui s'enfonce

Le changement climatique peut pousser des millions de personnes dans le monde à quitter leur foyer et Tuvalu en est le parfait exemple. Ce petit pays est en train de sombrer à vive allure au fond de l'océan et ses autorités cherchent un moyen d'échapper à leur destin. Mais comment ?

Les revendications relatives à Tuvalu

Selon des études scientifiques, les îles Tuvalu pourraient être complètement submergées par les eaux de l'océan Pacifique dans seulement 50 ans. Cependant, la mer remonte déjà dans ce qui était autrefois une terre ferme et complique considérablement la vie des 11 000 habitants de cette petite nation.

Un clone numérique

La nation lutte physiquement contre la montée des eaux (en renforçant son littoral et en cherchant des solutions d'ingénierie) mais aussi, ont expliqué ses autorités au journal The Guardian, en développant un "clone numérique". Un Tuvalu virtuel pour maintenir la culture du pays en vie avant une éventuelle diaspora.

L'avenir, c'est maintenant

Face à la possibilité (très probable) que Tuvalu disparaisse et que ses habitants doivent partir, le gouvernement a lancé le projet "Future Now", un processus de numérisation majeur qui comprend des aspects administratifs, mais aussi culturels. Si les îles disparaissent, elles continueront à vivre dans le monde virtuel, et ce, avec ses instances dirigeantes, ses institutions, ses croyances populaires et ses rites.

Fuite dans le métavers

« Nous subissons directement l’impact du changement climatique et nous avons besoin le plus vite possible de votre aide pour éviter que disparaisse notre patrimoine matériel et immatériel », a indiqué l'envoyé spécial Samuelu Laloniu à Paris au mois de mai 2023. Après cet appel pour inscrire le pays au patrimoine mondial de l'Unesco, une décision plus radicale a été prise, au cas où le sauvetage concret échoue : celle de s'échapper aussi dans le métavers, comme le définit Euronews.

Ce n'est plus le paradis d'autrefois

L'action brutale des êtres humains sur notre environnement a transformé un paysage paradisiaque en un décor bien différent. Les déchets que nous jetons à la mer, le plastique que les touristes laissent négligemment flotter lorsqu'ils se baignent, sont transportés par les courants jusqu'aux plages de sable blanc de Tuvalu.

Le pays s'effondre face au changement climatique

En 2021, l'écrivaine Devi Lockwood a posé la question suivante dans le New York Times : "Que signifie le fait qu'une nation entière devienne inhabitable ?" Elle prend l'exemple de Tuvalu et explique que la montée des eaux rend impossible de nombreuses cultures. Autrefois, ce territoire était autosuffisant à bien des égards, mais désormais, ce pays doit importer une grande partie de ses denrées alimentaires.

Difficile de cultiver ou d'élever des animaux à Tuvalu

Devi Lockwood a écrit dans le New York Times : "Pendant mon séjour à Tuvalu (décembre 2014-janvier 2015), j'ai appris à quoi ressemblait le goût du changement climatique : du riz importé, du bœuf en conserve, une poignée de carottes et des pommes et autres fruits d'ailleurs."

La fin d'une nation

La fin de Tuvalu préfigure ce qui pourrait se produire dans de nombreux autres territoires à travers le monde. L'élévation du niveau des mers, associée à d'autres effets du changement climatique (comme les sécheresses, les cyclones, etc.) pourrait déclencher une vague de migration d'une ampleur encore difficile à calculer.

216 millions de réfugiés climatiques ?

Un article paru sur le site de la Banque mondiale fait état de 216 millions d'individus déplacés par le changement climatique d'ici à 2050. Les pays développés seront-ils en mesure de faire face à une telle vague de migration ?

Peur sur les îles Tuvalu

Le reportage du journal The Guardian sur le projet de clone numérique raconte une vie quotidienne à Tuvalu où la peur domine. Les jeunes sont effrayés, car, ils savent que leur avenir n'est plus possible dans leur pays.

D'autres territoires menacés

Mais Tuvalu n'est pas le seul territoire en danger. La liste des destinations touristiques paradisiaques menacées par la crise climatique est longue. La plus évidente est celle des Maldives (en photo), avec ses minuscules îlots.

Photo : Ibrahi Mushan / Unsplash

Le changement climatique s'accélère

En outre, les scientifiques ont l'impression qu'une fois certaines limites dépassées, le changement climatique évoluera plus rapidement que prévu.

La situation a commencé à se dégrader en 2000

En réalité, dans les différents articles de journaux relatant le désastre auquel Tuvalu est confronté, les habitants mentionnent que tout a commencé aux alentours de l'an 2000. Tout à coup, l'eau est devenue un ennemi implacable.

Ne pas sombrer dans le désespoir

Et pourtant, le peuple et les autorités de ces îles se battent toujours pour leur survie. Il faut désormais lutter pour arrêter les effets de la crise climatique, prendre des mesures, et faire pression pour un changement de paradigme qui pourrait permettre à des endroits comme Tuvalu d'avoir un avenir.

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