Une récente étude réévalue le lien entre agressivité et maîtrise de soi 

Une étude scientifique va à l'encontre de nos idées reçues
La violence est associée à la perte de contrôle
Nous avons tout faux !
David Chester a une autre explication
L'agressivité est en quelque sorte la maîtrise de soi
Retarder la satisfaction de la vengeance
Prendre le temps pour se venger
Même chez les psychopathes !
Une augmentation de l'activité cérébrale
Un produit de la maîtrise de soi
Une remise en question de nos croyances
Une vision plus nuancée
Comment cette étude peut-elle nous aider ?
Des solutions sur mesure
Plus de mal que de bien
Une étude scientifique va à l'encontre de nos idées reçues

Une nouvelle étude a révélé que l'agressivité pourrait ne pas être lié à un manque de maîtrise de soi, mais au contraire, à son produit.

La violence est associée à la perte de contrôle

À première vue, la violence verbale ou physique semble être le résultat d'une perte de contrôle de soi plutôt qu'un exercice de maitrise.

Nous avons tout faux !

Cependant, la notion de perte de contrôle de soi dans les comportements agressifs a été remise en question par un chercheur de l'université Virginia Commonwealth (États-Unis), qui affirme que nous avons tout faux.

David Chester a une autre explication

"Généralement, les gens expliquent la violence comme le produit d'une mauvaise maîtrise de soi", a expliqué David Chester, docteur en psychologie et professeur agrégé de psychologie sociale, dans un communiqué de presse.

"Nos pires impulsions"

"Dans le feu de l'action, nous ne parvenons souvent pas à inhiber nos pires impulsions, les plus agressives. Mais ce n'est qu'un aspect de l'histoire", poursuit David Chester.

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L'agressivité est en quelque sorte la maîtrise de soi

Le travail de méta-analyse de David Chester a révélé que les personnes agressives ne perdent pas leur maîtrise de soi lorsqu'elles s'emportent, mais qu'elles l'utilisent plutôt pour infliger davantage de douleur aux autres.

Retarder la satisfaction de la vengeance

Par exemple, David Chester a noté que les personnes revanchardes font preuve de plus de prédétermination dans leur maîtrise de soi et leur comportement, ce qui leur permet de retarder la gratification tirée de la vengeance.

Prendre le temps pour se venger

Les personnes rancunières qui s'estiment lésées peuvent prendre leur temps pour se venger afin d'infliger le plus de dommages possible à ceux qu'elles estiment leur avoir fait du tort.

Même chez les psychopathes !

"Même les psychopathes, qui constituent la majorité des personnes qui commettent des infractions violentes, présentent souvent un développement robuste du contrôle de soi au cours de leur adolescence", a déclaré David Chester.

Une augmentation de l'activité cérébrale

David Chester a également constaté que le comportement agressif pouvait être lié à une activité accrue dans le cortex préfrontal du cerveau, une zone du cerveau dont les professeurs de psychologie sociale ont noté qu'elle était impliquée dans la maîtrise de soi.

Un produit de la maîtrise de soi

Toutes ces constatations ont conduit David Chester à suggérer que l'agressivité était plus probablement le produit de la maîtrise de soi d'une personne que le résultat d'une perte de capacité à se contrôler.

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Une remise en question de nos croyances

"Cet article va à l'encontre d'un discours dominant depuis des décennies dans la recherche sur l'agressivité, à savoir que la violence commence lorsque la maîtrise de soi s'arrête", a expliqué David Chester.

Une vision plus nuancée

"Il plaide plutôt en faveur d'une vision plus équilibrée et nuancée, selon laquelle la maîtrise de soi peut à la fois limiter et faciliter l'agressivité, en fonction de la personne et de la situation", a ajouté David Chester.

Comment cette étude peut-elle nous aider ?

Cette découverte potentielle peut sembler sans importance, mais comprendre comment certaines personnes expriment leurs tendances agressives peut nous aider à orienter la manière dont nous traitons les personnes les plus inquiétantes de la société.

Des solutions sur mesure

Par exemple, David Chester suggère que nous devrions être prudents lorsque nous traitons certaines personnes, car les approches consistant à leur apprendre à mieux contrôler leur agressivité peuvent ne pas être la bonne solution lorsque l'on cherche à réduire la violence.

Plus de mal que de bien

"En effet, il se peut que nous enseignions à certaines personnes comment mettre en œuvre au mieux leurs tendances agressives", a déclaré David Chester avant d'ajouter que les recherches futures devraient être "guidées par ce nouveau changement de paradigme de pensée".

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