La population mondiale a atteint les 8 milliards. Combien serons-nous en 2050 ?
Selon les Nations Unies, c'est le 15 novembre 2022 que l'humanité a atteint les 8 milliards d'habitants ! Jusqu'où la population doit-elle croître ? Doit-elle décroître ? Voyons ça ensemble !
Il y a seulement 11 ans, il y avait 7 milliards d'êtres humains dans le monde, et en un peu plus d'une décennie, un milliard de nouvelles vies se sont jointes aux nôtres… La population mondiale ne cesse de croître.
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Selon les données de l'ONU recueillies par le magazine économique américain “Forbes”, la planète pourrait compter 8,5 milliards d'habitants en 2030. Et combien en 2050 ?
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Le nombre d'êtres humains pourrait atteindre les 10,4 milliards en 2050, selon les estimations. La planète pourra-t-elle supporter une telle pression démographique ?
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Selon la BBC, le naturaliste britannique Sir Richard Attenborough n'hésite pas à parler de "fléau humain" en évoquant notre croissance démographique. Il fait partie des virulents militants pour la limitation de la population, y compris par des moyens extrêmes.
Mais il n'est clairement pas le seul à penser que certains humains sont de trop sur Terre : en 1994, selon la "BBC", un rapport de Stanford, une université de Californie, affirmait que la population idéale pour la planète se situerait entre 1,5 et 2 milliards d'êtres humains. Aujourd'hui, nous sommes 8 milliards.
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Certains cependant sont plus modérés, voire positifs : le chroniqueur Somini Sengupta a écrit dans le "New York Times" que "en réalité, le plus important n'est pas de savoir combien nous sommes, mais comment nous vivons". Finalement, peu importe que nous soyons 8 milliards, c'est même un signe que les humains vivent mieux et plus longtemps, moins souvent terrassés par la guerre ou la maladie !
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Face aux problèmes de ressources, alimentaires ou climatiques qu'entraîne cette croissance démographique, la science pourrait nous guider vers l'équilibre, affirment les optimistes.
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"Nous serons multi-planètes", déclarait le milliardaire Elon Musk, fondateur de Tesla et désormais propriétaire de Twitter. D'ici à 2060, il affirme qu'un million d'humains pourraient vivre sur Mars, d’après "National Geographic".
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"Les colonies spatiales que nous construirons auront de nombreux avantages. La principale est qu'elles seront proches de la Terre", affirme quant à lui Jeff Bezos, fondateur d'Amazon. Mars est trop éloigné selon lui, et il a proposé cette alternative lors d'une longue conférence qu'il a donnée à Yale et reprise par le site web d'information américain "Bussiness Insider" en 2019.
"Nous voulons aller dans l'espace pour protéger cette planète. (...) Cette planète est en fait limitée", a-t-il poursuivi durant cette même conférence. Musk et Bezos pensent tous deux que la planète ne supportera pas une population toujours plus importante et qu'un exode dans l'espace est inévitable.
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Le "Voluntary Human Extinction Movement" (Mouvement Volontaire pour l'Extinction de l'Humanité ou VHEMT), fondé par le professeur Les U. Kinght à Portland, dans l'Oregon, préconise que notre espèce disparaisse simplement et purement. Ce groupe pense que le mieux serait que les humains soient éradiqués de la surface de la Terre.
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"Merci de ne pas vous reproduire" fait partie des slogans de ce groupe d'activistes. Les Nations Unies, quant à elles, préconisent simplement aux nations de procéder à un certain contrôle de la natalité, afin que les pays puissent adapter leur population aux ressources dont ils disposent.
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Il existe un film de 1973 avec Charlton Heston et Edward G. Robinson qui aborde la question de la surpopulation. Il présente un monde dystopique où les autorités font campagne pour le suicide. Ces événements déroulaient en 2022 dans le film. Gloups...
Une vision pessimiste de l'avenir s'est imposée dans les pays développés, freinant considérablement le taux de natalité. Si l'on ajoute à cela la résurgence des pandémies, certains chercheurs pensent que cela pourrait être le début d'un ralentissement de la croissance démographique. Le “New York Times” a rapporté : "une enquête réalisée en 2020 selon laquelle un Américain sur quatre n'ayant pas eu d'enfant a cité le changement climatique comme raison".
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Et même si l'humanité risque un jour de disparaître (c'est possible, regardez les dinosaures), les humains sont des champions de la survie. Et cela ne risque pas de changer avant longtemps !
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