Le changement climatique pourrait entraîner la disparition d'un tiers des espèces animales d'ici 2100

Le changement climatique pourrait entraîner la disparition de nombreuses espèces animales
Un problème notoire
Les espèces animales en danger
La terrible prédiction d'une augmentation des températures
Le problème pourrait être plus important
Un scénario de réchauffement modéré
Les pires cas auxquels nous pourrions être confrontés
Une accélération du risque d'extinction
Même les cas les plus pessimistes sont envisageables
Nous perdons toujours, même dans les meilleurs scénarios
Le monde peut-il changer ?
Les zones les plus touchées
Plus d'excuses pour ne rien faire
Quelles sont les espèces les plus touchées ?
Lorsqu'une espèce est éteinte, c'est irréversible
L'analyse de métadonnées de Mark Urban
Le changement climatique pourrait entraîner la disparition de nombreuses espèces animales

Si le monde continue sur sa lancée, près d'un tiers des espèces de la planète risques de disparaître d'ici la fin du siècle, selon une nouvelle étude du célèbre biologiste Mark Urban.

Un problème notoire

La hausse des températures, résultant des activités humaines, affecte profondément la biodiversité terrestre. Les scientifiques mettent en garde contre les conséquences futures de ce phénomène sur la faune et la flore de notre planète.

Les espèces animales en danger

Pendant près de dix ans, le biologiste Mark Urban a étudié la question et a constaté que les espèces de la planète seront en difficulté, même si l'activité humaine évolue dans le bon sens. Il expose ses conclusions dans une nouvelle étude publiée dans la revue Science.

Photo : X @MarkCUrban

La terrible prédiction d'une augmentation des températures

Les extinctions animales resteraient considérables, même si la température mondiale n'augmentait que de 1,5 degré Celsius, le chiffre optimal auquel les pays espèrent contenir la hausse des températures, depuis la signature de l'Accord de Paris.

Le problème pourrait être plus important

D'ici 2100, environ 180 000 espèces, soit une sur cinquante, sera menacée d'extinction, d'après les recherches de Mark Urban, qui décrit une situation alarmante. Le site d'information Vox estime que cela représente 1,8 % de l'ensemble des espèces de la planète.

Un scénario de réchauffement modéré

Une espèce sur vingt, soit 2,7 % des espèces, sera condamnée à l'extinction si la planète s'en tient à une hausse de température de 2,7 °C. Ce chiffre dépasse largement les objectifs de l'Accord de Paris et correspond également à une augmentation que le monde devrait connaître compte tenu des calculs actuels en matière d'émissions.

Les pires cas auxquels nous pourrions être confrontés

En cas hausse de la température globale de 4,3 °C, 14,9 % de toutes les espèces de la planète disparaîtraient, et 29,7 % en cas d'augmentation de 5,4 °C. Il s'agit là certains des scénarios les plus pessimistes.

Une accélération du risque d'extinction

Mark Urban, qui occupe actuellement le poste de directeur du Centre des risques biologiques à l'université du Connecticut, a déclaré au site d'information Vox : "il y a une accélération du risque d'extinction à chaque augmentation de la température".

Même les cas les plus pessimistes sont envisageables

Bien que ces deux scénarios fassent partie d'un contexte pessimiste et peu plausible, chacun d'entre eux est tout de même envisageable selon le site d'informations scientifiques Live Science, au regard des tendances actuelles en matière d'émissions.

Nous perdons toujours, même dans les meilleurs scénarios

Dans un e-mail adressé à Live Science, Mark Urban a déclaré à propos de sa nouvelle recherche que "si nous maintenons le réchauffement climatique en dessous de 1,5 C, conformément à l'Accord de Paris, alors le risque [d'extinction] entre aujourd'hui et 1,5 C n'est pas une grande augmentation".

Le monde peut-il changer ?

D'après les recherches de Mark Urban, certaines régions de la planète seront plus touchées que d'autres. Par conséquent, certains pays pourraient vouloir faire pression sur les autres pour qu'ils fassent tout leur possible pour limiter les émissions de gaz responsables du réchauffement climatique. Reste à savoir si toutes les nations du monde parviendront à s'unir pour limiter les pires scénarios.

Les zones les plus touchées

Les écosystèmes montagneux, insulaires et d'eau douce sont les plus menacés par les possibles extinctions d'espèces. Quant aux pays les plus vulnérables face à la hausse des températures mondiales, on peut citer l'Amérique du Sud, la Nouvelle-Zélande et l'Australie.

Plus d'excuses pour ne rien faire

Mark Urban a expliqué à Live Science que "le principal message pour les décideurs politiques est que cette relation est bien plus certaine. Il n'y a plus d'excuse pour ne rien faire parce que ces impacts sont incertains".

Quelles sont les espèces les plus touchées ?

Parce qu'ils sont particulièrement sensibles au changement climatique, les amphibiens seront les plus menacés, car leur cycle de vie dépend fortement des conditions météorologiques, d'après Mark Urban.

Lorsqu'une espèce est éteinte, c'est irréversible

Mark Urban a déclaré au site d'information Vox  que "la plupart des humains aiment la nature, et c'est un aspect de la question, mais la biodiversité est aussi le fondement de notre santé, de notre richesse et de notre culture. Nous ne savons pas ce que nous perdons... Mais lorsque vous perdez définitivement une espèce, c'est vraiment irréversible. C'est la fin".

L'analyse de métadonnées de Mark Urban

Les recherches du biologiste Mark Urban constituent l'une des analyses les plus précises sur les dangers auxquels les espèces de la Terre sont confrontées. Elles s'appuient sur 450 études d'espèces connues et des métadonnées portant sur plus de 30 ans de recherche sur la biodiversité et le changement climatique.

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