Le nouveau plan de Hong Kong pour lutter contre les logements insalubres et les "appartements cercueils"

La triste réalité des appartements-cercueils
Taille minimale
Des inégalités criantes
Jusqu'à 30 000 logements supprimés
Un problème déstabilisant
Des biens immobiliers coûteux
Des experts inquiets
Moins qu'une place de parking
Un plancher divisé au millimètre près
Comment procéder au changement ?
La triste réalité des appartements-cercueils

Vivre dans de minuscules mètres carrés, sans mobilité ni la moindre intimité. Telle est la réalité de centaines de milliers de personnes dans la ville (très peuplée) de Hong Kong, qui promeut actuellement une nouvelle réforme visant à lutter contre les logements insalubres, mais qui n'affectera pas ce que l'on appelle les "appartements cercueils".

Taille minimale

Selon le New York Times, le chef de l'exécutif de la ville de Hong Kong depuis 2022, John Lee, a annoncé en octobre que la ville imposerait des normes minimales concernant la taille et l'ameublement des très petits appartements, qui abritent généralement salle de bains et cuisine dans le même espace.

Des inégalités criantes

Le New York Times a constaté qu'environ 220 000 personnes à Hong Kong, dont 40 000 enfants, vivaient dans ces maisons subdivisées, ce qui constitue en soi un exemple d'inégalité sociale dans la ville.

Jusqu'à 30 000 logements supprimés

La politique promise devrait entraîner la suppression progressive de plus de 30 000 des petites maisons subdivisées. Toutefois, les "appartements cercueils", qui n'abritent généralement qu'un seul lit, sont considérés comme des dortoirs et ne seront pas concernés par la nouvelle réglementation, selon le Hong Kong Free Press.

Un problème déstabilisant

Selon le New York Times, Pékin a exhorté le gouvernement de Hong Kong à se débarrasser de ce type de résidence d'ici à 2049, car il considère la crise du logement de la ville comme étant l'une des principales causes des émeutes antigouvernementales de 2019.

Des biens immobiliers coûteux

Hong Kong compte environ 7,5 millions d'habitants, mais il n'y a pratiquement plus de terrains constructibles dans la ville. C'est pourquoi son marché immobilier est devenu le plus cher du monde, selon le National Geographic.

Des experts inquiets

Cependant, la mesure de John Lee a suscité l'inquiétude des experts et des défenseurs du logement public. Selon eux, la mesure pourrait encore augmenter les loyers des plus pauvres et en expulser beaucoup plus, sans toucher à proprement dit aux "appartements cercueils".

Moins qu'une place de parking

À Hong Kong, la surface habitable moyenne par personne est d'un peu plus de 6 mètres carrés, selon le New York Times. Les propriétaires d'appartements divisent les unités en espaces plus petits afin de les louer à un plus grand nombre de personnes. Le gouvernement souhaite donc réglementer ce type de logement.

Un plancher divisé au millimètre près

Selon un exemple donné par le National Geographic, le propriétaire d'un appartement de 35 mètres carrés l'a divisé de manière à pouvoir accueillir 20 lits à deux étages. Le prix de location d'un de ces box est de 200 dollars hongkongais par mois, soit environ 21 euros.

Comment procéder au changement ?

La nouvelle politique promue par l'exécutif de la ville exige que les appartements disposent d'au moins une cuisine et une salle de bain séparées (dans beaucoup de ces micro-propriétés, ces espaces occupent un seul et même endroit). Mais il reste à clarifier comment les rénovations nécessaires seront effectuées et qui en assumera le coût.

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