Les projets inquiétants de Trump s'il gagne l'élection présidentielle américaine

Donald Trump a beaucoup parlé des choses effroyables qu'il veut faire s'il est réélu en novembre. La plupart de ces promesses ont été perçues comme excessivement vindicatives ou tout simplement horribles. Examinons quelques-unes des pires possibilités.

Les ennemis de Donald Trump devront commencer à faire attention à eux si l'ancien président est reconduit dans ses fonctions, car il a laissé entendre à plusieurs reprises qu'il pourrait utiliser le ministère de la Justice pour poursuivre ceux qui lui ont fait du tort.

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Par exemple, lors d'un entretien avec Enrique Acevedo d'Unvision, Donald Trump a parlé de la façon dont le ministère de la Justice était instrumentalisé contre lui. Lorsque Enrique Acevedo lui a demandé si Trump ferait la même chose s'il était réélu, il a répondu par l'affirmative.

"Ils l'ont déjà fait, mais s'ils veulent aller jusqu'au bout, cela pourrait certainement se produire en sens inverse", a expliqué Trump à Acevedo. "Ils ont fait sortir le génie de sa boîte". Cette déclaration a suscité une vive réaction de la part des médias.

Selon un rapport du New York Times datant de novembre, les immigrés auront plus de mal à vivre aux États-Unis sous le mandat de Trump, puisque celui-ci prévoit de rassembler, de détenir et d'expulser tous les travailleurs sans-papiers du pays.

Les projets de Trump entraîneraient un retour aux politiques frontalières du premier mandat de l'ancien président, ainsi que l'interdiction d'entrée aux États-Unis pour les personnes originaires de certains pays musulmans. Trump a fait allusion à certains de ses projets futurs.

Par exemple, le 4 mars, Chris Salcedo, de Newsmax, a demandé à Donald Trump s'il ordonnerait des déportations massives s'il gagnait la Maison-Blanche. Trump a répondu en disant : "Oh, dès le premier jour. Nous n'avons pas le choix. Et nous commencerons par les mauvais."

En septembre, Donald Trump a déclaré qu'il détournerait les ressources des forces de l'ordre fédérales et enverrait des milliers de soldats basés à l'étranger à la frontière avec le Mexique, alors qu'il s'adressait à ses partisans dans l'Iowa, selon l'agence Reuters.

"Dès mon entrée en fonction, je mettrai immédiatement fin à toutes les politiques d'ouverture des frontières de l'administration Biden", a déclaré Trump. "Je dirai clairement que nous devons utiliser toutes les ressources nécessaires pour arrêter l'invasion, y compris le déplacement de milliers de soldats actuellement stationnés à l'étranger."

L'ancien président soutient en privé une interdiction de l'avortement à 16 semaines, avec une exception de trois semaines pour les femmes qui ont été agressées ou en cas d'inceste ou de nécessité de sauver la mère, selon deux sources qui se sont confiées au New York Times.

Donald Trump prévoit de nouveaux droits de douane pour son second mandat. L'ancien président a lancé l'idée d'un tarif de base sur les entreprises étrangères opérant aux États-Unis lors d'un entretien avec Larry Kudlow, animateur de Fox Business.

"Lorsque des entreprises viennent déverser leurs produits aux États-Unis, elles devraient payer, automatiquement, disons, une taxe de 10 %... J'aime bien les 10 % pour tout le monde", a expliqué Trump à Larry Kudlow.

Trump va probablement ignorer la crise climatique imminente et réinvestir dans les combustibles fossiles, ce que l'ancien président a clairement indiqué à plusieurs reprises lors des rassemblements de sa campagne pour gagner les primaires républicaines.

"Rappelez-vous, l'essence, le carburant, le pétrole, le gaz naturel ont atteint un niveau tel que c'était impossible. ... C'est ce qui a provoqué l'inflation, et nous allons la faire baisser parce que nous allons forer, bébé, forer. Nous allons la faire baisser", a déclaré Trump lors d'un meeting de campagne à Las Vegas en janvier, selon le Washington Post.

Le système éducatif américain pourrait faire l'objet d'une révision majeure. Dans une vidéo de campagne diffusée en septembre, Donald Trump a promis de "mettre fin à l'enseignement dispensé par Washington". Il explique : "Nous allons tout fermer... Nous allons tout renvoyer aux États."

Enfin, les émeutiers du 6 janvier sont susceptibles d'être amnistiés par l'ancien président. En mai 2023, Trump a déclaré : "Je suis enclin à gracier beaucoup d'entre eux" lors d'une réunion publique dans le New Hampshire, selon CBS News.