La terre est en danger : les conséquences en chiffres du changement climatique
La planète est au bord du chaos. Les puissances mondiales ont beau se réunir à la COP 26 pour tenter de limiter les dégâts, n'en reste pas moins qu'en 50 ans, la population est passée de 3.700 millions à 7.600 millions, ce qui provoque une série de conséquences sur le climat et donc sur la vie sur Terre. Découvrez ici les chiffres recensés par l'ONU concernant les impacts du réchauffement climatique au niveau mondial.
La déforestation est la cause d'émission de 25% des gaz à effet de serre. De plus, la dégradation continue des zones arides provoque la désertification de 3.600 millions d'hectares.
Plus de 100 millions d'hectares de forêts tropicales ont été anantis à travers le monde. Un véritable drame pour ces poumons verts qui pourraient sauver la planète.
Environ 500 millions de personnes vivent dans des zones touchées par la désertification, et sont vulnérables à la sécheresse, aux vagues de chaleur, aux tempêtes de sable et aux risques d'incendie.
Environ 1.600 millions de personnes dépendent des forêts pour vivre, dont 70 millions qui appartiennent à la population native des lieux.
52% des terres utilisées par l'agriculture sont touchées, de façon modérée ou sévère, par la dégradation et l'appauvrissement des sols.
Entre 1880 et 2012, la température moyenne de la planète a augmenté de 0,85 degré. Pour chaque degré qui augmente, la production de céréales diminue d'environ 5%. Pendant cette période, 40 tonnes de maïz, blé et autres céréales importants ont cessé d'être produits.
Selon l'ONU, 1/3 des aliments produits dans le monde sont gaspillés, pour différentes raisons et dans différents pays, ce qui met en péril la sécurité alimentaire.
Environ un million d'espèces sont en risque d'extinction, ce qui représente près de 25% de tous les animaux et plantes dans le monde.
La façon la plus efficace de sauvegarder les espèces est de conserver en état leurs habitats naturels. Les peuples originaires de ces lieux jouent un rôle clé dans la protection de la biodiversité.
Environ 80% de la terre agricole totale est occupée par le bétail, dédiée à l'élevage. On estime que la demande de consommation de viande augmentera de 76% en 2050. De nombreuses forêts sont coupées pour y cultiver du soja, nécessaire à l'alimentation de ces animaux.
Le fait de maltraiter la terre et la mer, l'exploitation directe d'organismes, le changement climatique, la pollution et l'invasion d'espèces étrangères sont quelques-uns des facteurs qui menacent la biodiversité.
Le fait de brûler des combustibles fossiles est le facteur principal responsable de l'émission de CO2 dans l'atmosphère. En 2017, seuls 57 pays étaient en voie de réduire leurs émissions avant 2030.
La pollution de l'air est, selon l'ONU, le principal facteur environnemental qui contribue à la mortalité à travers le monde: elle cause entre 6 et 7 millions de décès prématurés.
La population des villes, en particulier dans les pays où l'urbanisation est rapide, est la plus exposée à la pollution de l'air et aux particules fines.
Chaque année, entre 300 et 400 millions de tonnes de métaux lourds, solvants, boues toxiques et autres matériaux industriels sont déversés dans la mer.
Plus de 85% des zones humides qui existaient en 1700 ont disparu.
Le manque d'eau potable est une autre conséquence de la pollution et du changement climatique. Près de 2.300 millions de personnes à travers le monde vivent sans accès aux services d'assainissement adéquats et 1.400 millions meurent à cause de maladies comme la diarrhée.
Le réchauffement climatique a contribué à la hausse du niveau de la mer entre 1901 et 2010, suite à la fonte des glaciers et aux chutes de neige.
Les océans sont menacés et au moins 267 espèces marines sont touchées: 86% des tortues, 44% des oiseaux et 43% des mammifères. Nous pouvons clairement remarquer ces conséquences sur la chaîne alimentaire.
Depuis 1979, tous les 10 ans, l'Arctique perd environ 1,07 million de kilomètres carrés. Cela a pour conséquence que de nombreux animaux sont incapables de s'adapter rapidement à ce nouveau paysage. Or, leur survie est conditionnée par leur capacité de migrer ailleurs.
La pêche a un impact de plus en plus négatif sur les écosystèmes marins, surtout lorsqu'elle est pratiquée à outrance et qu'elle emploie des méthodes peu respectueuses. Près de 33% des espèces sont sur-exploitées dont 60% qui risquent de disparaître.
Selon l'ONU, 66% des écosystèmes marins sont sévèrement touchés. La moitié des récifs de corail a disparu depuis 1870, à cause du réchauffement des océans.
Les fertilisants qui atterissent dans les écosystèmes côtiers ont déjà provoqué plus de 400 'zones mortes' dans les océans: soit un total de 245.000 kilomètres carrés.
Un autre effet de la crise climatique est l'augmentation des migrations humaines.
Selon le Centre de contrôle des déplacements internes (IDMC), environ 17.2 millions de personnes ont dû abandonner leurs foyers en 2018, à cause de désastres naturels.
Le tourisme a également des conséquences sur l'environnement. Entre 2009 et 2013, les émissions de dioxyde de carbone dûs aux transports et la consommation d'aliments dûe au tourisme ont augmenté de 40%, ce qui correspond à 8% de la quantité totale des gaz à effet de serre à travers la planète.
Les contributions actuelles déterminées par chaque pays pendant l'Accord de Paris (2015) représentent seulement 1/3 des actions nécessaires pour baisser la température mondiale en dessous des 2 degrés centigrades qui seraient nécessaires.
Pour augmenter la probabilité d'atteindre cet objectif, les émissions de gaz à effet de serre devraient chuter entre 40 et 70 % dans le monde entier en 2050 et être à zéro en 2070.