Crise à l'OTAN : les États-Unis peuvent-ils risquer une expulsion pour non-soutien à l'Ukraine ?

L'Organisation du traité de l'Atlantique Nord est probablement l'alliance militaire la plus importante et la plus renforcée que l'humanité ait jamais connue. Ce n'est un secret pour personne que les États-Unis sont, à la base, une composante essentielle du maintien de l'existence de l'OTAN.

Toutefois, on craint que cela ne change avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. L'homme politique républicain s'est engagé à mettre rapidement fin à la guerre en Ukraine et à réévaluer le soutien et le financement des États-Unis à la coalition de l'OTAN.

EuroNews rapporte que selon certains commentaires, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, envisagerait d'expulser les États-Unis de l'alliance si Donald Trump ne soutenait pas l'Ukraine dans sa guerre contre les envahisseurs russes.

Cependant, EuroNews rappelle que ces rumeurs sont fausses, car l'OTAN ne dispose pas d'un mécanisme permettant d'expulser l'un de ses membres. Ceux-ci ne peuvent quitter l'organisation qu'en invoquant l'article 13 du traité.

Ainsi, EuroNews souligne que Mark Rutte a seulement mentionné qu'il espérait travailler avec l'administration Trump, félicitant le magnat new-yorkais sur les médias sociaux.

« Son leadership sera à nouveau essentiel pour que notre Alliance reste forte », a déclaré Rutte. Dans ce même communiqué public, il a rappelé à Trump que « grâce à l'OTAN, les États-Unis ont 31 amis et alliés qui contribuent à promouvoir les intérêts américains, à multiplier la puissance américaine et à assurer la sécurité des Américains ».

Selon le site web de l'OTAN, les dépenses de défense des États-Unis représentent les deux tiers de l'ensemble des dépenses de l'alliance militaire.

La BBC écrit cependant que tous les membres de l'OTAN répartissent les dépenses en fonction de leur revenu national, soit environ 2 % de leur PIB.

À l'heure actuelle, l'Allemagne et les États-Unis fournissent 16 % du financement total de l'OTAN, suivis par le Royaume-Uni (11 %).

Les États-Unis fournissaient 22 % du budget de l'alliance, mais cela a changé pendant le premier mandat de Donald Trump en tant que président des États-Unis.

De même, la BBC révèle que les États-Unis hébergent environ 85 000 soldats en Europe, principalement en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni.

Ce qui est certain, comme le souligne le journal NPR, c'est que l'arrivée de Donald Trump va changer la donne au s e i n de la plus grande alliance militaire du monde.

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