Marlene Engelhorn, l'héritière de BASF, veut donner son argent à ceux qui en ont le plus besoin

Redistribuer son argent...
Une famille légendaire
Une fortune colossale
Ce n'est pas juste
Une famille très solidaire
Elle distribuera 90 %
Que faire avec tout cet argent ?
À la recherche de volontaires
Tous frais payés
Compensation financière et garderie
Attente des résultats
Redistribuer son argent...

Si vous aviez 25 millions d'euros, que feriez-vous ? C'est la question que Marlene Engelhorn a posée à 50 volontaires anonymes. Mais qui est-elle ?

Une famille légendaire

Marlene Engelhorn (31 ans) est une jeune austro-allemande, héritière du géant de la chimie BASF et un actionnaire important du groupe pharmaceutique Boehringer Mannheim.

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Une fortune colossale

Pour rappel, Gertraud Engelhorn-Vechiatto, la grand-mère de Marlene, est décédée en septembre 2022, à l'âge de 95 ans, laissant un patrimoine colossal estimé à environ 3,9 milliards d'euros. Selon Forbes, 25 millions d'euros ont été légués à sa petite-fille, mais la jeune héritière n'en veut pas et semble avoir une dent contre les riches...

Ce n'est pas juste

La légataire du géant de la chimie, BASF, est depuis plusieurs années engagée en faveur d’un impôt sur la fortune. Elle a expliqué à la BBC que l’État ne faisait presque rien pour remédier aux inégalités de richesses. Elle a même demandé qu’on la taxe à hauteur de 90 % sur un patrimoine pour lequel elle assurait n’avoir jamais travaillé et ni même payé ne serait-ce qu'un centime au Trésor public. Il faut savoir, qu'en Autriche, aucun droit de succession n'est prélevé sur les héritages, et ce, depuis 2008.

Une famille très solidaire

Traudl, comme on appelait la veuve milliardaire, avait consacré une partie de sa vie et de sa fortune à des œuvres philanthropiques et caritatives, notamment axées sur la recherche médicale, l'éducation et les droits sociaux. Elle a d'ailleurs inculqué ces valeurs à sa famille, en particulier à sa petite-fille, Marlene Engelhorn.

Photo : Unsplash - Kenny Eliason

Elle distribuera 90 %

Fidèle à ses principes, Marlene Engelhorn a décidé de diviser 90 % de son héritage pour le donner à ceux qui en ont le plus besoin. En voilà un geste altruiste, pas vrai ? "Ce n'est pas que je ne veux pas être riche, c'est juste que je ne souhaite pas avoir tout cet argent pour moi toute seule", avoue-t-elle au journal allemand 'Frankfurter Rundchau'.

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Que faire avec tout cet argent ?

La question qui se pose à la jeune héritière est la suivante : où placer tous ces millions en trop ? La solution a été simple : elle a décidé de demander de l'aide selon des modalités décidées par un collectif de citoyens. Marlene Engelhorn cherche ainsi à œuvrer pour la justice sociale.

À la recherche de volontaires

Dans le cas présent, 10 000 citoyens seront tirés au sort, puis 50 personnes représentatives de la société autrichienne seront retenues pour participer à l’expérience. Elles seront alors chargées de décider comment seront utilisés ces 25 millions d’euros.

Photo : Unsplash - Chuttersnap

"Conseil pour la redistribution"

Inspiré d'une idée similaire mis en place pour lutter contre le réchauffement climatique en Autriche, la jeune héritière a donc constitué un "Conseil pour la redistribution."

Photo : Unsplash - Daria Nepriakhina

Tous frais payés

Les personnes sélectionnées se retrouveront lors d'un séminaire à Salzbourg, où elles apporteront leurs idées sur la manière d'utiliser cette immense fortune pour le bien commun. Bien entendu, le séminaire, l'hébergement, le transport et les frais sont à la charge de l'hôte.

Compensation financière et garderie

De plus, chaque participant aux séminaires sera dédommagé du déplacement à hauteur de 1 200 euros par week-end et des services de garderie seront également disponibles. Bref, Marlene Engelhorn n'y va pas par quatre chemins !

Photo : Unsplash - Pro Church Media

Attente des résultats

L'héritière elle-même parle de réunions où tout le monde peut s'exprimer librement et où elle n'a pas de droit de veto. "J'ai mis mes biens à la disposition de ces 50 personnes et je leur fais confiance", a-t-elle déclaré à la BBC. Toutefois, s'il n'y a pas un consensus minimum, l'argent lui reviendra et d'autres solutions seront envisagées.

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