Paul Watson, le sauveur des baleines, est actuellement détenu au Groenland

Le fondateur de Sea Shepherd en détention
Un mandat d’arrêt japonais
Appréhendé au Groenland
Une nouvelle action en vue
Une machine de guerre
Un simulacre de justice ?
Un risque d’extradition
Une vengeance de la part du Japon ?
Que s’est-il passé ?
Une bombe puante
Militant pour la sauvegarde des baleines
Des procédures dans plusieurs pays
Son innocence proclamée
Des milliers de baleines sauvées
Une mobilisation globale
L’intervention de la France
Un sacrifice pour la bonne cause ?
Le fondateur de Sea Shepherd en détention

Paul Watson, le fondateur américano-canadien de l’ONG de défense des espèces marines, Sea Shepherd, est actuellement en détention au Groenland.

Un mandat d’arrêt japonais

L’homme âgé de 73 ans a été arrêté sur la base d’un mandat international émis par le Japon, l’un des derniers États au monde à autoriser la chasse à la baleine, dans le cadre d’une affaire liée à son combat de toujours.

Appréhendé au Groenland

Appréhendé à Nuuk, la capitale de l’île, Paul Watson a été maintenu en détention par la justice de ce territoire autonome danois afin de garantir sa présence en cas d’extradition.

Photo : Rod Long / Unsplash

Une nouvelle action en vue

Le militant a été arrêté dans ce port où il était venu ravitailler son bateau en carburant en vue d’intercepter un bateau-usine baleinier japonais dans le Pacifique Nord, indique le Huffington Post.

Une machine de guerre

« Une machine de guerre, le plus grand chasseur de baleines jamais construit » : voici la manière dont il a décrit le baleinier japonais dont il a souhaité empêcher l’activité, selon BFM TV.

Un simulacre de justice ?

« Toute cette affaire est grotesque, depuis la publication du mandat d’arrêt en 2012 sur la base de preuves falsifiées par le Japon, jusqu’à mon arrestation. C’est un simulacre de justice. »

Un risque d’extradition

Une extradition vers l’archipel nippon représenterait un vrai risque pour Watson. « S’il est extradé au Japon, il n’en ressortira pas vivant », a déclaré la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali, citée par le Huffington Post.

Une vengeance de la part du Japon ?

L’arrestation du militant « est une question de vengeance de la part du système juridique japonais et des autorités japonaises », a affirmé de son côté son avocat, François Zimeray, cité par le même média.

Photo : Roméo A / Unsplash

Que s’est-il passé ?

En 2012, une notice d’Interpol a été émise lorsque le Japon a accusé Paul Watson d’être l’un des responsables de blessures et de dommages causés deux ans plus tôt sur un navire baleinier de ce pays.

Une bombe puante

L’homme qui réside en France est accusé d’avoir blessé au visage un marin japonais en jetant une bombe puante pour empêcher le travail de l’équipage. Une version que contestent ses avocats.

Militant pour la sauvegarde des baleines

Né en 1951 et ancien membre de Greenpeace, dont il a été exclu en 1977 pour avoir défendu un mode d’action direct, Watson a créé la même année sa propre organisation, la Sea Shepherd Conservation Society.

Des procédures dans plusieurs pays

Ayant mené un grand nombre de campagnes pendant des décennies, le militant a été poursuivi dans plusieurs pays, comme les États-Unis, le Canada, la Norvège et le Japon.

Photo : Richard Sagredo / Unsplash

Son innocence proclamée

« Je sais que je n’ai commis aucun crime, je sais que ce que j’ai fait est juste », a déclaré Watson depuis sa prison dans un entretien épistolaire avec Le Parisien.

Des milliers de baleines sauvées

« J’ai sauvé des milliers de baleines persécutées jusqu’au cœur de leur sanctuaire par un État écoterroriste qui se croit au-dessus des lois », a ajouté l’activiste.

Photo : Thomas Kelley / Unsplash

Une mobilisation globale

La situation actuelle de Paul Watson a donné lieu à une mobilisation globale, avec notamment une pétition en ligne qui a récolté plusieurs dizaines de milliers de signatures à travers le monde.

L’intervention de la France

La France a par ailleurs intercédé en sa faveur auprès du Danemark pour convaincre les autorités de ce pays de ne pas extrader Paul Watson vers le Japon.

Un sacrifice pour la bonne cause ?

« Si mon emprisonnement permet de mobiliser l’opinion publique sur cette tragédie, alors cela en vaut la peine », conclut Paul Watson. Les prochaines semaines permettront d’en apprendre davantage sur son sort et sur la suite de son combat.

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