Se mettre à son compte : une bonne ou une mauvaise idée ?

Les effets de la Grande démission
Un pic en 2021
Le « quiet quitting »
La grande morosité
La tentation de l’indépendance
Une bonne ou une mauvaise idée ?
Des avantages indéniables
Mais des risques à connaître
Une transition difficile
Le piège du surinvestissement
Un risque pour la santé et pour la créativité
Des techniques pour éviter de se surinvestir
Sachez dire non
Le piège des débutants
Se concentrer sur son business et pas seulement sur ses clients
Gérer son temps
Avoir une approche « entreprise »
Ne pas se brader
Se faire rémunérer à temps
Attention à l’isolement
Entourez-vous
Rester à la page
Apprendre de ses erreurs
Les effets de la Grande démission

La période du Covid-19 a été marquée par la « Grande démission » (« great resign » en anglais), durant laquelle des millions de personnes ont quitté leur poste salarié dans les pays développés.

Un pic en 2021

Rien qu’au mois d’août 2021, 4,3 millions de personnes avaient démissionné d’un emploi salarié aux États-Unis, selon les données du Département américain du Travail, citées par ‘France 24’.

@ Arlington Research / Unsplash

Le « quiet quitting »

Après être revenus au travail, de nombreux salariés sont désormais moins investis dans leur entreprise et pratiquent le « quiet quitting », une pratique qui consiste à ne pas faire plus que le strict nécessaire demandé par l’entreprise.

@ Israel Andrade / Unsplash

La grande morosité

Concept popularisé par le professeur de psychologie organisationnelle Anthony Klotz, la grande démission a donc cédé à la « grande morosité » (« great gloom » en anglais), la nouvelle expression créée par Klotz.

@ Annie Spratt / Unsplash

La tentation de l’indépendance

Portés par un désenchantement à l’égard du salariat et par un discours en vogue sur le travail indépendant, de nombreux actifs se mettent désormais à leur compte ou envisagent de le faire.

@ Good Faces / Unsplash

Une bonne ou une mauvaise idée ?

Mirage dangereux ou solution miracle pour un plus grand épanouissement professionnel ? L’activité indépendante fascine autant qu’elle divise les observateurs.

@ Ewan Robertson / Unsplash

Des avantages indéniables

Choix des clients, des horaires et du lieu de travail, liberté dans l’organisation au quotidien et perspectives d’une rémunération croissante : le free-lancing présente des avantages indéniables.

@ Irvan Smith / Unsplash

Mais des risques à connaître

Mais ce mode de travail et de vie a aussi des faces sombres, à commencer par le risque économique et la perspective de l’isolement. Découvrez avec nous les dangers et les astuces à connaître avant de décider de vous lancer !

Une transition difficile

Tout d’abord, la transition est rarement une ligne droite sans obstacle. Les anciens salariés passent souvent par le chômage ou par une nouvelle formation, et ils essaient parfois plusieurs formes juridiques (autoentreprise ou entreprise classique) pour leur activité.

Le piège du surinvestissement

Comme l’indique ‘Le Board’, un blog français consacré aux free-lances débutants, l’un des principaux pièges est le surinvestissement en termes de temps passé ou d’émotions associées au projet.

Un risque pour la santé et pour la créativité

« Ne jamais s'arrêter, c'est un risque pour ta santé à court terme et ta longévité à long terme. Mais c'est aussi un risque de tarir ta créativité : quand te viendront les idées, si tu ne t'arrêtes jamais de travailler ? », est-il précisé sur ce blog.

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Des techniques pour éviter de se surinvestir

Pour éviter le surinvestissement, soyez-en déjà conscient si vous êtes concerné. Par ailleurs, intégrez dans vos prix le temps passé pour les retours client et mettez en place un suivi du temps passé pour chaque projet.

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Sachez dire non

Cela nous amène à une dimension essentielle de l’activité indépendante : il faut savoir dire non pour se concentrer sur les missions les plus rémunératrices tout en gérant mieux son temps.

Le piège des débutants

Et pourtant, les free-lances débutants ont tendance à dire oui à tout par peur de manquer d’argent ou de clients. Si c’est votre cas, apprenez à surmonter cette angoisse, par exemple en prenant du temps pour réfléchir à chaque nouvelle demande.

Se concentrer sur son business et pas seulement sur ses clients

Les clients sont incontournables, mais vous êtes à la tête de votre propre activité à laquelle vous devez aussi vous consacrer, qu’il s’agisse de la communication, de l’administratif ou de la recherche de nouveaux clients.

Gérer son temps

Pour trouver le bon équilibre entre les deux, il faut savoir répartir son temps de travail, par exemple en utilisant des outils de gestion du temps ou en dédiant des plages horaires spécifiques à sa propre activité.

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Avoir une approche « entreprise »

Comme l’indique le portail ‘Special Freelance’, avoir une approche « entreprise » est indispensable. Cela inclut la fixation à l’avance des prix, l’émission de factures, les relances en cas de besoin et l’intégration d’acomptes dans les devis.

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Ne pas se brader

Il est toujours difficile de mettre un prix sur sa propre activité. Mais dans tous les cas, ne vous bradez pas et fixez une rémunération en fonction du temps passé, mais aussi de vos périodes d’inactivité et de vos dépenses de prévoyance (assurances, protection sociale, etc).

Se faire rémunérer à temps

Les jeunes freelances sont souvent la proie d’entreprises pas toujours bien intentionnées. N’ayez pas peur et soyez strict avec vos clients en cas de difficultés avec le paiement.

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Attention à l’isolement

Un risque majeur lorsqu’on quitte le salariat : l’isolement social ! « La solitude est un enfer. », selon Clément Alteresco, le CEO de Morning coworking, cité par le portail ‘netPME’.

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Entourez-vous

De multiples solutions existent pour ne pas être seul : espaces de coworking, intégration de communautés de freelancers et d’entrepreneurs, mais aussi un accompagnement adapté pour ceux qui débutent.

@ Shridhar Gupta / Unsplash

Rester à la page

Le monde bouge très vite, surtout en cette période de bouleversements technologiques ! Si vous voulez rester performant sur le long terme, restez à la page en vous tenant au courant des évolutions de votre secteur et en vous formant régulièrement.

@ Glenn Carstens-Peters / Unsplash

Apprendre de ses erreurs

Dans tous les cas, vous ferez des erreurs qui seront autant d’occasions d’apprendre et de continuer à vous développer. Si les risques et les défis évoqués plus haut ne vous font pas peur, n’hésitez pas à vous lancer. Bonne chance !

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