Attaques en Israël : l’action du Hamas largement condamnée par la communauté internationale
Israël a été visé sur son territoire, ce samedi 7 octobre, par des attaques du groupe palestinien Hamas contre des civils, déclenchant une riposte immédiate de l’État hébreu.
Le lendemain, le bilan provisoire s’élevait à environ 600 morts du côté israélien et 370 du côté palestinien, selon 'TF1 Info', sans compter les blessés graves et les prisonniers. Des chiffres qui devraient encore s’alourdir…
Ces événements inattendus n’ont pas manqué de faire réagir la communauté internationale. Découvrez avec nous les réactions des principaux chefs d’État du monde entier.
Dans une allocution prononcée dès le 7 octobre, le président américain Joe Biden (cité par 'Les Échos') a rappelé que le soutien américain à Israël était « gravé dans le marbre et inébranlable ».
« En ce moment tragique, je veux lui dire, ainsi qu'au monde et aux terroristes où qu'ils soient : les États-Unis sont aux côtés d'Israël. Jamais nous ne manquerons de les soutenir », a ajouté l’hôte de la Maison-Blanche.
Également citée par le journal économique français, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a qualifié les agissements du Hamas de « terrorisme dans sa forme la plus méprisable », estimant par ailleurs qu’Israël avait « le droit de se défendre ».
Cité par ‘Les Échos’, le président de l’Union européenne, Charles Michel, a dénoncé des « attaques aveugles contre Israël et son peuple ». Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a exprimé la solidarité de l’UE avec Israël et appelé à la libération des otages.
Le chancelier allemand Olaf Scholz, cité par ‘Courrier international’, s’est dit « choqué » par les attaques du Hamas. Un mot repris par son homologue britannique, Rishi Sunak.
Scholz a par ailleurs rappelé que le soutien de l’Allemagne à Israël faisait partie de la « raison d’État » de son pays, pour des raisons historiques évidentes.
En France, le président Emmanuel Macron, dont les propos sont rapportés par ‘Les Échos’, « condamne fermement les attaques terroristes qui frappent actuellement Israël ». Paris réaffirme par ailleurs « son rejet absolu du terrorisme et son attachement à la sécurité d'Israël ».
Subissant elle-même une invasion de la Russie depuis un an et demi, l’Ukraine, par la voix de son président Volodymyr Zelensky (cité par 'Courrier international'), a rappelé que « la terreur n’a aucune place dans le monde parce que c’est toujours un crime ».
La Turquie, dont les relations avec Israël se sont améliorées ces dernières années, joue la carte de l’apaisement. Son président Recep Tayyip Erdogan, repris par ‘France Info’, a invité « toutes les parties à agir de manière raisonnable, et à s’abstenir d’agir impulsivement. »
La Chine se tient également à cette position médiane, se déclarant « profondément préoccupée » par les événements du week-end, selon 'Les Échos'. Pékin a appelé les deux camps « à rester calmes et faire preuve de retenue, à cesser le feu immédiatement, à protéger les civils et à empêcher une nouvelle détérioration de la situation ».
Sans surprise, le Hezbollah libanais et l’Iran ont, de leur côté, soutenu le Hamas contre Israël. L’État hébreu soupçonne justement ces deux puissances d’être à la manœuvre derrière le groupe terroriste palestinien.
Du côté de l’ONU, le risque d’escalade du conflit est redouté : le secrétaire général Antonio Guterres a appelé à des efforts diplomatiques entre les deux parties pour éviter une aggravation de la situation.
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L’émissaire des Nations unies au Proche-Orient, Tor Wennesland (sur la photo), a appelé à l’arrêt immédiat des attaques et a insisté sur la nécessité de protéger les civils. Espérons qu’il soit entendu !